"Je déteste quand..."

Je déteste quand on te dit "cette nuit, il faut avancer les horloges d'une heure"...

Je déteste quand on me met la pression.
Je déteste être "bousculé" ou qu'on me dise : "Dépêchez-vous".

Je suis un gars cool et dans la vie, j'aime prendre mon temps.

Alors, quand il faut accélérer la cadence, je déteste ça.

Je n'arrive pas - je ne suis jamais arrivé - à faire ce que l'on me demande rapidement.
Je déteste faire les choses vite.
Je fais ce que j'ai à faire mais je prends mon temps.

Et que l'on ne s'avise pas de se plaindre de ma lenteur, je déteste ça aussi.

Je déteste les gens qui roulent 10/20 km en dessous de la limite autorisée et qui provoquent des files de voitures derrière eux...en ce moment je remarque qu'il y a de plus en plus de gens comme ça, la limitation à 80 n'est pas encore en vigueur mais ils commencent déjà à se préparer et à casser les burnes aux autres...surtout quand t'as bossé la nuit et que tu rentres chez toi à 5h fatigué...te taper un putain d'escargot sans possibilité de le dépasser parce qu'il y a des gens en faces (et qu'en plus t'es sur une section avec un taxar tronçon (le t au lieu du r n'est pas un faute de ma part))...

Comment que j'aimerais avoir une lame devant ma voiture et pouvoir pousser les autres blaireaux dans le fossé...ça me ferait trop kiffer...

Selon les régions on appelle ça les 62, les 77, les 71...

Chez nous dans le 13, on appelle ça un parigot...

Toujours sur les routes...je déteste au dernier degré les daltoniens qui ne respectent pas le bonhomme vert et qui traversent une route avec le bonhomme rouge...et en plus tu te fais engueuler quand tu klaxon ou que tu signales à ces gens qu'ils ne doivent pas traverser (fait toi écraser grosse merde)...

Contrairement à Gorak, c'est souvent quand on me met la pression que je donne le meilleur... Sûrement mon caractère nerveux et stressé. Si j'ai le temps, je deviens souvent paresseux, dilettante, je repousse au lendemain...
C'est surtout vrai dans le dessin d'ailleurs. Si je me décide à consacrer une matinée à crayonner, tranquille à la maison, je fais souvent de la merde. Alors que souvent, alors que j'ai juste une petite heure devant moi ou même moins, alors que je pars sur un dessin "détente" et sans prétention, c'est là que je fais quelque chose de très bien.

Mais de manière générale, je suis "speed", nerveux, au boulot il faut que ça bouge, que j'ai du mouvement autour de moi, du bruit, de l'action. Si je suis le cul dans un fauteuil devant un ordi, seul dans un bureau au calme, je fous rien. J'ai un caractère nerveux qui a besoin d'action, de mouvement, de stimulation. Il faut que ça bouge, sinon, je fais rien... ça me tuera certainement un jour mais c'est comme ça.
Après, je suis pas "l'excité" qui gueule, braille, gémit et brasse du vent. Mais je suis rapide, faut que ça bouge, que ça avance. Les mous, les mecs qui traînent, les "deux de tension", les types qui passent trois plombes à chercher de la ferraille dans leur porte-monnaie à la caisse pour deux articles de merde, ça me rend dingue.

Mais même à l'école, j'énervais la plupart de mes profs parce que je n'étais pas très nerveux et que je prenais mon temps pour faire quelque chose.
Je travaillais bien pourtant. J'ai toujours été bon élève (même un très bon élève) mais je n'ai jamais su travailler rapidement. En fait, je suis comme un artisan : ce que je fais, je le fais bien, mais je ne supporte pas la pression qui me fait faire des conneries.

Heureusement, j'ai un boulot cool où je ne connais pas la pression. Pas d'objectifs à remplir. Je peux prendre mon temps lorsque j'ai des archives à traiter.

Non, sérieusement, je n'ai jamais été un rapide pour faire quelque chose. Mais je le fais, attention. Je ne suis pas un rapide mais pas un feignant pour autant.

dav-ID a écrit:

Je déteste les gens qui roulent 10/20 km en dessous de la limite autorisée

Je suis une de ces personnes.

Parce que je suis ingénieur en mécanique (la science des mouvements, des efforts et des dépenses d'énergie), que je sais que ce qui importe ce n'est pas la vitesse à laquelle je roule mais l'heure à laquelle j'arrive et que je sais qu'en roulant à cette « sous-vitesse », non seulement j'arrive à la même heure mais en plus moins fatigué, plus riche et en meilleure santé.

(Pour info, je met 20 min pour aller taffer à vélo donc avec des pointes à 30 km/h, et je met 15 min si j'y vais en voiture avec des pointes à 70.)

De mon côté, je déteste les gens qui collent au cul sans respecter les distance de sécurité (parce que s'ils respectaient les distances, il n'y aurait pas cette impression de file de voitures).

cdang a écrit:

De mon côté, je déteste les gens qui collent au cul sans respecter les distance de sécurité (parce que s'ils respectaient les distances, il n'y aurait pas cette impression de file de voitures).

Impossible à faire en région parisienne, dés que tu laisse un trou de quelques mètres t'as toujours un abruti pour s'intercaler entre toi et l'autre.

Il y a du road rage dans l'air...

Albatur a écrit:

cdang a écrit:

De mon côté, je déteste les gens qui collent au cul sans respecter les distance de sécurité (parce que s'ils respectaient les distances, il n'y aurait pas cette impression de file de voitures).

Impossible à faire en région parisienne, dés que tu laisse un trou de quelques mètres t'as toujours un abruti pour s'intercaler entre toi et l'autre.

C'est pas grave, je ralentis encore pour garder ma distance. Si j'encastre le cul d'une caisse, c'est bien moi le responsable et pas le mec qui s'est incrusté.

Pour rester dans le domaine automobile je déteste:
-les gens qui ne mettent pas le clignotant pour tourner, notamment aux ronds-points.
-les gens qui viennent s'intercaler entre ma voiture et le véhicule de devant quand j'essaye de respecter les distances de sécurité
-les gens qui collent au cul (cf point 2)
-les gens qui me dépassent alors que je roule à la vitesse autorisée

Moi, c'est les vélos qui commencent à me gonfler... Ou plutôt certains cyclistes qui, lorsque le feu est rouge pour eux à un passage piétons passent quand-même sous prétexte qu'ils sont à vélo et qu'ils peuvent te contourner alors que tu traverses.

Je sais pas pour chez vous mais à Lyon, j'en vois de plus en plus. Sans parler de ceux qui roulent sur le trottoir et te klaxonnent pour que tu t'écartes alors qu'il y a une piste cyclable le long de ce même trottoir. Sans parler de tous ces gens en trottinette qui t'emmerdent déjà à se faufiler entre les piétons sur le trottoir... Tu me diras, à mon époque, c'étaient les sketboards...

Voyageur Solitaire a écrit:

Sans parler de tous ces gens en trottinette qui t'emmerdent déjà à se faufiler entre les piétons sur le trottoir... Tu me diras, à mon époque, c'étaient les sketboards...

A Paris on a aussi les "trucs a une roue" qui vont super vite et les mecs font pas forcement attention aux autres.

Voyageur Solitaire a écrit:

Moi, c'est les vélos qui commencent à me gonfler... Ou plutôt certains cyclistes qui, lorsque le feu est rouge pour eux à un passage piétons passent quand-même sous prétexte qu'ils sont à vélo et qu'ils peuvent te contourner alors que tu traverses.

ça au Japon, c'est un sport national lol (en fait, 99,9% des vélos roulent sur les trottoirs)

Voyageur Solitaire a écrit:

Moi, c'est les vélos qui commencent à me gonfler... Ou plutôt certains cyclistes qui, lorsque le feu est rouge pour eux à un passage piétons passent quand-même sous prétexte qu'ils sont à vélo et qu'ils peuvent te contourner alors que tu traverses.

Ils oublient tout simplement que le code de la route s'appliquent aussi aux cyclistes et que l'on peut se faire verbaliser en cas d'infraction.

J'ai l'habitude de faire un peu de vélo quand les beaux jours reviennent et je respecte les règles du code de la route. Quand c'est rouge, je m'arrête. Point.

Citation :

Je sais pas pour chez vous mais à Lyon, j'en vois de plus en plus.

En même temps, prendre sa voiture dans les grandes villes c'est devenu infernal. Alors, t'as meilleur temps de prendre le vélo. Mais cela ne devrait pas dispenser de respecter le code de la route.

Voyageur Solitaire a écrit:

Sans parler de tous ces gens en trottinette qui t'emmerdent déjà à se faufiler entre les piétons sur le trottoir... Tu me diras, à mon époque, c'étaient les sketboards...

Maintenant c'est l'hoverboard qui est à la mode...

dav-ID a écrit:

Maintenant c'est l'hoverboard qui est à la mode...

Ce sont surtout les gamins qui en ont.

Et aussi ces p... de poussettes qui ressemblent à de véritables tanks ! Avant, t'avais juste le gosse dedans maintenant t'as les courses, le sac, les jouets, trois roues motrices, le parasol... Quand tu prends le bus ou le métro, t'es certain de t'en prendre une dans les guibolles, on dirait qu'elles conduisent un char d'assaut sérieux...

Voyageur Solitaire a écrit:

Et aussi ces p... de poussettes qui ressemblent à de véritables tanks ! Avant, t'avais juste le gosse dedans maintenant t'as les courses, le sac, les jouets, trois roues motrices, le parasol... Quand tu prends le bus ou le métro, t'es certain de t'en prendre une dans les guibolles, on dirait qu'elles conduisent un char d'assaut sérieux...

Oui, j'ai remarqué ça aussi... c'est assez pénible, en effet. Mais, bon, on dit ça aussi parce que l'on a pas d'enfants... on serait tous les deux papas, on serait bien content d'en trouver une de ces poussettes pour y foutre nos mouflets en même temps qu'on fait les courses ?

Franchement, autant que je me souvienne et ma mère me l'a confirmé, dans les années 1970 où j'étais gamin, ma mère avait un landau puis une poussette toute simple et basta. A partir du moment où j'ai su marcher, je trottais à côté d'elle qui me tenait par la main et si j'étais fatigué, elle me portait.

Voyageur Solitaire a écrit:

Moi, c'est les vélos qui commencent à me gonfler... Ou plutôt certains cyclistes

Bah oui, les cyclistes c'est comme les caisseux, il y a les respectueux et les autres.

Gorak a écrit:

Alors, t'as meilleur temps de prendre le vélo. Mais cela ne devrait pas dispenser de respecter le code de la route.

Alors je respecte quasiment toujours le code, en particulier règles de priorité et feux. En revanche, quand ça bouchonne sur la rue, ça m'arrive de passer sur les trottoirs mais en faisant bien attention à ne pas gêner les piétons quitte à mettre pied à terre. Ou alors je remonte la file de voitures par la droite (en faisant super gaffe aux portières et à ceux qui tournent).

Notez qu'il existe des panneaux qui transforment les feux en cédez le passage pour les vélos
https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:M12b_(road_sign,_France)
Les vélos ont par ailleurs le droit de prendre les sens interdits dans les zones 30 depuis 2008 (article R110-2 du Code de la route).

Donc quand vous pensez qu'un vélo enfreint le code, bin c'est pas toujours le cas.

Voyageur Solitaire a écrit:

Et aussi ces p... de poussettes qui ressemblent à de véritables tanks !

Voyageur Solitaire a écrit:

ma mère avait un landau puis une poussette toute simple et basta.

Alors quand les enfant étaient tout petit (avant qu'ils ne tiennent assis, donc en gros avant 9 mois) on avait aussi une poussette tank pour une bonne raison : la coque s'enlève et se met directement dans la voiture (et donc est aux norme vis-à-vis des accidents de voiture).

Dès qu'ils ont tenu assis, on les a mis dans la poussette canne.

cdang a écrit:

Dès qu'ils ont tenu assis, on les a mis dans la poussette canne.

Je ne suis pas resté longtemps en poussette. J'ai su marcher à 1 an et demi. Après, comme VS, je trottinais autour de mes parents.

Et je ne braillais jamais, à ce qu'il parait ; sauf une fois, j'ai piqué une crise en plein milieu du supermarché, mes parents m'ont laissé crier assis au milieu des boites de conserve jusqu'à ce que je me calme... et je me suis effectivement calmé. Je n'ai plus jamais recommencé. Bien entendu, je ne m'en souviens pas personnellement et c'est ce que l'on m'a raconté. Mais, personnellement, je trouve que c'est une bonne méthode pour calmer les mômes qui braillent.

Alors, je ne sais pas si ceux de ma génération ont connu ça mais j'ai eu droit, quand j'ai su marcher, à la "laisse", plus élégamment appelée "lisière". Oui, ça se faisait à l'époque, un lien plus ou moins long, fixé autour de la taille de l'enfant, lui permettant de trotter à son aise et permettant au parent de le tenir et pouvoir l'arrêter si besoin.
Ma mère m'a raconté avoir eu droit à de sales regards très souvent, voire des commentaires désobligeants (de femmes toujours) mais elle est comme moi : ce que pensent les autres, elle s'en branle. Comme elle m'a dit :"ça te permettait de trottiner sans avoir à te tenir par la main et s'il y avait quoique ce soit, je pouvais t'arrêter".

Je ne pense pas que ça existe encore par contre...

Voyageur Solitaire a écrit:

Alors, je ne sais pas si ceux de ma génération ont connu ça mais j'ai eu droit, quand j'ai su marcher, à la "laisse", plus élégamment appelée "lisière". Oui, ça se faisait à l'époque, un lien plus ou moins long, fixé autour de la taille de l'enfant, lui permettant de trotter à son aise et permettant au parent de le tenir et pouvoir l'arrêter si besoin.

Euh, non... je n'ai jamais eu droit à ça. Mais il faut dire que je n'étais pas du genre à m'éloigner de plus d'un pas des jambes de mes parents. J'étais même assez "rémora" à ce qu'il parait.

Citation :

Pour info, je met 20 min pour aller taffer à vélo donc avec des pointes à 30 km/h, et je met 15 min si j'y vais en voiture avec des pointes à 70

Ce qui est mathématiquement impossible