- Warlock a écrit:
- Pour revenir à ce que dit Astre, personnellement j'ai découvert les ldvelhs à 8 ans, à l'école primaire à une époque (entre 86 et 90) ou c'était son âge d'or. A partir de mes 13 ans et du collège c'était fini et plus personne n'en parlait. On a vécu cette période en fonction de son âge, que l'on était enfant ou ado, et comme c'était l'âge d'or des ldvelhs, forcement on aura un regard différent la dessus.
Je les ai découverts à leur sortie (mais j'avais raté
Le sorcier de la montagne de feu, hors collection, le HV1 de 1983). C'est donc en 1984 que je les ai lus pour la première fois. Je m'en rappelle très bien. On était dans le couloir qui donnait sur la classe, aligné par deux, les uns derrière les autres, et juste devant moi, il y avait cette copine qui lisait un drôle de bouquin dont la couverture m'évoquait des mondes et des histoires incroyables. C'était
Le labyrinthe de la mort. Elle me l'a gentiment prêté pour le week-end et la semaine suivante, je me suis rué chez le libraire où 5 des premiers volumes trônaient sur le tourniquet promotionnel. C'était vraiment l'année des découvertes et de l'imaginaire car un copain m'avait peu de temps auparavant laissé emprunter un drôle de livre à la couverture bleu blanc ...
L'appel de Cthulhu (le jeu de rôle, livre de base, sans la boîte), que l'on feuilletait avidement dans la cour de récré. J'étais fasciné. Je n'avais pas encore vraiment tâté au jeu de rôle. Ma première prise de conscience de l'existence de ce loisir remontait à 1980. Mais il me fallu ronger mon frein. Je ne pouvais que vainement chercher ce Graal mystérieux puisqu'il n'existait alors qu'outre-atlantique. Ce fut donc 1984 qui fut bien l'année de la révélation. On m'y avait notamment offert le gros volume d'
Empire galactique que je lisais comme un roman, tout en m'interrogeant sur l'existence du
Nécronomicon et en affrontant les couloirs perfides et suintant d'humidité du dédale meurtrier. Seul bémol au tableau,
Amirauté — cadeau mal adapté — qui était en fait un wargame à l'ancienne, avec des tables partout et où j'ai appris ce qu'était la force de Coriolis (dont il faut tenir compte pour le calcul de la trajectoire des missiles). Une épreuve à lire pour qui découvre ce genre de simulation (surtout si l'on n'est pas très doué en maths).
Le lien vers un descriptif du jeu :
Le gobelin rose.
J'ai donc acheté les premiers LVH (en commençant par
L'île du Roi-Lézard), ceux sans logo (dont j'ai encore la plupart), puis les « Loup Solitaire », puis, puis, puis... Il y avait aussi la bibliothèque de l'école qui proposa assez rapidement cette littérature interactive, et même dès leur sortie, les « Sorcellerie ».
En 1985 ce fut l'explosion, l'orgie. Avec les « Œil Noir », mes premiers Solar, les séries « QdG », « Loup*Ardent », « Dragon d'Or », la boîte rouge seconde édition de
D&D, le magazine
Casus Belli, etc... Je ne savais plus où donner de la tête.
Surtout que durant les grandes vacances de 1984, j'avais hérité comme cadeau de lecture de fin d'année du livre
Les robots, d'Isaac Asimov. La S.-F. allait me frapper avec une force inouïe.
Bref, les années 83, 84 et 85 furent pour moi riches en découvertes de toutes sortes dont les LVH ne furent certes pas les moindres.