Les Tambours de Shamanka

Je pars du principe que si on fait juste 5, on a simplement touché notre adversaire, donc on lui inflige juste les 3 points de blessures supplémentaires occasionnés par notre épée.
Si on fait par exemple 7, pour chaque point au-dessus de 5, on ajoute un point de blessure donc + 2 dans ce cas auquel on rajoute les 3 points supplémentaires occasionnés par notre épée, donc au total : + 2 + 3 = 5 points de blessure.

Si notre arme ne cause aucun point de blessure supplémentaire et qu'on fait juste 5, on n'a pas blessé notre adversaire, dans ce cas, il faut faire plus que 5 pour lui infliger une blessure.

Voyageur Solitaire a écrit:

Si notre arme ne cause aucun point de blessure supplémentaire et qu'on fait juste 5, on n'a pas blessé notre adversaire, dans ce cas, il faut faire plus que 5 pour lui infliger une blessure.

Ainsi lorsque Raskel, fine lame, nous combat il est dit qu'il lui suffit d'un 5 pour nous toucher, cependant seule "sa lame inflige les blessures indiquées par les dés" donc en fait ce n'est qu'avec un 6 qu'il commence à nous enlever 1 point de vie, ce qui revient à dire que le 5 minimum à avoir au dé est à remplacer par 6, c'est ce type de singularité qui m'intriguait cher VS ; car si en tirant 9 par exemple c'est 9 PV en moins à la lecture de sa lame inflige les blessures indiquées par les dés c'est plus que coton.
Sinon, pourquoi ne sommes-nous pas autorisés à dépouiller notre adversaire, une fois terrassé, par exemple de sa tenue de protection comme ce que porte sur lui Raskel qui lui permet de soustraire un point de vie en moins par coup porté

Si à Méroé on a moyen de récupérer quelques points de vie en allant se restaurer à l'auberge ce n'est pas le cas au temple du Dieu-Éléphant où pourtant on peut se restaurer également (§ 171) ; peut-être que dans une réimpression ultérieure ce point sera revu ( ).

& sans Or sur moi ceci dit en me basant sur le parcours que j'ai suivi dans la savane, mais c'est de l'ordre du détail ;, au § 217 il n'empêche qu'il est dit "après avoir payé votre écot" avant de quitter l'auberge.

Le jeu des alliances avec les rois de Shamanka, un des éléments de jeu que j'adore, doit je crois participer aux types de fins qu'on va atteindre, n'ayant pas hésité à trahir un chef noir pour un autre d'un claquement de doigts^^juste pour une récompense plus substantielle, on est mercenaire ou on ne l'est pas .

Dès lors qu'on retrouve une monture, tant que non arrivé à Méroé, il est même possible de rebrousser chemin vers le nord, tourner le dos à l'aventure en quelque sorte sans qu'on en soit automatiquement pénalisé, tant d'issues, de cheminements sont légion dans ce LDVELH abondamment illustré .

Tu as soulevé un point noir du système de combat : je croyais qu'à aucun moment on ne tombait sur une arme qui n'occasionne que les dégâts indiqués par les dés, j'avais oublié ce cher Raskel... Il faudra que je fasse attention pour le second opus à ne pas refaire cette bourde, merci pour cette remarque.

Pour la protection de Raskel, on va dire qu'elle a bien morflé pendant notre combat et qu'elle n'est plus utilisable.

Pour le fait de ne pas regagner de points de vie au temple de Gandam lorsque l'on se restaure, on va dire que la bouffe est trop dégueulasse... (rires)

Pour l'or, il est précisé qu'on en aura pas besoin dans les contrées que l'on va traverser. Mais cela n'empêche pas qu'on en ait un peu gardé avant de fuir au cas où, on est mercenaire ou on ne l'est pas comme tu le dis.

Le choix de servir Lalibela ou Keshan ou de trahir l'un pour l'autre n'influe pas sur les différentes fins de l'AVH. Par contre,

Spoiler:

Olmec est incontournable dès qu'on arrive à Méroé et qu'on le rencontre.
Dans les versions précédentes, il était plus présent, il y avait plus d'interaction avec lui. Mais à l'époque, je n'avais pas de trilogie en tête. Quand j'ai commencé à vraiment développer Shamanka avec les tomes suivants, avec sa géographie, son histoire, ses dieux, ses créatures, j'ai réalisé qu'Olmec occultait trop les autres personnages de Méroé. J'ai donc réduit son importance pour plus développer les personnages secondaires comme Néroli, Jazer, Yama...

Pour les illustrations, on arrive à 145 de mémoire pour celles de Vianney.
En ce qui me concerne côté dessin, Ronan et Olmec sont ceux que j'ai dessiné le plus.

Alors, en règle générale, dans les LDVH qui utilisent ce genre de règle, pour réussir un test, il faut obtenir un résultat inférieur ou égal au total de...
Mais effectivement ici, pour certaines épreuves plus difficiles, il faut obtenir un résultat inférieur uniquement pour réussir. Si le résultat est égal ou supérieur, on échoue. Un résultat égal devient une variable d'ajustement.
De mémoire, il est très rare de récupérer des points de compétence perdus.

Spoiler:

De mémoire, on peut tomber sur Keshan aussi bien que Lalibela, il n'y en a pas un que l'on a plus de chances de rencontrer que l'autre. Et on peut trahir aussi bien l'un que l'autre pour son rival.

Il y a peut-être là un oubli de ma part lors de la correction du texte, je pensais avoir effectivement indiqué qu'une fois installé au palais, on regagne notre total de points de vie du départ... C'est vrai que le démon-hyène est redoutable mais après l'avoir vaincu, les soins procurés par Bélisa nous rapportent quand-même 1 dé + 5 de points de vie. Et on n'est pas obligé de tomber dessus et de le combattre.

Olmec cache effectivement plusieurs choses : ses crises d'épilepsie (légères mais qui vont en s'aggravant) et la mort de son frère aîné et prédécesseur, mort dont il est plus ou moins responsable. Si on ajoute à son épilepsie ses crises de somnambulisme et les maux de tête dont il se plaint, le colosse a des pieds d'argile.
Pour ce qui est de son entourage, il a des soutiens dont Jazer (qui lui cache cependant sa relation avec Niobé, son esclave noire dont il est tombé amoureux et qui attend un enfant de lui), le vieux Mosem, Opet (qui lui a offert Shamba, son lion apprivoisé alors qu'il était lionceau) et le jeune et beau Néroli qu'on retrouvera dans le troisième et le sixième opus (il a survécu à la chute de Méroé). Mais sinon, la majorité des seigneurs de Méroé sont sur la défensive face à Olmec ou complotent contre lui, comme Alkemek. Sans oublier les gardes personnels d'Olmec, humiliés d'avoir été remplacés par les hommes-buffles. Mais tous ont en commun d'être complètement isolés dans leur palais, sourds et aveugles à la tension qui monte en ville.
Pas de références à la série Chroniques crétoises que je n'ai fait qu'effleurer.

Les armures ou cuirasses n'ont pas cours à Shamanka, trop incommodes en raison de la chaleur notamment et le fer est rare en ces contrées. Et puis, les seigneurs qui vivent au palais n'arpentent pas les couloirs et les jardins en armure... Pas comme dans Excalibur de John Boorman où les chevaliers de la Table Ronde sont toujours en armure, même à table ou au lit...

C'est vrai, on pourrait au bout d'un moment se voir offrir une des fameuses armes supérieures des seigneurs de Méroé, j'y avais pensé.
Mais n'oublions pas que les maîtres de la ville, même si certains comme Néroli peuvent se montrer sympathiques, restent une caste orgueilleuse, fermée sur elle-même et fortement attachée à ses privilèges. Certes, on est le favori du roi, on a des amis au palais, mais des ennemis aussi. On reste un étranger avant tout et, même bien assimilé, on ne fait pas partie de cette vaniteuse élite. Ceci explique cela.

Dans le second opus, Timkat, le héros que l'on incarne, aura la possibilité de s'emparer d'une de ces armes supérieures.

Il n'y a aucune illustration de moi dans ce livre.

Pour la région de l'Enkil, c'est directement inspiré du désert de Danakil en Ethiopie :







On y refera un tour mais dans le dernier opus de la saga, Du sang sur le sable, en incarnant la princesse nomade Tanit. Mais le démon de sel n'est pas prévu.

Olmec est un géant fragile. Il a toujours vécu dans l'ombre de son brillant frère aîné qui captait toute l'attention. Il a grandi en solitaire, renfermé sur lui-même, peu communicatif, développant un lien fusionnel avec sa mère, la reine Keshia, dont il est le fils préféré. La mort de cette dernière est un terrible choc pour lui, dont il ne se remettra jamais vraiment (il devient somnambule, sujet à des migraines violentes et à de légères crises d'épilepsie). Il se rase définitivement le crâne en signe de deuil et s'enfonce dans la solitude, la méfiance, ses relations avec son frère se détériorent.
Il est surtout très seul, les gens ayant peur de lui à cause de son caractère instable et de sa violence mal contrôlée. Comme il parle peu, on le croit idiot alors qu'il est assez cultivé (on le trouve souvent dans sa bibliothèque). Il reste méfiant, jaloux, secret. En dépit de son physique impressionnant (il mesure un peu plus de deux mètres et pèse 110 kilos), mentalement, c'est un ado révolté.
Il est le 56ème roi de Méroé. Quand on le rencontre, il a 26 ans et il règne depuis deux ans.

C'est assez vrai sur certains aspects.
Si on est devenu un Shagan du dieu-éléphant, on peut apprendre de Yama qu'Olmec est soupçonné d'avoir fait tuer son frère et prédécesseur.
Si on subit l'épidémie suivant le nuage d'insectes, on le découvre responsable et altruiste, s'occupant de secourir les survivants, blancs et noirs confondus.
Si on lui demande son aide pour sauver Zabibi/Tananda au temple de Gorulga, on apprend qu'il est en conflit plus ou moins ouvert avec le culte du dieu-gorille.
etc, etc...

Il faut effectivement plusieurs lectures pour découvrir les différents aspects du personnage. La seule chose qu'on apprend obligatoirement, ce sont ses crises d'épilepsie qu'il tente de cacher à son entourage.

Pour info, dans Alshaya, le second tome qui se passe 10 ans plus tôt, on peut rencontrer Olmec alors qu'il n'a que 16 ans.

On peut retrouver Mélycinthe enfant, 10 ans plus tôt, avec sa mère Kalinka la poétesse dans Alshaya. On peut également le retrouver, cette fois 10 ans après les évènements de Méroé, à la cour des amazones noires de Gambuju, dans Le rire de Gorulga.

En fait, pour être plus précis, les six tomes de la saga sont reliés entre eux par des "passerelles" : on rencontre certains des héros que l'on a incarné dans les autres tomes ou on entend parler d'eux. Même si chacun évolue dans une partie différente de cet univers (Shamanka, l'archipel des Tékéles et de Kuru, Shamayan ou le désert de Talishan) et à quelques années d'écart parfois, ils vivent tous dans le même monde et à la même époque à peu près.

Dans D'écume et de sang, on peut rencontrer Amapaki qui est le héros que l'on incarne dans La Citadelle des Nuées et on peut rencontrer un des personnages croisés dans Le rire de Gorulga. Dans La Citadelle des Nuées, on peut tomber sur Phaïdon, le héros que l'on incarne dans D'écume et de sang ou entendre parler de lui. Dans Du sang sur le sable, on peut retrouver Néroli. Dans Le rire de Gorulga aussi (on apprend alors comment il a survécu à la fin de Méroé) et on passe un moment à Méroé, devenue une cité fantôme après la révolution des peuples noirs... Etc, etc...

Même si chaque tome peut être lu de manière indépendante, il y a dans chacun des rappels ou des références aux autres tomes, lieux et personnages. Les faire à la suite donne donc une vue d'ensemble de l'univers de Thérion et de son histoire.

Ca y est j'ai le le livre, un beau pavé je dois dire ! Ca fait plaisir de le tenir entre les mains, tellement je trouve qu'un livre-jeu c'est d'abord un livre
Bref, avec joie j'arpente à nouveau la contrée de Shamanka, m'essayant à des nouveaux chemins dans l'univers déployé par Voyageur Solitaire. Même si le terme peut paraître pompeux, je pense qu'on tient vraiment une "oeuvre majeure" du ldvelh français contemporain. A savoir un auteur qui vous emporte dans un univers qui est vraiment le sien (oui l'univers est essentiel dans le livre-jeu) avec un style assez caractéristique et de grandes possibilités de découverte.
J'ajoute que le dessin de Vianney Carvalho ajoute véritablement à l'oeuvre, avec une touche de noirceur subtile qui convient très bien.

J'en viens aux reproches (ah ben oui !) Un petit peu trop d'erreurs typographiques je trouve dans cette édition (je ne jette pas la pierre, je sais l'énergie qu'y met Philippe Jaillet...). L'autre point est une question d'équilibrage. Si les combats me semblent mieux équilibrés que dans la version originelle, il se trouve que je débarque tout de même à Méroé avec... 1 point de VIE. Bon, pas beaucoup de chance aux dés, le problème n'est pas là. Je me restaure dans un temple, je me relaxe. Je rencontre Olmec, je passe plusieurs jours dans la ville. Puis d'autres événement, plusieurs jours se passent encore. Et dans tout ça le texte ne me propose jamais de regagner des points de VIE. Alors que j'avoue que chaque fois que le texte dit que plusieurs jours passent, j'ai pris la liberté de m'octroyer 5 points de VIE pour regagner un peu d'énergie.
Il est vrai qu'il n'y a pas énormément de combats donc je ne pense pas que ce soit un gros souci et je me suis peut-être trouvé mal servi par les dés (pas beaucoup de VIE dès le départ). Malgré tout c'est un peu dommage de ne pas avoir la possibilité de regagner ses points de VIE, à moins qu'il y ait une raison très précise à celà ?

je pense qu'on tient vraiment une "oeuvre majeure" du ldvelh français contemporain.

Je rappelle que je me suis blessé à la cheville récemment, on va donc éviter de les faire gonfler encore plus. Merci pour le compliment, ça me touche beaucoup. J'espère que tu apprécieras autant l'archipel des Tékéles (D'écume et de sang), le continent de Shamayan (La Citadelle des Nuées) et le désert de Talishan (Du sang sur le sable). Avec des descriptions plus sobres cependant, less is better.
Oui, les illustrations de Vianney apportent un véritable "plus". Je les trouve plus brut, moins léchées, moins précieuses que les miennes et ça donne à Shamanka un côté plus âpre, plus farouche selon moi.

Pour les points de vie, mea culpa, je corrigerai ce défaut dans le prochain tome. S'il est normal que l'on n'en regagne pas beaucoup ou quasiment pas dans la première partie (les guérisseurs ne courent pas la brousse), il est par contre anormal de ne pas pouvoir en regagner plus une fois confortablement installé à Méroé.

Merci pour ce retour et bonne continuation !

Non, même si le héros de feu Charles Saunders peut bien sûr venir à l'esprit pour un univers de Fantasy "africaine".
Pour être franc, j'ai apprécié le cycle d'Imaro mais sans plus. Certains en ont fait trop vite le "Conan noir" et il y a quand-même de la marge entre le barbare cimmérien et le guerrier Ilyassai et entre leurs univers respectifs. Mais Imaro reste à lire et relire, c'est quand-même énorme et ça a le mérite de proposer un univers Fantasy inhabituel, original, inattendu. On pourrait certes penser que je me suis inspiré de Pomphis pour le personnage de Taïta, le scribe pygmée d'Alshaya mais ce dernier est en fait inspiré de Wilbur Smith (à qui je voulais rendre hommage) avec Le dieu fleuve et Le septième papyrus.

Hier, j'ai pris les tambours de Shamanka