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Incarner une fourmi ? Quelle bonne idée !
J’ai toujours rêvé de jouer un personnage miniature (j’avais eu un avant-goût avec Namin le gnome qui m’avait rappelé mon enfance et les Minipouss) et ici la fourmi me fait irrésistiblement penser à « Chérie j’ai rétrécie les gosses ». Pas pour le côté comédie familiale mais pour le côté « avoir une vue d’en bas sur le monde des grands ».
Les règles sont explicites, pas compliquées et le fait de pouvoir choisir un « type » de fourmi offre un avantage lors d’une relecture.
La description du monde « myrmicéen » est fait avec une sensibilité ressentie : pas documentaire, pas informatif anonyme, un vrai travail pour s’approprier « leur » monde à été fait. Du moins c’est ce que je ressens.
Chaque couloir de la fourmilière est décrit avec raffinement, on se sent chez nous, immédiatement. Le choix des mots et la longueur des phrases sont choisis avec précision, un exemple parmi tand d’autres qui j’ai beaucoup apprécié :
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La température y est plus chaude, et les artères du nid bouillonnent, déversant les ouvrières chargées du transport des innombrables oeufs pondus par la reine mère. L'insecte se fraie un chemin au travers de ce flux de sang noir pour finalement presser les soldates gardant la chambre de la reine de lui permettre le passage
Une question m’est souvent venue à l’esprit : j’ai perdais des niveaux de faim assez régulièrement mais je n’en ai jamais regagné. Dans les règles tu précises que l’animal suivra son instinct et mangera dès qu’il en aura l’occasion. J’ai donc pris la liberté de me servir dans les gains de mes explorations (notamment
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lorsque tu perces un couvercle en fer et que tu ramènes 4 unités
pour remonter mes niveaux de faim. J’ai compté un niveau de faim en plus par unité de bouffe en moins.
J’étais au niveau famélique et vitalité défaillante…
L’utilisation de la troisième personne ne m’a pas dérangé plus que ça. Le fait de diriger une fourmi au lieu de l’incarner y est peut être pour quelque chose, j’aurais peut être eu un peu de mal à « incarner » un insecte (ou pas) mais cette liberté prise par rapport au « vous » traditionnel passe très bien.
Première tentative : J’ai joué une première fois en incarnant une artilleuse.
Au niveau options du départ j’ai choisi :
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- descendre voir la reine (je suis toujours preneur de sages décisions…)
- faire des réserves d’acides (pas con sunk, il prend du lourd !)
- pris de la bouffe
J’ai donc mangé 5 unités de temps sur 6. J’essaierais de faire 6/6 lors d’une prochaine tentative.
J’ai combattu un félin roux, qui n’a pas vraiment aimé mes jets d’acide (attends, j’ai de la famille sur LV426 moi !) et je dois avouer que je me suis pris au jeu du David à mandibules contre Goliath à griffes.
Les passages comme la traversée du cours d’eau sont très représentatifs du monde « tout petit » dans lequel évoluent les fourmis et nous fait bien prendre conscience qu’un rien pour nous, humains, est une montagne pour ces petits insectes. Très poétique comme vision des choses, très raffiné.
NB :Tiens ça m’a filé envie de lire les bouquins de Werber ça !
Je me suis fait tuer
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dans une sorte de garage où un gars avait pulvérisé de la peinture – que j’avais pris au début pour un insecticide, saloperie !
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Je n’ai pas toujours bien saisi ce que tu voulais décrire vu par les yeux des fourmis, et surtout ressenti en terme d’odeurs :
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j’ai pensé tour à tour à un quartier pavillonnaire, puis à une ville bombardée (tout est moisi, pourri et inhabité), puis enfin j’ai pensé simplement que les odeurs étaient simplement les odeurs qu’ « elles » sentent et pas nous !
Deuxième tentative : J’ai joué une… Artilleuse ! Oui j’insiste !
Options choisies :
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- Conseil reine-mère
- Emmagasiner bouffe
- visiter Quartier nounou
Je change de destination et très vite je comprends mieux dans quelle époque et quel univers j’évolue. Bien vu Alendir, la surprise était d’autant plus grande lorsque j’ai compris où je posais mes pattes…
J’avais noté les chemins empruntés précédemment donc je change mes routes à chaque occasion. Je me fais à nouveau cintrer dans
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un putain de conduit, par un putain de bestiau griffu et poilu, une souris ?
Troisième tentative :Je régénère au paragraphe précédent et je change d’optique. Quelques paragraphes plus loin re-mort
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face à une armée d’insectes.
Quatrième tentative :Je visite les derniers lieux qui m’étaient inconnus et je retourne vers
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le garage où je suis mort lors de ma première tentative
J’obtiens enfin la fin que je voulais, celle
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avec les révélations…
Au final ton avh est une tuerie !
Poétique, mystérieuse, élégante et cruelle.
Et que dire de ta conclusion ? Juste magnifique et parfaitement adaptée à ce que je pense aujourd’hui…
Vraiment merci pour ce fabuleux moment.