Colloques universitaires sur les jeux de rôle

Bonjour,

il n'aura pas échappé à certains que le JdR fête ses 40 ans. Depuis une quinzaine d'années s'est développée une activité universitaire sur le JdR (en particulier en France : travaux de Laurent Trémel et d'Olivier Caïra en sociologie, travaux d'Isabelle Périer et de Coralie David en littérature comparée), et de manière plus générale sur le game design.

Les universités de Paris 3 et Paris 13 organisent du 12 au 14 juin un colloque : communications et tables rondes le vendredi 12 (campus de Villetaneuse) et le samedi 13 (Censier, 5e), et convention le dimanche 14.

PROGRAMME

Vendredi 12 juin, La Chaufferie, Université Paris 13

9h30-10h00 : Accueil et ouverture

Le JdR entre art et média

10h00-10h30 : Sébastien Delfino "Le Jeu de Rôle n'est pas un art, c'est un média…"

10h30-11h00 : Thomas Munier "Le jeu de rôle est-il le dixième art ?"

11h00-11h20 : Pause

Livre et dés

11h20-11h50 : Isabelle Périer "Le Livre de base de JdR : du mode d’emploi au support de rêverie"

11h50-12h20 : Christophe Dang Ngoc Chan "Le hasard dans les jeux de rôle : pourquoi, comment ?"

12h20-14h00 : Repas

Intercréativité

14h00-14h30 : Coralie David "Structures, développements et appropriations des univers de jeux de rôle : de l’intégration à l’intercréativité"

14h30-15h00 : Jérôme Larré "De la mise en intrigue à la mise en jeu : tensions et incertitudes en jeu de rôle"

15h00-15h20 : Pause

Univers

15h20-15h50 :  Olivier Caira "Jusqu’où peut-­on changer le monde ? Gérer l’impact à grande échelle des actions en jeu de rôle"

15h50-16h20 : Pierre Cuvelier "Les jeux de rôle sur la mythologie grecque : entre péplum et Histoire"

16h20-16h40 : Pause

Pratiques et usages

16h40-17h10 :  Anne Kustritz "Fan Fiction as Role Playing Game: Ludic Narrative and Transmedia Play"

17h10-18h40 : Table ronde sur les pratiques et usages en JdR avec Mélisande de Lassence (Opale Rôliste), David Peyron (à confirmer), David Robert (FFJDR) et Sanne Stijve

19h30 : Rencontre-dédicace avec les auteurs des Ateliers Imaginaires (Vivien Féasson, Fabien Hildwein, Frédéric Sintes,  Adrien Cahuzac, …)  à la librairie Charybde


Samedi 13 juin, Amphi D02, Université Paris 3

Joueurs et personnages

09h30-10h00 : Frédéric Ferro "Personnage et Personnalité"

10h00-10h30 : Matthias Guyot "Théorie SICE pour une représentation des pratiques par les centres d’intérêt"

10h30-10h50 : Pause

Scénario

10h50-11h10 :  Bastien Wauthoz "Perfectionnez vos scénarios avec des outils adaptés"

11h10-11h40 : Xavier de Canteloube "Le scénario de jeu de rôle : changer de paradigme et replacer les personnages au cœur de l’action"

11h40-13h30 : Repas

Game design

13h30-14h00 :  Fabien Hildwein "Mettre le Vide fertile au service des créateurs"

14h00-14h30 :  Sintes "Fonction et potentiel des ​mécaniques​ en jeu de rôle"

14h30-14h50 : Pause

Autour des auteurs

14h50-15h20 : Anne Richard-Davoust "Comment penser la notion d’auteur dans le cadre d’un jeu de rôle ?"

15h20-15h50 : Jérôme Bianquis "Comment conserver le JDR et la mémoire du JDR"

15h50-16h10 : Pause

16h10-17h40 : Table ronde sur "Comment rêver le jeu de rôle à présent ?" avec Sébastien Célerin, Vivien Féasson, Le Grümph et Mathieu Hemery  

17h40-18h00 : Clôture

18h30-20h00 : Rencontre-dédicace avec Jérôme Larré et Le Grümph à la boutique Starplayer


Dimanche 15 juin, Dernier Bar Avant La Fin Du Monde

À partir de 10h, parties avec Le Grümph, Fabien Hildwein, Jérôme Larré, Thomas Munier, Bastien Wauthoz, etc.

http://transmedia.hypotheses.org/187
https://www.facebook.com/colloquejdr

Les suites du colloque :

• il y a eu des live-twitt : #colloquejdr et #jejdr ;
  
• roliste.tv a publié un compte-rendu ;
  
• Les Chroniques d'Altarides ont commencées à publier les transparents de présentation et l'enregistement sonore des conférences sur Cendrones ;
  
• les vidéos sont en cours de montage, mais il y a du boulot ;
  
• les actes du congrès devraient être publiés chez Garnier ; Jeu de rôle magazine devrait aussi publier un compte-rendu (et il y aura aussi sans doute un truc dans Casus, Damien Coltice étant présent).
  

Compte-rendu du colloque page trois du F!x de Di6dent.

L'enregistrement audio de la soirée « Jeu de rôle et littérature », organisée dans le cadre du colloque (12/60/2015 à la librairie Charybde), a été mis à disposition Toi-tube

Les vidéos des conférences sont dispo ici :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL9SOLKoGjbeozbTexMmeTqpmGNZfLpFws

Un certain nombre d'interventions (dont la mienne) ont été perdues suite à un changement de personnel, c'est des choses qui arrivent. Une vidéo numérique est bien plus facile à monte qu'une bande, mais aussi bien plus facile à supprimer…

cdang a écrit:

Un certain nombre d'interventions (dont la mienne) ont été perdues suite à un changement de personnel, c'est des choses qui arrivent. Une vidéo numérique est bien plus facile à monte qu'une bande, mais aussi bien plus facile à supprimer…

à propos de supprimer, il me faudrait les noms, prénoms, et adresses des fautifs. Tu me contactes comme d'hab...

Pas de problème. Ce que j'aime bien avec toi, c'est que tu travailles proprement ; pas besoin de passer des heures à laver derrière comme avec certains autres.

« Jeu de rôle : engagements et résistances »

Les communications pourront aborder les problématiques suivantes (liste non exhaustive) dans lesquelles les notions d’engagement et de résistances se déclinent sous diverses formes :

• À quoi sommes-nous engagés lors d’une partie de jeu de rôle ? Quelles sont les formes de résistances de la part des joueurs ? Quelles ont été les évolutions depuis 1974 ? […]
  
• Comment le jeu de rôle arrive-t-il à nous engager dans des expériences mentales parfois bien différentes de notre quotidien ? […]
  
• Existe-il des jeux de rôle engagés qui véhiculent des idéologies politiques, des critiques sociales, des réflexions sur le monde, l’humain, l’histoire, les sociétés, la guerre, etc. ? Si oui, pourquoi, dans quels buts, pour quels publics et pour quels résultats ? Comment cet engagement se traduit-il en termes de game design, de récit, de support (livre, illustrations, etc.) et de stratégie de diffusion et de distribution ? Quelles ont été les grandes évolutions de ce point de vue ? Existe-t-il des résistances à des thématiques particulières en jeu de rôle (historique, science-fiction, etc.) ? Si oui, quelles en seraient les raisons ?
  
• Quelles sont les formes d’engagement dans les jeux de rôle dédiés à l’initiation et les jeux de rôle éducatifs ? Quelles sont les contraintes particulières à ces jeux (notamment lorsqu’ils s’adressent à un large public ou à un public d’enfants ou d’adolescents) ? Quelles formes prennent la pédagogie et la vulgarisation scientifique/historique dans les jeux de rôle ?
  
• Comment un jeu de rôle, un scénario, une campagne parviennent-ils à amener un groupe de personnages à s’engager dans l’histoire et à faire prévaloir l’intérêt du groupe sur l’individu ? […]
  
• Comment un système de jeu de rôle engage-t-il les joueurs à suivre un certain comportement (alignement, expérience, récompenses, punitions, vide fertile, etc.) ? Comment permet-il au meneur de gérer l’adversité, l’initiative d’une action ou d’un combat ? Quelles ont été les évolutions des systèmes sur ces aspects depuis 1974 ?
  
• De nombreux jeux de rôle mettent en avant des figures classiques engagées dans une lutte personnelle ou collective telles le résistant, le justicier, le journaliste, le paria, etc., ou des personnages engagés par un groupe ou une organisation (mercenaires). Comment s’expliquent de tels invariants ? Comment les personnages donnent-ils un sens à leur « existence » par leurs choix et leurs actes (engagement au sens de l’existentialisme) ? […]
  
• Quelles sont les formes d’engagement au sein de la communauté rôliste ou auprès du large public : édition, associations, fédérations, médias spécialisés (mook, journal, podcast, blog, etc.), Licence Creative Commons, choix de la gratuité, etc.
  

Les propositions de communication d’une page environ devront être accompagnées d’une mini-biographie ou, en guise de biographie, d’une feuille de personnage tirée du jeu de votre choix. Elles doivent être envoyées avant le 31 mars 2017 à l’adresse mail suivante :

colloquejdr@gmail.com

Comité scientifique : Danièle André, Vincent Berry, Olivier Caïra, Pierre Cuvelier, Sébastien Célerin, Coralie David, Willy Favre, Julien Heylbroeck, Jérôme Larré, John Grümph, Isabelle Périer, Alban Quadrat, Olivier Servais, Frédéric Sintes, Vinciane Zabban.

Comité d’organisation : Danièle André, Vincent Berry, Alban Quadrat.

http://www.tartofrez.com/conference-jdr-a-paris-xiii-appel-a-textes/

Bon, ça y est, j'ai envoyé ma proposition de communication : « Les livres-jeux, un engagement à créativité limitée ? »

D'ailleurs, je vais faire appel à vos contributions. La structure globale du papier est déjà fixée (j'ai envoyé un résumé de 2 p. au comité d'organisation) mais vous pouvez me permettre d'affiner mon argumentation. Notez qu'au cas où je serai sélectionné, je ne toucherai pas d'argent (les confs ne sont pas payées, même pas le billet de train, seul le repas au RU est offert) et je créditerai les personnes ayant contribué (sous leurs vrais noms ou leurs pseudos, au choix) lors de la conf.

Dans un premier temps, lorsque vous lisez le titre « Les livres-jeux, un engagement à créativité limitée ? », que cela vous-évoque-t-il ?

cdang a écrit:

Les propositions de communication d’une page environ devront être accompagnées d’une mini-biographie ou, en guise de biographie, d’une feuille de personnage tirée du jeu de votre choix. Elles doivent être envoyées avant le 31 mars 2017 à l’adresse mail suivante :

Tu n'es pas hors délai ???

cdang a écrit:

Dans un premier temps, lorsque vous lisez le titre « Les livres-jeux, un engagement à créativité limitée ? », que cela vous-évoque-t-il ?

1) ça m'évoque que l'engagement va être réduit, simplifié. Honnêtement c'est peut-être ton idée à faire passer, mais je trouve le titre mal choisi : mettre créativité "limitée" dans le titre, c'est véhiculer dès le départ une idée négative : "je vous préviens, y a de l'engagement, mais pas beaucoup." Je trouve que tu te savonnes la planche.
2) livre-jeux est pour moi un terme qui englobe les livres dont vous êtes le héros, alors que "dont vous êtes le héros" est beaucoup plus parlant. En terme de com, j'aurai mis qqchose du genre :
"Les livres-jeux, un engagement dont vous êtes le héros ?"
De +, sur un sujet sur l'engagement et la résistance, se priver du terme "héros" me semble fort dommage.

VIK a écrit:

Tu n'es pas hors délai ???

Ils ont fait une petite rallonge

VIK a écrit:

cdang a écrit:

Dans un premier temps, lorsque vous lisez le titre « Les livres-jeux, un engagement à créativité limitée ? », que cela vous-évoque-t-il ?

1) ça m'évoque que l'engagement va être réduit, simplifié. Honnêtement c'est peut-être ton idée à faire passer, mais je trouve le titre mal choisi : mettre créativité "limitée" dans le titre, c'est véhiculer dès le départ une idée négative : "je vous préviens, y a de l'engagement, mais pas beaucoup." Je trouve que tu te savonnes la planche.

Hé hé, c'est volontairement provocateur, mais je m'expliquerai plus tard. Pour l'instant, je veux avoir de nouvelles opinions donc je ne veux pas brider les intervenants.

cdang a écrit:

2) livre-jeux est pour moi un terme qui englobe les livres dont vous êtes le héros, alors que "dont vous êtes le héros" est beaucoup plus parlant. En terme de com, j'aurai mis qqchose du genre :
"Les livres-jeux, un engagement dont vous êtes le héros ?"
De +, sur un sujet sur l'engagement et la résistance, se priver du terme "héros" me semble fort dommage.

Sur le dernier point c'est pas faux. Sur le premier point :
[list]
La comm' dans le sens promotion, je m'en fous, c'est un colloque universitaire ; et sur ce point, je suis plus que frileux d'utiliser une marque déposée pour désigner un concept (même si la marque déposée est « un livre dont vous êtes le héros » et que la partie « dont vous êtes le héros » seule est a priori du domaine public). Mais je comprend bien ton point de vue et c'est vrai que pour une conférence de type salon, c'est un titre très pertinent.

Pour intituler un article, à visée non commerciale, il n'y a aucun soucis de copyright sur le dvelh
D'ailleurs d'autres ont fait des pubs (affiche dans le métro par ex.) :
Le parc d'attraction dont v e l h ...

Finalement j'apporterai quand même une nuance : les livres dont vous êtes leS héros :
1) Pas sûr qu'ils aient déposé le pluriel
2) ça laisse la place à l'héroïne et aux femmes, sous représentées dans ce sous-genre littéraire.

VIK a écrit:

Pour intituler un article, à visée non commerciale, il n'y a aucun soucis de copyright sur le dvelh

Ce n'est pas pour moi un soucis de droits d'auteur mais un soucis d'indépendance intellectuelle.

Dans le cadre d'un essai, je me refuse de lier une notion générale à une marque commerciale.

VIK a écrit:

D'ailleurs d'autres ont fait des pubs (affiche dans le métro par ex.) :
Le parc d'attraction dont v e l h ...

oui, c'est bien ce que j'écrivais :

cdang a écrit:

la partie « dont vous êtes le héros » seule est a priori du domaine public

VIK a écrit:

2) ça laisse la place à l'héroïne et aux femmes, sous représentées dans ce sous-genre littéraire.

C'est justement un des points abordés dans ma proposition de comm' : contrairement à un roman où l'identification passe par une description assez précise du personnage, dans le cas des livres-jeux, l'identification passe au contraire en général* par sa transparence qui laisse le doute sur tout : âge, sexe…
cf. par exemple Kinornew qui s'imaginait incarner un enfant
https://www.la-taverne-des-aventuriers.com/t5760-incarner-un-perso-d-enfant#214415
ou bien VS pour qui le fait que Loup Solitaire soit trop bien décrit empêche l'identification (pas de message sous la main, mais je ne désespère pas d'en retrouver un ^_^).

Mais le français souffre du fait que l'indétermination passe par le masculin (et puis, disons-le, les auteurs masculins ont très certainement imaginé que leur aventurier était un homme).

Tiens, appel aux contributrices du forum : quand vous jouez, imaginez-vous que votre personnage est un femme ? L'écriture au masculin est-elle un frein à l'identification ?

* à quelques exceptions près comme les deux Loups (Solitaire et * Ardent) ou bien Pip.

Bon, pas de réaction à ma première question.

J'élargi : quels sont les éléments qui favorisent votre entrée dans un LDVELH ?

Le terme « entrée » est à prendre au sens large : immersion (s'y croire), être captivé par le jeu (avoir envie de continuer, de recommencer) ?..

Je pense avoir déjà répondu un peu partout sur le forum et que tu connais déjà mes points de vue.
Je préfèrerai que d'autres te répondent pour donner leur avis pour enrichir le débat.
Néanmoins en ce qui me concerne, en court résumé :

immersion : c'est multifactoriel.

1) Déjà, il faut des § d'une certaine longueur minimum, avec un petit côté littéraire minimal.

2) + facile pour moi d'avoir envie de continuer et de progresser sur une courte saga qui se suit, avec évolution du héros d'un tome à l'autre, avec des bonus à récolter (typiquement, des compétences).
Ex : Saga 1à5 LS, 1à5 VdT, Sorcellerie, etc.
Bien sûr, cela sous-tend que l'objectif est jouable et atteignable (et j'ai d'autant + envie de le faire si ce sont les bonus à récolter et l'évolution du héros qui vont rendre faisable l'objectif), donc :

3) jouabilité

4) un héros si possible typé ! Et oui, c'est paradoxal, mais je trouve l'immersion + réussie si le héros à camper est bien typé et spécifique, plutôt qu'un aventurier banal lambda anonyme vu et revu. Donc des compétences à choisir de Ninja, de Voleur dans quelques ldvelhs, de Mage, de Chasseur de Démons dans la VDD me donnent l'impression de pouvoir customiser et m'approprier le héros, tout en offrant une rejouabilité.
Donc pour moi, + le héros est typé dans sa classe, mieux c'est. Si je prend un exemple extrême, Loup*Ardent, on s'immerge bien dans le personnage du premier tome, malgré deux erreurs à ne pas reproduire :
règles infâmes et injouables, et emploi de la 3è personne au lieu du VOUS.
D'ailleurs, je remarque que lorsque notre barbare devient également sorcier, ça ne me plaît plus du tout (perte du concept du perso, inflation de pouvoirs), de même que lorsqu' Loup Solitaire croule sous les superpouvoirs.

Dans les trucs à ne PAS faire, qui pour moi tuent l'immersion :

1) l'humour. Cela dépend du contexte, mais c'est hyper casse-gueule. Quête du Graal, j'ai toujours eu l'impression que mon immersion de héros était empêchée par l'humour de Brennan. Un peu comme dans ces Défis de l'Histoire où tu es dans la Grèce ou Rome antiques et tu croises de la technologie moderne : cf Mel Brooks dans la Folle Histoire du Monde, avec son auto-radio.

2) ne pas proposer des choix logiques vu le contexte : se retrouver à choisir en bas de § entre la peste et le choléra, alors qu'il existe des alternatives logiques et vraisemblables, donc être obligé de devoir choisir quelque chose que l'on n'aurait jamais fait, m'énerve et gêne mon immersion.

J'ai d'autres réflexions mais celles-ci devraient suffire pour l'instant...

Merci Vik, c'est exactement le genre de contribution que je recherche.

De rien. Tu devrais tentez votre chance sur RDV1 en mettant un lien vers ce sujet sur la Taverne, je pense que tu aurais davantage de réponses.

J'ai aussi posé la question là-bas, mais comme je n'y ai pas accès du taff, je ne suis pas aussi réactif. Donc là-bas on en est à la 1re étape (« Ohé c'est quoi ce titre de merde ») mais effectivement il y a plus de contributrices et contributeurs.

Bon, j'ai le plaisir de vous annoncer que ma contribution a été retenue.

N'hésitez pas à vous exprimer sur le sujet afin d'alimenter mon exposé.

Je ne sais pas si c'est pertinent (car sur le jeu vidéo), mais cela peut vous intéresser : http://www.numerama.com/pop-culture/255212-le-jeu-video-est-il-vraiment-meilleur-sans-narration.html

Bravo, cdang !

linflas a écrit:

Je ne sais pas si c'est pertinent (car sur le jeu vidéo), mais cela peut vous intéresser : http://www.numerama.com/pop-culture/255212-le-jeu-video-est-il-vraiment-meilleur-sans-narration.html

Je vais regarder ça. Le fait que ça parle de JV n'est pas rédhibitoire, il y a plein d'idées à recycler en général (cf. ce que j'ai fait avec le Caïra). Mais au pire, je garde ça pour le fil Littérature ergodique.

Merci

Félicitations cdang !
Tiens-moi au jus si je peux contribuer à t'aider...

VIK a écrit:

Tiens-moi au jus si je peux contribuer à t'aider...

Bin tiens, comme t'es le seul à avoir lu Kim Newman, tu pourrais me donner ton point de vue sur ce bouquin par rapport au thème imposé ?

En particulier comment se passe l'immersion (l'engagement du lecteur dans l'histoire). Je pense en particulier à ce que tu dis dans ta critique

VIK a écrit:

'on a souvent l'impression de ne pas avoir d'emprise sur le destin de Keith, et qu'une fois le choix fait, nous devenons spectateur passif d'un destin inéluctable.
[…]
Cette immersion est encore plus dure car parfois, le résumé d'une vie se fait au cours d'un dialogue, sans points de repères préalables.

Te sens-tu engagé d'ans l'histoire en tant que protagoniste ? Te sens-tu engagé dans la construction du récit en tant qu'auteur secondaire ? ce genre de choses.