Nos amies montures

Dans pas mal de gamebooks le héros chevauche, entretient une certaine relation amicale avec sa monture. L'impact des destriers est-il suffisamment bien exploité dans nos chers livres-jeux ? Quelques-uns voient bien des chevaux mériter des petits noms par héros ^^

Dans la Marque du Samouraï bonne surprise la relation courte avec Shiro coursier retrouvé après un long temps par le héros ; le cheval est le chef d'une lutte originale : § 367 il ne put supporter de voir les terres où vivaient ses frères chevaux accaparées par des humains toujours désireux d'accroître leurs surfaces de culture. Depuis lors, il livre une guerre sans merci aux serviteurs de ce seigneur irrespectueux des règles d'équilibre de la nature.

J'ai été abusé par le titre: je pensais naïvement qu'il allait s'agit d'un topic sur l'utilité des lunettes dans les LDVELH...

Dans Loup Solitaire, un riche marchand de Casiorn nous offre une magnifique jument très endurante et rapide (mais j'ai oublié le nom).

Dans les Chevaliers du Destin, on a un cheval -Flamboyant-, et la compétence Equitation, d'ailleurs statistiquement inbdispensable.

Dans des Histoire à Jouer différents types de montures sont accessibles dans Mousquetaire du Roi (HJ 3), Manuscrit Mystérieux (HJ 5), ayant dans le HJ 3 une capacité monture je me souviens qui sert pour distancer des poursuivants à cheval d'où l'importance d'avoir un bon canasson ^_^

Pour Loup Solitaire, il possède Tempête, un "superbe étalon slovarien" offert par le Grand Electeur Manatine du Palmyrion "en remerciement du rôle crucial que vous avez joué dans la déroute des Druides de Cener". Il pense le prendre pour rejoindre la cour de Khadarian dans L'héritage de Vashna, mais y renonce sur les conseils de Rimoah pour prendre une autre monture, Rôdeur.

Dans un autre bouquin, il y a un cheval assez extraordinaire, Cyclone je crois, qu'on chevauche un moment pour rejoindre une destination. Il est dit qu'on manque tomber de la selle quand il s'élance, tant sa puissance est grande. Un cheval à peine fatigué par la longue route et que l'on abandonne à regret une fois arrivé. Je sais plus dans quel bouquin c'est, à vérifier...

"La porte d'Ombre". C'est Gwynian qui nous le donne je crois.

L'avantage du cheval...c'est que le héro est installé sur un stock de nourriture...si son sac est vide et qu'il n'a plus rien à manger hop, un bon coup d'épée dans le canasson, il le découpe en steaks qu'il fera ensuite cuire sur un bon feu de bois...

Spoiler:

Spoiler:

Dans La Crypte du Sorcier, tome 26 des DF, à un § de combat contre trois Caméléonites "si vous êtes encore à cheval, majorez votre Force d'Attaque de 2 points à chaque Assaut." >> on est ainsi avantagé par cette façon en montant un cheval dans certains livres, voire désavantagé si c'est nous qui sommes opposé à cavalier.

Comme je viens de jouer aux Maîtres des Ténèbres, je me rappelle du cheval blanc du Prince Pellagallo qui est très agile et rapide, et que l'on enfourche après le combat contre le Gourgaz.

Je me rappelle aussi de Cecil, un cheval parlant, dans un Quête du Graal...

dav-ID a écrit:

L'avantage du cheval...c'est que le héro est installé sur un stock de nourriture...si son sac est vide et qu'il n'a plus rien à manger hop, un bon coup d'épée dans le canasson, il le découpe en steaks qu'il fera ensuite cuire sur un bon feu de bois...

C'est à peu près ce que dit Le Fils des Steppes. Lorsque les steaks (tartare) cuits sous la selle sont terminés, les Huns découpent un morceau de leur cheval et le mangent sans s'arrêter.

Sinon, dans la Vengeance des démons, on chevauche Feu-de-Dieu, un superbe étalon blanc. Dans Perceval le Gallois, un mauvais lancer peut nous amener à blesser ou tuer le cheval de notre adversaire de tournoi, ce qui entraîne une perte sèche de points d'honneur.

Et bien sûr, il y a l'Homme au Cheval de Brume.

En règle générale, j'ai l'impression que les chevaux sont bien traités par les livres-jeux ; il n'en est pas forcément de même dans la littérature. Ainsi, dans Les 3 mousquetaires, d'Artagnan passe son temps à crever ses chevaux à force de courir. Les pauvres bêtes crachent du sang par leurs naseaux avant de s'écrouler. Et quand il rejoint les ennemis, il fait cabrer son cheval pour que ce dernier reçoive les balles de pistolet ou de mousquet à sa place. Dans la suite, Vingt ans après, un combat nocturne entre les 4 amis, qui ne se sont pas reconnus, tourne à la "boucherie de chevaux".