La série Science-Fiction... :o

Je voulais créer ce petit topic, pour y référencer avec votre aide les livres Gallimard de type science fiction.
Il est bien dommage qu'il n'y ai pas une série uniquement créer pour ce thème.
Je ne sais pas si ce topic sera très utile, mais peut être cela permettra de mieux s'y retrouver.

Voici ceux dont je suis un peu prêt certain:

la galaxie tragique
les mercenaire de l'espace
rendez vous avec la MORT
la planète rebelle
la grande menace robot
le justicier de l'univers
cœur de glace

Le chasseur des étoiles.

La série "Le Challenge des Etoiles"

Dans la s.-f. post-apo, il y a Le Combattant de l'autoroute. Et Cœur de glace n'est pas un Gallimard à ma connaissance.

"Les trafiquants de Kelter" ( )

Le steampunk est considéré comme de la SF (on y trouve des robots) ? Et qui dit SF dit obligatoirement "Espace" ? Si oui rdv avec la mort n'est pas un livre de SF.

D'une manière générale, j'aime la SF, mais je n'en suis pas très fan quand il s'agit de ldvelh, je trouve que ça a moins de charme.

Coeur de glace est de la série destin donc oui c'est bien un Galimard mais il a été réédité chez Megara, il n'était jamais sortie en france de toutes façon.

SF c'est large, comme terme, je ne sais pas pour le combattant de l'autoroute et pour rendez vous avec la mort vu que je ne connais pas ces livres du tout (méchant otp? non merci :p)

Kinornew a écrit:

Le steampunk est considéré comme de la SF (on y trouve des robots) ? Et qui dit SF dit obligatoirement "Espace" ? Si oui rdv avec la mort n'est pas un livre de SF.

Le terme steampunk désigne de la s.-f. avec une technologie à base de machines à vapeur et de poudre à canon ; donc du post-Jules-Verne. Rendez-vous avec la M.O.R.T. n'est donc pas du steampunk, mais du, euh, « super-héroïque », on pourrait même sans doute utiliser le terme comics : bien qu'à l'origine le terme désigne des bandes dessinées (comic strips), maintenant il est utilisé pur désigner les univers fictionnels dérivés desdites BD (c'est ainsi qu'on ne parle quasiement pas de BD aux Comic Con, mais plus de films, séries et cosplay).

Sur le terme s.-f., je ne sais pas s'il y a une définition adoptée par la majorité ; je dirai personnellement que ça désignes des univers dans lesquels la technologie permet des choses impossibles dans notre monde réel actuel. Ça inclue donc diverses anticipations (événements qui se passent dans le futur), le space opera (qui se passe parfois dans le passé, « il y a longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine », mais dans un « futur technologique »), du rétrofuturisme (steampunk par exemple), les super-héros à partir du moment où ça dérive de la technologie (mutations induites par la technologie comme pour l'Araignée/Spiderman, Hulk ou les 4 Fantastiques, gadgets comme pour Batman ou Iron Man).

La limite avec la fantasy (= le merveilleux) est mince, en particulier en raison du fait qu'une technologie avancée apparaît comme une magie (disait Arthur C. Clarke je crois), et de croisements de type science fantasy. Les Nains de Bor sont des inclusions de type steampunk dans de l'heroic fantasy, le chaos de Warhammer 40K sont des inclusions de fantasy dans de la s.-f.

On peut donc ajouter à la liste steampunk le maître des tempêtes de Green (à noter que Green a ecrit 8 romans dans la série "Pax Britannia" pour le coup complètement steampunk). Pour rdv avec la mort, je ne le classais bien évidemment pas steampunk, mais pas non plus SF. Bien vu pour l'intrusion du steampunk dans Warhammer avec les nains de Bor , leurs coupes de punk et leurs sacrées machines (ah le terrible "roule-mort" nain dans Blood bowl...).

Le JDR steampunk par excellence reste Shadowrun.

Kinornew a écrit:

Le JDR steampunk par excellence reste Shadowrun.

Je le classerai plutôt dans le science-fantasy, ou le cyber-fantasy (puisque c'est un mélange de cyberpunk et de fantasy). La technologie n'est pas à base de machines à vapeur et de poudre noire.

En JdR steampunk, ça serait plutôt Aventures Extraordinaires & Machinations Infernales (SimulacreS, Tristan Lhomme et Pierre Rosenthal, 1990), Deadlands (Shane Lacy Hensley, 1996, qui serait plutôt du western fantasy à la réflexion) ou City Hall (Laurent Devernay, 2014), Château Falkenstein ( Mike Pondsmith, 1994), Space 1889 (Franck A. Chadwick, 1988) ou Ecryme (Mathieu Gaborit et Guillaume Vincent, 1994).

Pour les livres-jeux steampunk, il y a bien sûr la BDVEH Les magiciens du fer chez Makaka (Cetrix, ill. Yuio, 2014).

Le truc c'est que "cyberpunk" + "fantasy" = steampunk. C'est un univers qui fait se cotoyer magie elfique ("fantasy") et technologie ("robotique") sans soucis. Et, si, les "machines" à vapeur font partie de cet univers. D'ailleurs, "steam" en anglais signifie...."vapeur"....

A vouloir faire trop compliqué après, on ne s' y retrouve plus.

Karas a écrit:

Coeur de glace est de la série destin donc oui c'est bien un Galimard mais il a été réédité chez Megara, il n'était jamais sortie en france de toutes façon.

SF c'est large, comme terme, je ne sais pas pour le combattant de l'autoroute et pour rendez vous avec la mort vu que je ne connais pas ces livres du tout (méchant otp? non merci :p)

"Le Combattant de l'Autoroute" est un des rares LDVELH post-apocalyptique. Un genre dont je raffole.

Peut-être pourrait-on parlé de sous-genre de la SF ? Mais on chicane là : c'est un bon LDVELH pour ceux qui veulent se replonger dans un univers proche de Mad Max.

Si proche qu'on y rencontre :

Spoiler:

Kinornew a écrit:

Le truc c'est que "cyberpunk" + "fantasy" = steampunk. C'est un univers qui fait se cotoyer magie elfique ("fantasy") et technologie ("robotique") sans soucis. Et, si, les "machines" à vapeur font partie de cet univers. D'ailleurs,  "steam" en anglais signifie...."vapeur"....

Dans Shadowrun, l'irruption du fantastique commence en 2050, donc longtemps après le déclin de la machine à vapeur, il me semble. Un peu comme Rifts (Kevin Siembieda, 1990) paru à la même époque

Bien que l'on puisse envisager un croisement entre cyberpunk et steampunk, les deux styles sont relativement incompatibles : deux des composantes principales du cyberpunk sont un réseau informatique mondiale (la matrice) et les implants humain (on dirait le transhumanisme de nos jours), choses relativement incompatibles avec du mid-tech.

Pour moi, à la base, le Steampunk reste avant tout orienté "fin XIXème-Ere Victorienne". C'est un monde de trains à vapeur, de machines, d'explorateurs, les premiers appareils photos sur pied, le télégraphe, les premiers téléphones, la Révolution industrielle... C'est un univers de voyages, d'exploration, le Nautilus, Jules Verne, les scientifiques... Une époque, une atmosphère très particulière, celle où un passé souvent encore très rigoriste côtoie un progrès technique qui semble permettre tous les rêves, tous les possibles.
J'ai plus de mal avec des éléments Steampunk dans un univers Fantasy ou Heroic Fantasy, ou alors vraiment à petite dose.

La SF ? Pour beaucoup, c'est tout de suite les vaisseaux spatiaux, les déluges de lasers et les planètes lointaines, ce qui est en fait le Space Opera, genre Star Wars.
Mais à côté, il y a, plus proche de nous d'une certaine manière, le Cyberpunk et surtout l'Anticipation qui proposent le monde, notre monde, tel qu'il pourrait être dans un futur proche. A ce titre, Le combattant de l'autoroute est pour moi de l'Anticipation, au même titre que des œuvres comme La planète des singes ou un film comme Soleil vert.

@cdang: on trouve de la magie et des implants robotiques chez les orks dans warhammer 40000. Cet univers n'est pourtant pas qualifié de cyberpunk mais de SF.

Sans être un grand connaisseur, je dirais que la définition de Steampunk de Voyageur Solitaire me parle vraiment.
Ce terme me fait directement penser à 20 000 lieux sous les mers, ce qu'on peut aussi appeler du rétro futur (j'adore!), et j'aime bien les rouages partout, les mécanismes très compliqué, archaïque, pour parfois un petit effet de rien du tout(par exemple dans retour vers le futur 3, doc à une machine immense dans son atelier de ferrailleur, qui sert juste à faire des glaçons)
Donc c'est bien de la sf? on est d'accord? mais ne partons pas dans le délire et le mélange, je dirais simplement la sf pour une histoire où la technologie fait parti de l'histoire, et le monde en dépend d'une certaine façon (on peut y classer le post apocalyptique je crois), c'est au sens large et on reste sur des ldvelh.

Mine de rien mon topic que je croyais inutile ne l'est pas temps que ça? je suis le premier étonné!

Sorcier ! a écrit:

"Le Combattant de l'Autoroute" est un des rares LDVELH post-apocalyptique. Un genre dont je raffole.

Il est OTP? il est bien? je vais me renseigner dessus, je ne sais pas trop si j'aime ce style en fait, trop inconnu pour moi (peut-être un futur échange :p)

De mémoire, car ce sont des souvenirs qui remontent à loin, je crois me souvenir qu'il s'agit d'un OTP à la difficulté élevée car trouver des bidons d'essence était particulièrement ardu.

Pour chicaner un peu, le Rétro-Futur est plus tourné vers les années 1940 à 1970. Comme le Steampunk, c'est une vision de ce que l'époque aurait pu être, mais l'esthétique n'est pas la même, c'est un genre plus orienté vers l'Amérique des années 1950/60 et des Trente Glorieuses :



En musique, le Rétro Futur est plus orienté vers le Charleston, le Jazz ou le Swing des années 1940, réorchestré de manière "expérimentale". On parle aussi d'Electro Swing pour ce genre.

On peut également signaler un genre encore assez marginal, le Steamfunk :



Il s'agit de Steampunk, mais écrit, conçu, à l'attention de la communauté noire ou afro-américaine. Les histoires se passent généralement dans les USA de la Guerre de Sécession ou du Far West, genre Les mystères de l'Ouest ou dans l'Afrique coloniale, sauf que tous les héros et héroïnes sont noirs, que les évènements sont vus du côté des gens de couleur, le tout souvent agrémenté d'une touche de Vaudou ou de religion païenne ou animiste.
Le mouvement est encore marginal, mais aux USA, il a déjà ses écrivains et artistes. On y trouve des auteurs comme Charles Saunders qui a créé le personnage d'Imaro, "le Conan noir", premier héros d'Heroic Fantasy noir.

Kinornew a écrit:

@cdang: on trouve de la magie et des implants robotiques chez les orks dans warhammer 40000. Cet univers n'est pourtant pas qualifié de cyberpunk mais de SF.

Oui, sans doute car il n'y a qu'un seul des trois éléments caractéristiques du cyberpunk.

Karas a écrit:

Mine de rien mon topic que je croyais inutile ne l'est pas temps que ça? je suis le premier étonné!

les problèmes d'étiquettes sont courants dans l'art.

On pourrait se dire que ce sont de vaines querelles, que l'important est le plaisir de la lecture. C'est vrai, mais : d'une part, le cerveau humain est câblé pour catégoriser, c'est ce qui fait l'efficacité du traitement de l'information et de la mémoire ; par exemple, dans une image, le cerveau ne prend pas les impulsions de chaque neurone (pixel), mais traite des formes générales (on reconnaît une personne dans la foule sans détailler chaque détail du visage, et parfois on se trompe, c'est le défaut qui va avec l'avantage).

Ensuite, certains sont attirés par tel ou tel style d'univers (même si on peut douter de la pertinence de l'affaire, c'est souvent plus le type d'aventure ou le style narratif caractéristique qui attire), alors autant que les choses soient un minimum identifiées.

En effet, le rétro-futur c'est très années 50 à 80(enfin 40, 70 si on veut être plus précis) je dirais alors que le Steampunk c'est plutôt fin 19 ème début 20 ème. Au passage, j'adore le genre d'image que tu as mis Voyageur Solitaire.
Le Steamfunk je ne connaissais pas mais bizarrement ça me dit quelque chose, ce ne serait pas ce genre qu'on peut retrouver, voir influencé par la Nouvelle-Orléans?

Il n'existe pas de ldvelh qui soit vraiment Streampunk ou rétro futur? (j'aime bien, par contre post apocalyptique ça ne m'a jamais vraiment parlé)

Le Steamfunk est un mouvement difficile à définir...

Copie du topic consacré à ce sujet sur mon forum :

Mouvement relativement récent et encore méconnu, le Steamfunk se définit comme un univers Steampunk de culture majoritairement noire, où se retrouvent des éléments de la blackploitation, de la SF, de la culture et mythologie africaine. Le mouvement va plus loin qu'un simple "Steampunk noir", l'univers est souvent en rapport avec deux mondes précis : l'Afrique coloniale transposée dans le Steampunk ou le sud des Etats-Unis dans la période de la guerre de Sécession, genre Django Unchained, l'ensemble vu du point de vue de la communauté noire. Il s'agit donc d'une relecture du Steampunk, un Steampunk raconté et vécu sous une perspective aux racines africaines ou afro-américaines.

Pour beaucoup de ses auteurs et artistes, le Steamfunk serait une réaction à l'encontre d'un Steampunk majoritairement vu sous un angle "colonialiste" et "impérialiste" où la culture occidentale s'avère dominante. Ces auteurs noirs ont donc repris les schémas du Steampunk en les modifiant pour créer un nouveau genre où l'esprit, la culture et l'esthétisme "black" seraient prépondérants.

Parmi ces écrivains, citons Valjeanne Jeffers, Milton Davis, Maurice Broaddus, NK Jemisin, Malon Edwards ou encore Balogun. Ce dernier est un écrivain, scénariste et producteur, considéré comme l'un des fers de lance du mouvement. C'est d'ailleurs en tombant sur son site officiel (complètement au pif...) que j'ai découvert ce mouvement. On lui doit Moses : The Chronicles of Harriet Tubman, Once upon a time in Afrika (plus considéré comme "Sword and Soul"), des nouvelles sur les arts martiaux africains (dont notre homme est fervent adepte)...
Milton Davis a lui écrit Rite of passage et Ngolo.
Valjeanne Jeffers est quant à elle l'auteur de la saga de SF Immortal qui comprend : Immortal, Immortal II: The Time of Legend, Immortal III: Stealer of Souls et Immortal IV: Collision of Worlds.

Le mouvement semble encore largement "underground" et confidentiel (beaucoup de ces oeuvres se trouvent principalement par le biais du Net) mais pourvu d'une vitalité incontestable. Citons enfin Charles Saunders, considéré comme un inspirateur du mouvement, étant le premier écrivain à avoir imposé un héros noir, Imaro (Il a d'ailleurs écrit la préface de Once upon a time in Afrika).

cdang a écrit:

[...]

La limite avec la fantasy (= le merveilleux) est mince, en particulier en raison du fait qu'une technologie avancée apparaît comme une magie (disait Arthur C. Clarke je crois), et de croisements de type science fantasy. Les Nains de Bor sont des inclusions de type steampunk dans de l'heroic fantasy, le chaos de Warhammer 40K sont des inclusions de fantasy dans de la s.-f.

Et la limite peut varier dans le temps en fonction des avancées technologiques du monde réel. Par exemple, le roman Héliopolis d'Ernst Jünger (1949) avait été rattaché à la SF en raison de voyages dans l'espace mais les smartphones qu'utilisaient les personnages étaient considérés comme des objets magiques par les lecteurs.