LES GRANDS CLASSIQUES

Je pense que je vais prendre en premier "Jean Markale : Le cycle du Graal, 2 tomes, chez Pygmalion." J'enchainerai certainement sur le volume 2 si celui-ci me plait.

Bon puisque c'est le seul endroit où on m'a donné de bons conseils sur les livres à avoir à tout prix, je voudrais avoir un deuxième renseignement/avis si possible :

J'aimerais aussi en savoir plus sur les légendes et mythes nordiques, les Nibelungen, la légende de Siegfried, Odin, le Valhalla etc...
J'ai eu beau chercher sur Amazon, je n'ai rien trouvé de fructueux, quelqu'un saurait si ça existe réellement à lire comme on peut lire les légendes arthuriennes ?

J'ai trouvé ça sur Sigurd (Siegfried) mais c'est un livre de 1989 et assez cher, qui plus est je ne sais pas vraiment ce qu'il vaut :
http://www.amazon.fr/Saga-Sigurdr-Parole-donn%C3%A9e/dp/2204031704/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1426621619&sr=1-1&keywords=la+saga+de+sigurd

J'ai trouvé ça aussi qui est plutôt bien noté :
http://www.amazon.fr/LEdda-mythologie-nordique-Snorri-Sturluson/dp/2070721140/ref=pd_sim_sbs_b_3?ie=UTF8&refRID=1TW6FPG5CJ81C6GWG0GD

Merci d'avance !

Euh, le livret de la Tétralogie de Wagner ? (razut, non, comment on dit déjà en bon français, ah oui, quadrilogie).

cdang a écrit:

Euh, le livret de la Tétralogie de Wagner ? (razut, non, comment on dit déjà en bon français, ah oui,  quadrilogie).

Tétralogie est bien le terme correct en bon français.

Quadrilogie est un barbarisme (quadri racine latine, logos racine grecque), une mauvaise traduction de l'anglais comme on en voit hélas de plus en plus souvent.

Kierkan Rufo a écrit:

...

J'ai trouvé ça sur Sigurd (Siegfried) mais c'est un livre de 1989 et assez cher, qui plus est je ne sais pas vraiment ce qu'il vaut :
http://www.amazon.fr/Saga-Sigurdr-Parole-donn%C3%A9e/dp/2204031704/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1426621619&sr=1-1&keywords=la+saga+de+sigurd

C'est un bouquin de Régis Boyer, qui, si je me rappelle bien, fait figure du grand spécialiste français en matière de mythologie nordique.
Jette un coup d'oeil sur son Edda Poétique, les commentaires sont très encourageants :

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=r%C3%A9gis%20boyer&sprefix=r%C3%A9gis+boy%2Cstripbooks

Maintenant, si tu me laisses quelques jours, j'aurais peut-être des titres plus précis à te proposer ce week-end.

Haha oki merci !

Tabasko le Noir a écrit:

Tétralogie est bien le terme correct en bon français.

Oui, c'était de l'ironie. L'autre terme, là, est en train de se répandre (la première fois que je l'ai vu, c'était sur la jaquette d'Alien), et ça a le don de me hérisser le poil (que j'ai touffu, ce qui est inconfortable).

Ça et au boulot les chefs qui s'échinent à « solutionner des problématiques » plutôt que « résoudre des problèmes »…

cdang a écrit:

Oui, c'était de l'ironie. L'autre terme, là, est en train de se répandre (la première fois que je l'ai vu, c'était sur la jaquette d'Alien), et ça a le don de me hérisser le poil (que j'ai touffu, ce qui est inconfortable).

Ça et au boulot les chefs qui s'échinent à « solutionner des problématiques » plutôt que « résoudre des problèmes »…

cdang a écrit:

Tabasko le Noir a écrit:

Tétralogie est bien le terme correct en bon français.

Oui, c'était de l'ironie. L'autre terme, là, est en train de se répandre (la première fois que je l'ai vu, c'était sur la jaquette d'Alien), et ça a le don de me hérisser le poil (que j'ai touffu, ce qui est inconfortable).

Ça et au boulot les chefs qui s'échinent à « solutionner des problématiques » plutôt que « résoudre des problèmes »…

C'est bien de donner le bon terme car avec toutes les conneries qu'on entend partout à force ça devient "normal".

On a eu une candidate au 2è tour à la Présidentielle en France qui parlait de bravitude.
Et elle est ministre en ce moment. Cela en dit long sur le niveau de nos élites.

VIK a écrit:

On a eu une candidate au 2è tour à la Présidentielle en France qui parlait de bravitude.

La princesse de Clèves ? (pour revenir aux grands classiques)

VIK a écrit:

On a eu une candidate au 2è tour à la Présidentielle en France qui parlait de bravitude.

On ne battra jamais les bushismes ('fin j'espère).

Ah mais, avec les "Eve -angélisme" et les "Ribérismes", tu as du lourd !

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.notrefamille.com%2Fchroniques%2Fevenements%2Feve-angeli-jean-claude-van-damme-moundir-les-phrases-cultes-des-people-eve-angeli-ses-plus-beaux-eve-angelisme-o42279.html&ei=y6YKVYG-K87nsAT15YDQCA&usg=AFQjCNGG8wn0S_Px4OXwBwJf3i1rT2iF8g&sig2=myWYEfKxJFmp2dNYVeKYzQ&bvm=bv.88528373,d.d24


http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCQQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.purepeople.com%2Farticle%2Ftop-15-des-phrases-cultes-que-ribery-qu-il-aime-bien-parler_a142759%2F1&ei=LacKVcLYEabHsQTp5IC4Aw&usg=AFQjCNF6tEGITIJrJs7gdU0Q3wOFGxnbGw&sig2=NClGrSK5xFtIIG3752um4Q&bvm=bv.88528373,d.d24

Et les "Vandammismes", et les "Moundirismes", cultissimme.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.echolaliste.com%2Fx28.htm&ei=5KcKVfjLKuS0sATQ74DQCA&usg=AFQjCNEC9-iAnS3uXzxjxM71ZvKaw4iEbw&sig2=R50MzjhYMLfq4Jl0gHcaYw&bvm=bv.88528373,d.d2s&cad=rja

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fc-culte.fr%2Fmoundir&ei=AagKVcjgA6_ksATXyICoCA&usg=AFQjCNGLlxjBoFBFt5_rGyG_C_JazsZnJA&sig2=cX4lrVRbeRZEjZY9RFgNUQ&bvm=bv.88528373,d.d2s&cad=rja

Désolé pour le HS, mais ça peut aussi s'appeller du "grand classique" !

@Kierkan Rufo

Bon alors je te confirme que Régis Boyer est bien le spécialiste de la mythologie viking.
Je n'ai pas eu confirmation pour son Edda Poétique ou l'un de ses livres en particulier, en dehors de ce dico dont on m'a dit du bien :

http://www.amazon.fr/Vikings-Histoire-mythes-dictionnaire/dp/2221106318/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1427274316&sr=8-1&keywords=dictionnaire+viking#customerReviews

Il y a aussi la tératologie, très intéressante pour écrire une bonne avh !

VIK a écrit:

@Kierkan Rufo

Bon alors je te confirme que Régis Boyer est bien le spécialiste de la mythologie viking.
Je n'ai pas eu confirmation pour son Edda Poétique ou l'un de ses livres en particulier, en dehors de ce dico dont on m'a dit du bien :

http://www.amazon.fr/Vikings-Histoire-mythes-dictionnaire/dp/2221106318/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1427274316&sr=8-1&keywords=dictionnaire+viking#customerReviews

Je m'étais un peu renseigné, la plupart de ses bouquins sont très spécifiques, mais il y en a un en particulier qui semble concerner les anciennes croyances des Vikings de manière assez générale et accessible :

Yggdrasill : La religion des anciens Scandinaves : http://www.amazon.fr/Yggdrasill-religion-Scandinaves-R%C3%A9gis-Boyer/dp/2228901652/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1427275478&sr=8-1&keywords=yggdrasil+ou+la+religion+des+anciens+scandinaves

Merci pour ces conseils en tout cas !
Maintenant va falloir faire un choix car il n'y a pas que les croyances Dieux etc qui m'intéressent mais bel et bien les récits sur les héros. Un peu à l'image des 12 travaux d'Hercule ou encore la guerre de Troie et l'Odyssée d'Ulysse pour la mythologie grecque, j'aimerais bcp lire les aventures de Siegfried qui terrassa le dragon bicéphale et bien d'autres du genre, et honnêtement, j'ai du mal à savoir dans lequel de tous ces bouquins je vais pouvoir lire tout ça.

Editée par Lune d'Encre, j'ai mis la main sur l'intégrale en deux tomes du cycle du Bourreau de Gene Wolfe pour 16 € en bouquinerie, donc une payée plein pot, l'autre donnée.

Ah, c'est de la SF et pas un grand classique... mais un classique de la SF quand même.
Remarquablement bien écrit, Wolfe est surnommé le Marcel Proust de la SF.
Il y a pas mal de longueurs toutefois dans le récit.
Mais cette saga est originale et inclassable, avec son propre univers. Si tu arrives à rentrer dedans, tu devrais avoir quelques belles heures de lecture.

AqME a écrit:

Petit passage chez mon père et j'ai récupéré des classiques que j'avais acheté étant jeune. En vrac, il y a:

La guerre du feu
La guerre des boutons
Robinson Crusoé
L'appel de la forêt
Croc-blanc
Cinq semaines en ballon
Le livre de la jungle
Histoires extraordinaires
Le chien des baskervilles
Dr Jekyll et Mister Hyde

Cette liste me rappelle celles que l'on nous donnait au collège (fiches de lecture...) dans les années 80. Beaucoup des titres sus-cités ont été vu en film plutôt que lus par mes soins, comme croc blanc, le livre de la jungle, dr jekyll et mister hyde (avec Jerry Lewis). Également vu en film 20000 lieux sous les mers (avec Kirk Douglas) et l'île mystérieuse.

J'ai lu à l'époque : Germinal (dure la vie des mineurs) ,l'île au trésor (chef d’œuvre, un classique), une saison blanche et sèche (marquant), Tom sawyer et Huckleberry finn, le Horla (tragique), candide, le meurtre de Roger Akroyd (dénouement étonnant), le parfum (chef d’œuvre), l'odyssée (des aventures dignes d'un ldvelh), le crime de l'orient express (fallait le trouver le coupable... ), Charlie et la chocolaterie (excellent mais le film n'est pas très bon), Charlie et l'ascenseur de verre, James et la grosse pêche (lol), 1984, histoires extraordinaires et nouvelles histoires extraordinaires,le chien des Baskerville (le film est également bon), running man (un des seuls King que j'ai pu terminer....), Dracula, des souris et des hommes (mouais....), sûrement quelques livres de Jules Verne, sa majesté des mouches (pas spécialement un grand souvenir), ainsi que le cristal qui songe (de Sturgeon, très intéressant).

Machiavel m'a aussi plus, ainsi que Mallarmé (précurseur du fantastique en France). Balzac pas du tout (je ne me souviens même plus du titre du livre, trop de descriptions inutiles à mon goût en plus). Je n'aimais pas les pièces de théâtre, avec leur lot de noms bizarres (Sganarelle lol...., on se marrait bien quand la prof distribuait les personnages à lire....).

D'autres titres étaient aussi proposés au collège mais je ne les ai pas spécialement lu : K, Cyrano de Bergerac, Zazie dans le métro, vipère au poing, le vieil homme et la mer, 10 petits nègres (vu en film et rebaptisé "10 petits indiens"...), la case de l'oncle Tom, la guerre des boutons, le dernier des Mohicans, les misérables (vu en film), Moby Dick (pas lu mais excellent film avec Gregory Peck)....

Au château d'Argol, Julien Gracq (1938): C'est un roman court mais avec des descriptions très précises et un style alambiqué. Il s'agit d'un huis-clos étouffant entre Albert, le propriétaire d'un château isolé en Bretagne, entouré d'une forêt, son ami Herminien qu'il a invité et Heide, jeune femme qu'Herminien a amenée avec lui. Il y a peu d'action, mais les sentiments et impressions des personnages sont si bien décrits que l'action devient presque superflue. Par contre, ce livre est assez difficile, c'est pourquoi je recommanderai peut-être Le Rivage des Syrtes pour qui voudrait découvrir Julien Gracq.

Sur Le Fleuve Amour, Joseph Delteil (1922): Là aussi, court roman qui narre les pérégrinations de deux amis/amants soldats de l'armée rouge pendant la Guerre Civile, Boris et Nicolas, qui désertent après avoir rencontré Ludmilla, à la tête d'une troupe de femmes de l'armée tsariste. Ladite Ludmilla, ils vont aller la retrouver en Chine. Mais cette rencontre marque le début de la discorde entre eux-deux, Ludmilla ayant clairement une préférence, alors qu'ils avaient jusque là tout fait à deux depuis leur rencontre au collège (oui, tout...). Le roman s'achèvera donc dans les eaux du fleuve Amour (notez le double sens). L'écriture est simple mais diablement efficace (les premiers chapitres sont excellents), l'auteur disposant d'une verve qui plonge littéralement le lecteur au coeur de l'action, pour ne plus le lâcher avant la fin.

Avant d'attaquer sa Recherche du temps perdu, Marcel Proust a écrit un essai sur la masturbation ; il a d'ailleurs récupéré quelques métaphores pour sa grande œuvre. Ce manuscrit vient d'être redécouvert dans le fond d'archives d'une université étatsunienne

http://delibere.fr/erotisme-marcel-proust-d-une-main/

Citation :

Pendant qu’avec les hésitations héroïques du voyageur qui entreprend une exploration ou du désespéré qui se suicide, pendant que ma main allant et venant le long d’un rameau dont la croissance ne devait rien à la photosynthèse, je me frayais en moi-même un chemin inconnu et que je croyais mortel, jusqu’au moment où une trace naturelle comme celle d’un colimaçon s’ajoutait aux feuilles du cassis sauvage qui se penchaient jusqu’à moi. Alors je contemplais cette sève avec la curiosité du premier botaniste ayant jamais incisé un caoutchouc, me demandant comment d’un tel tronc pouvait surgir cette blancheur immaculée, ce latex humain qui, par un processus de vulcanisation encore inexpliqué, est capable de donner forme à d’autres êtres pour autant qu’il soit déversé dans un gouffre humide et non sur des feuilles de cassis comme celles qui, à ce moment précis, viennent me caresser le haut des cuisses, ajoutant à mon extase mortelle la douceur d’un dernier effleurement ou d’une ultime caresse.

Le Petit Prince : conte pour enfants ou fable universelle ?



Il est à ce jour l'ouvrage francophone le plus vendu dans le monde. Traduit dans quelque 160 langues et dialectes, dont l'amazigh, il compte au moins entre 400 et 500 éditions différentes.

Livre testament d'un homme usé, tourmenté par les fièvres et les séquelles de ses multiples accidents d'avion, empêtré dans une vie sentimentale compliquée. Nous sommes en 1943, Antoine de Saint-Exupéry a alors 42 ans et est l'archétype même de l'écrivain aventurier. Héros de l'épopée aérienne, il est l'auteur à succès de "Courrier sud" (1928), "Vol de nuit" (1931), et "Terre des hommes" (1939), qui fit de lui l'un des Français les plus célèbres aux Etats-Unis.

Mais Saint-Exupéry est aussi un homme seul, rejeté par nombre de ses compatriotes en exil, ce qui l'amène à sombrer dans une certaine mélancolie.

C'est donc dans cet état d'esprit qu'il va écrire le Petit Prince, en se plongeant dans ses souvenirs d'enfance, et il lui faudra près de six mois pour en venir à bout et trois de plus pour que son texte soit publié, le 6 avril 1943 chez Reynal and Hitchcock. En août, 30.000 exemplaires étaient déjà été vendus en langue anglaise.
Il faudra attendre la fin de la guerre pour que le livre soit publié et diffusé en France, "avec des aquarelles de l'auteur". Mais aussi sous forme de feuilleton dans le magazine Elle.

"Le Petit prince" se veut comme un conte pour enfants mais qui s'adresse aussi aux adultes. Car, comme l'écrit l'auteur, "toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants". Les éléments autobiographiques y sont nombreux, ce qui laisse supposer que Saint-Exupéry envisageait depuis longtemps d'écrire ce livre.
Son succès tient à l'universalité de son message de fraternité, soluble dans toutes les cultures, à son univers poétique et sa galerie de personnages : le Petit prince amoureux d'une rose, le renard ou l'allumeur de réverbère.
Une semaine après la parution du "Petit prince" aux Etats-Unis, Saint-Exupéry s'envola le 13 avril 1943 pour l'Afrique du Nord. Il disparut le 31 juillet 1944 aux commandes de son P38 Lightning, en mission au large de Marseille, et ne verra jamais l'édition française de son livre.

Les révoltés du Bounty il faut lire la version initiale de Sir John Barrow parce que c’est même plus qu’un récit : c’est tout simplement l’enquête historique des événements et le devenir de tous les protagonistes y compris 20 ans après pour l’un d’entre eux retrouvé sur une île perdue... et on replonge dans l’état d’esprit de l’époque puisque l’enquête est quasi contemporaine des évènements.
Un de mon top 10 une leçon de vie que les hommes qui ont vécu ce drame humain à tous les niveaux.