Sherlock Holmes - 5 - Le Dragon de Limehouse

Sherlock Holmes - 5 - Le DRAGON de LIMEHOUSE

auteurs :   Pierre et François Lejoyeux

couverture: Marcel Laverdet

illustrateur : Rémy Lasfargas

500 §



Critiques

Errata

Herbert West a écrit:

Dagonides a écrit:

Faut décidément que j'essaie de lire un tome de cette série.

Le 1er tome, "La Malédiction de Shimbali", est pour moi le plus réussi de la série, tant au niveau des règles et de leur utilisation que de l'intrigue et de la structure du bouquin. Sinon, la série est de qualité très variable en fonction des volumes.

& il est à souligner que dans le prologue de Le Dragon de Limehouse nous avons la possibilité de revoir un des protagonistes de La Malédiction devenu un ami & qui a de mauvaises fréquentations & le goût pour les lieux interlopes^^. Ce qui fait qu'on rejoue en quelque sorte le même héros tomes 1 & 5, chose qui se vérifie je crois me rappeler dans des SH de Frédéric Blayo.

gynogege a écrit:

Bon ben c'est une bonne surprise pour l'instant que ce dragon de Limehouse. Un système de jeu un peu déroutant au départ avec les paragraphes-étoile et les pistes, mais on s'y fait assez vite. Il y a beaucoup de choses à noter, beaucoup de compétences et de capacités physiques.
La chronologie est bien gérée et les pistes que l'on suit dépendent du jour où l'on est. Ca m'intéresse aussi parce que dans cette structure il y a des points communs avec l'AVH que j'essaie d'écrire. (...) Il n'est pas tellement épais pour autant parce que du fait de la structure compliquée il y a beaucoup de paragraphes courts qui sont de simples "carrefours". Mais pour le reste je trouve le style plutôt agréable, avec un peu d'humour british bien dosé. Les illustrations sont minimalistes, ça c'est clair.
Mais franchement il y a un goût de revenez-y. A voir ce que ça vaut au final, je rédigerai une critique complète quand je l'aurai fini.

Je te rejoins tout à fait tout en rajoutant que comparativement à La Malédiction de Shimbali la difficulté monte d'un sérieux cran Je m'explique : le lecteur-joueur ne peut pas dépasser à chaque paragraphe-étoile (journée d'enquête jusqu'au soir et/ou nuit inclus) le nombre de 3 pistes à explorer sur toutes celles qu'il a en stock. Or, parmi les pistes dont on dispose certaines qui sont à voie unique ou qui offrent des embranchements différents s'avèrent... moisies. C'est-à-dire que lesdites pistes ou bien juste un bout d'une ne servent pas plus que ça, voire pas du tout, l'enquête Et pour le détecter il faut avoir plus que le flair d'un détective mais une bonne part de chance . Dans mon exemple le 2/4 au §-étoile 100 ayant triché -j'avoue tout mon honneur - j'ai sur 4 pistes/bout de piste suivies 3 qui ne conduisaient pas à grand chose juste à me faire perdre mon temps, pis que ça en me moquant d'un pieux personnage sa malédiction m'a poursuivi et abouti à ce que la difficulté de mes tests de capacités à réaliser en journée augmentait d'un point
Autrement, on est bien meilleur en filature ^^ comme elle n'est rendue difficile que si par moments en ayant à faire un lancer de dé un 6 sort pour dire qu'on est repéré.

La règle de la Bibliothèque semble avoir été ici le cadet des soucis des auteurs qui davantage pour la forme ( ) offrent la possibilité de l'utiliser dans les §-étoiles . À un moment en n'ayant pas une compétence capitale pour démarrer une de nos pistes de départ (Piste Encens) on peut aller à la bibliothèque consulter l'info à la condition d'obtenir quand même 10, 11 ou 12 avec 2D Autant dire que le Joker SH en échange d'une consultation offerte à la bibliothèque est alors pris ^^.  Généralement la règle de la Bibliothèque n'est en rien renversante et ici est vite contournée grâce au joker SH pour démêler certains fils de notre enquête des plus corsées...

L'affaire de Limehouse par ailleurs est citée comme celle qui précède une autre affaire qui nous est confiée par Sherlock Holmes dans le 10e titre de la série Le Mystérieux Docteur Beacon : "Hélas, votre mentor, le célèbre Sherlock Holmes, ne vous en a proposé aucune depuis l'affaire du dragon de Limehouse."

À noter une erreur de renvoi au § 6 où il est indiqué le § 271 pour aller se coucher, or la suite ne colle pas.

gynogege a écrit:

ok parce que effectivement j'ai la version historique qui est injouable.

Je te conseille chaudement la version Posidonia alors parce que c'est La Malédiction de Shimbali en 2 fois mieux pour peu qu'on ait soif de défi ^^.

EDIT : gros bémol les tests de capacités atrocement difficiles pour nombre d'entre eux, ce qui fait qu'avoir 8 rien qu'en communication est préférable
Mais les scènes humoristiques même si pour certaines nous font perdre du temps dans l'exploration d'autres pistes, lieux font toujours mouche .

Les auteurs aiment faire tourner en bourrique le lecteur-joueur : déterminé que je suis à battre en duel un maître escrimeur pour mener l'enquête dans son Cercle d'Escrime j'apprends § 25 qu'il a 9 en capacité physique + occasionne 6 aux dégâts avec son sabre guère moucheté (fleuret de base) & qu'avec un 1 à 5 au dé en cas de touche de ma part il pare facilement le coup pour riposter aussi sec . Donc l'approche musclée est à oublier.
Pis Lestrade qui nous a dans le viseur n'hésite pas s'il nous surprend à nous chasser du poste de police alors qu'on vient pour un rapport d'autopsie.
Bilan les bonnes pistes vraiment se comptent sur les doigts de la main & avoir toute chance de terrasser les têtes du Dragon demande presque de ne pas se tromper dans l'ordre des pistes empruntées jour après jour.
Sans oublier qu'il n'y a que quelques compétences, sur les 14 au choix, qui sont tels des as dans la manche pour progresser plus facilement dans les méandres de l'enquête.

C'est dommage d'avoir un test obligatoire si punitif à deux journées de la fin de notre enquête
Je l'ai observé § 265 (test de capacité physique de 11 tout de même sans joker Sherlock Holmes pour le faire tourner en notre faveur en cas de raté) ayant à fuir à tout prix comme combattre le trio d'agresseurs équivaut à mourir. Et les auteurs ont le chic d'en rajouter une couche en nous proposant de le retenter à 13 cette fois pour montrer que nos agresseurs nous rattrapent presque