FILMS D'ANIMATION

Topic consacré aus films d'animation... Du "voyage de Chihiro" à "L'âge de glace" en passant par "Ratatouille" et les derniers-nés des studios d'animation...

VS, c'est Chihiro!!

Bien la preuve que j'y connais rien... Heureusement que j'ai pas écris "le voyage de Chicorée"... J'édite tout de suite.

Je suis fan de Chihiro, Porco Rosso, Totoro, Pompoko, Laputa, nausicaa... Mais aussi des films Pixar, dreamworks et autres.

Citation :

Je suis fan de Chihiro, Porco Rosso, Totoro, Pompoko, Laputa, nausicaa

pas moi, totoro ce fils de laputa me donne la nausicaa et ce sale porco rosso me fait chihiro des pompoko

Les films de Makoto Shinkaï, de pures merveilles de mise en scène :

- Voices of a distant Star, un court métrage mélancolique

Citation :

Une histoire d'amour sur fond de science fiction. Une réflexion sur la séparation vibrante de réalisme. Un film unique réalisé entièrement par le génie de l'animation Makoto Shinkai. Mikako Nagamine est une jeune fille engagée dans la Flotte Spatiale des Nations Unies. Au confins de l'univers à la recherche d'une certaine race extraterrestre, elle essaye de garder le contact avec son meilleur ami, Noboro, resté sur Terre. La distance toujours grandissante entre eux deux, allonge le temps de réception des messages faisant vieillir l'un pendant que l'autre ne peut que rester jeune... les séparant inexorablement.

- La Tour au-delà des nuages, mon préféré, du niveau du meilleur Miyasaki

Citation :

Après la Seconde Guerre Mondiale, le Japon se retrouve divisé et occupé par deux forces rivales. L'Hokkaido est annexé par l'Union, tandis que les autres îles de l'archipel sont dirigées par des forces américaines. Trois amis ont grandi dans la zone américaine, mais sont fascinés depuis toujours par une gigantesque et énigmatique tour érigée par l'Union. Ils se sont fait une promesse : un jour, ils construiront un avion et lèveront le voile sur le mystère de cette tour. Mais ce projet échoue lorsque l'un d'eux disparaît...

- Cinq centimètres par seconde, un film sur les occasions manquées

Citation :

5 cm par Second se compose de trois courts métrages ayant pour personnages principaux deux jeunes écoliers, Tohno Takaki et Akari Shinohara. La vie les séparant, l'amour les fera se retrouver une dernière fois dans la première histoire. La deuxième histoire permet de retrouver le héros Takaki dont la camarade de classe, Kanae Sumita, va essayer de se déclarer à lui. Dans le dernier court métrage, les personnages du premier segment sont de nouveau réunis. Cependant, le temps les a définitivement séparés et seul un souvenir commun les relie. Le titre énigmatique du film, 5 cm par seconde, renvoie à la vitesse à laquelle tombent les pétales de fleur de cerisier, un film empli de poésie et de sentiments contrariés par un des maîtres de l'animation de cette décennie.

Albatur a écrit:

Je suis fan de Chihiro, Porco Rosso, Totoro, Pompoko, Laputa, nausicaa... Mais aussi des films Pixar, dreamworks et autres.

je savais que tu étais un mec bien 8)

Résumé:

Deux petites filles viennent s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital ou séjourne leur mère. Elles vont découvrir l'existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros.
Le totoro est une créature rare et fascinante, un esprit de la forêt. Il se nourrit de glands et de noix. Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques. Il peut voler et est invisible aux yeux des humains. Il existe trois totoros : O totoro (gros), chu totoro (moyen) et chili totoro (petit).

Avis:

S'il y a bien un maître dans l'art du film d'animation, c'est bien Hayao Miyazaki. A chaque fois qu'il sort un film, c'est un évènement et beaucoup de personnes s'attendent à voir un chef d’œuvre de poésie et de magie. Avec mon voisin Totoro, c'est bien le cas, même si pour certains, ce métrage fait partie des moins réussis.
Pourquoi?
Et bien, surement parce qu'il possède un petit coté trop enfantin et poil trop Alice au pays des merveilles.
Néanmoins, et peu importe les mauvaise langue, ce film se suit comme un rien et sa faible durée n'y est pas anodine.
De plus, le rythme du film est relativement entrainant et on ne s'ennuie pas une seule minute. Il est vrai que le film est beaucoup moins travaillé qu'un château ambulant ou qu'un voyage de Chihiro, mais en même temps, c'est un des premiers et il faut dire qu'il reste tout de même assez magique.
On découvre l'innocence, l'aventure, la magie, l'acceptation de la différence et de ne pas avoir peur de l'inconnu (sauf s'il est nu sous son imper, cela va de soi!). Au final, on peut dire que mon voisin Totoro fait partie de ces films qui laisse un bon souvenir et qui nous donne tout simplement la banane.
Un film agréable.

l'idée du chat-bus est exceptionnelle

Résumé :


Durant la seconde guerre mondiale, le gouvernement Russe a décidé de créer une unité aux capacités spéciales nommée First Squad afin de repousser l'invasion allemande. Cependant, les nazis découvrent l’existence de cette dernière et lance une offensive pour la décimer. Seule rescapée, Nadya perd un jour la mémoire au cours d’une opération. Ayant des dons de voyance, une vision occupe alors ses pensées : celle de chercheurs allemands utilisant la magie noire pour ressusciter un esprit démoniaque afin de s’en servir durant les conflits. Au fil du temps, les souvenirs de Nadya vont refaire progressivement surface entraînant cette dernière à devoir faire face à la future menace.

Critique :


Récente création du studio 4°C (animatrix, halo legends) First Squad mélange uchronie sur la seconde guerre mondiale et paranormal à la facon "blood the last vampire" avec pour ennemi Von Wolff un esprit vieux de 700 ans invoqué par les nazis pour conquérir le monde.


L'idée de base est plutot pas mal bien qu'on se situe du côté des russes qui sont montrés ici comme les gentils tout beaux tout roses. Ceux ci ont créés une unité de lutte contre les forces paranormales la "first squad" composé de jeunes ados russes triés sur le volet pour leur aptitudes au combat.


Sans trop spoiler, on voyage entre le monde des morts et des vivants, les scènes d'actions sont attractives mais auraient mérité à être un peu plus nombreuses. La mise en scène ne fait pas trop de folie mais au final on se retrouve avec une oeuvre efficace qui aurait gagné en qualité en développant un peu plus son sujet comme s'attarder un peu plus sur les autres membres de la first squad ou encore avoir plus d'info sur Von Wolff ou les recherches et le but des forces allemandes.


Avec seulement 57 minutes à se mettre sous la dent on se dit que First Squad aurait vraiment gagné en qualité avec un peu plus de profondeur puisqu'il possède quelques scènes bien nerveuses et non négligeables


Note : 12,5/20

Voici un film d'animation qui risque d'être l'une des bonnes surprise de l'année 2012 "Les pirates - bons à rien mauvais en tout" par les producteurs de "Chicken run" et de "Wallace et Gromit", ca m'a l'air très fun et franchement très drôle, j'attends ca avec impatience ! au cinéma le 12 mars 2012

Une chouette série que je regarde en ce moment, lointainement inspirée des bouquins de Ludlum La Mémoire dans la Peau and co :

Eden of the East

Citation :

Le lundi 22 novembre 2010, dix missiles frappent le Japon. Malgré cet acte terroriste sans précédent, il n'y a aucune victime. Peu à peu, l'oubli s'installe... Trois mois plus tard, le dimanche 13 février 2011, Saki Morimi, une jeune femme partie aux États-Unis pour son voyage de fin d'études, fait face à la Maison Blanche ; elle y rencontre Akira Takizawa, un homme pour le moins mystérieux : il a perdu sa mémoire et est complètement nu lors de leur rencontre avec une arme à feu dans une main, un téléphone dans l'autre. Ce téléphone lui permet de disposer de 8,2 milliards de yens par l'intermédiaire d'une certaine Juiz...

Un animé, réalisé par Kenji Kamiyana, le réal' de l'excellent Ghost in the Shell : Stand Alone Complex

Il y a une série de 11 épisodes, plus deux films : King of Eden et Paradise Lost

Résumé:

Deux loups sont capturés et emmenés à des milliers de kilomètres de chez eux. Bien déterminés à retrouver leur meute, ils devront surmonter leurs différences, entamer un périple semé d'embuches et trouver l'amour au passage...

Avis:

On sait tous que les films d'animation sortent principalement de deux boîtes concurrentes qui sont Pixar et Dreamworks. Mais le film dont je vais parler aujourd'hui, ne provient ni de l'une, ni de l'autre. Sorte de métrage d'animation indépendant, Alpha et Oméga essaye vainement de tirer son épingle du jeu grâce à un casting de voix trois étoiles et à une histoire avec pour héros des loups, animal préféré de beaucoup de têtes blondes. En plus, la 3D étant de mise, les producteurs ont du voir le filon doré depuis les prémices du projet. Malheureusement, n'est pas Pixar ou Dreamworks qui veut et il vaut avouer que malgré de bonnes intentions, le film n'est pas du tout au niveau des productions actuelles sortant des grosses boîtes. Mais reste-il quelque chose à sauver de ce film d'animation visant un public relativement jeune? Le message en transparence est-il bien passé et le film est-il fondateur de bonnes valeurs? Petite analyse d'un petit film d'animation.

Le scénario, comme bien souvent dans les films d'animation ou les dessins animés destinés à un public jeune voire très jeune, est assez simple. Pour faire rapidement, on va suivre les aventures de Humphrey (bienfufé), loup Oméga, qui est secrètement amoureux de Kate, louve Alpha et fille du chef de la tribu. Malheureusement, Kate doit se marier avec le fils du chef d'une autre meute pour faire une alliance. Et manque de bol, ce loup est fort et beau. Mais il chante affreusement mal. Quelques jours avant le mariage, des hommes enlèvent Humphrey et Kate pour les introduire dans un autre parc. Ils vont alors croiser un canard français et une dinde canadienne (ce n'est pas des conneries, ça arrive vraiment) et ensemble, ils vont essayer de retourner chez eux, à temps pour le mariage. Mais (encore un), durant leur absence, le loup fort et beau se lie d'amitié avec la sœur de Kate. En gros, on a deux histoires d'amour qui se forment et un road trip plein d'aventures rocambolesques. C'est bien pour les petits, mais c'est un peu moins bien pour les adultes. Tout cela est assez niais et le message qui est d'écouter son cœur et de ne pas faire les choses par contrainte reste finalement assez superficiel même dans notre monde égoïste où la carrière prend le pas sur la vie de famille.


Le problème c'est que la faiblesse du scénario n'est pas le seul défaut du film. L'animation est catastrophique surtout si on la compare aux productions actuelles qui sont d'une qualité assez remarquable. La première impression lorsque l'on se lance dans le visionnage, c'est la grossièreté des personnages et la pauvreté des textures. Les poils sont compacts, et certains loups ressemblent plus à des cochons qu'à des loups. Mais l'autre chose qui frappe, c'est le vide sidéral au niveau des décors et des seconds plans. C'est bien simple, tout est figé, tout est lisse et sans vie. On ne verra jamais un petit lapin sauter ou une brindille voleter doucement dans le vent. Encore une fois, comparé à des Shrek ou a des Dragons, le film fait pâle figure. Ensuite, l'humour présent n'est pas très finaud. La dinde québécoise est bien rigolote, mais à la longue, c'est pénible, et le seul effet drôle est répété au moins quatre fois dans le film, ce qui devient vraiment lourd à la fin. Bien entendu, le happy end est de rigueur et il n'y aura pas de surprises de ce coté là.

Au final, Alpha et Oméga est un film d'animation quelconque. Au mieux, il fera passer un agréable moment de détente à nos enfants, au pire, ils prendront un ballon et iront jouer dehors s'il fait beau. Bref, un film assez rythmé, mais qui manque cruellement de charisme et de savoir-faire. Pendant un moment, je me suis bien cru devant un dessin animé de la chaîne Gulli tellement les textures sont moches. Un film pour les enfants, qui fera passer 1h20, mais pas plus. Avec tous les dessins animés de qualité qui se font aujourd'hui, on peut très bien faire l'impasse sur celui-ci!

Note: 09/20

Vingt dieux ! Je me souvenais que les OAV Tsuiokuhen de Kenshin étaient d'excellente qualité et, maintenant que je les revois... je réalise que j'avais tout à fait raison ! Il est étonnant qu'une série shounen plaisante mais classique ait pu inspirer une telle oeuvre.

Rhoo je ne peux pas passer par ce topic sans vous parler de...*roulements de tambour*




Résumé: Le Monde de la Magie est en péril : les humains la délaissent de plus en plus au profit de la Science et de la logique. Devant l'urgence de la situation, Carolinus, le sorcier de la Terre, décide de réunir ses 3 frères : Solarius, le magicien bleu de l'air des hauteurs et des profondeurs des océans, montant son fidèle dragon blanc Lunarion. Lotajan, le magicien doré de l'air et de la lumière, un magicien pacifique, et son dragon asiatique Shen Shu. Et enfin le terrible sorcier rouge Ommadon, vivant en haut de la tour des ignominies, seigneur du Royaume des Ténèbres et pratiquant la magie noire, avec son dragon Briach. Mais ce dernier, assoiffé de pouvoir et de conquête, refuse l'alliance proposée par Carolinus pour créer un monde isolé du reste des humains...
Il est cependant interdit aux 4 sorciers de se battre entre eux. Ils décident donc de former une croisade comprenant au moins 3 individus. Gorbash, le jeune dragon de Carolinus, et le comte de Neville, un paladin, sont choisis d'emblée. Quant au 3ème élu, ils vont le chercher dans le monde réel : Peter Dickinson, un jeune scientifique et romancier. Celui-ci vient d'inventer un jeu de rôle et tente, à ce moment-là, de le vendre dans une boutique. Il ne se doute pas qu'il va être aspiré dans son propre jeu où les personnages qu'il a imaginé sont ceux qu'il va rencontrer dans le monde de la magie !
Un incident va malheureusement le faire fusionner avec le dragon Gorbash ! Qu'importe, la croisade va tout de même commencer, mais il faut tout apprendre au "nouveau" dragon Peter, tâche dont se charge Smorgol, l'oncle du vrai Gorbash. Heureusement, Peter, Neville et Smorgol vont recevoir petit à petit de l'aide dans leur combat contre Ommadon : le loup Araak, et la belle archère Danielle...



Avis: Le vol des dragons (tiré du livre de Gordon R. Dickson "Le Dragon et le George") est un film d'animation américain que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et pour cause: il n'est passé que deux fois en tout et pour tout à la télévision française (Récré A2) respectivement en 1984 et 1985, sous la forme de 4 épisodes de 22 minutes chacun. Et heureusement pour moi, j'eus la chance qu'à l'époque ma mère ait eu la présence d'esprit de me l'enregistrer, dès lors je n'eus de cesse d'embobiner et de rembobiner la cassette VHS sur laquelle fut gravé la précieuse rareté.
L'histoire est très familière de cet univers LDVHesque que nous affectionnons tous, puisque le héros est lui-même un fou d'univers médieval fantastique et l'inventeur du jeu de plateau "Le vol des dragons" qui ne rencontre pas le succès escompté. Univers de magie dans lequel il va se retrouver embarqué et duquel il va devenir le héros.
La première chose qui frappe dans ce film est sa réelle qualité, les dessins sont jolies, les animations assez fluides, les doublages parfaits, les dialogues plutôt bien écrits et les musiques tout simplement magnifiques, franchement rien à envier aux japanimations pour le coup, pas plus qu'il ne faut pas se fier à son affiche très infantile, car le vol des dragons n'a rien d'un dessin animé grossièrement mièvre ou cucul la praline à destination unique et simplifiée pour que nos chères petites têtes blondes n'ait pas trop mal au crâne.


Le héros sert de figure indentificatoire pour le spectateur et apporte un réel plus au film puisqu'en tant que scientifique rationnel il perçoit les choses un peu comme nous nous pourrions les percevoir (par exemple une scène où il traduit scientifiquement le processus qu'utilisent les dragons pour voler en lâchant/relâchant/combustant le gaz à hydrogène contenu dans leur estomac via le "doigt de Thor", une petit appendice située à l'intérieur de la gueule qui génère une étincelle), les autres personnages quant ne sont pas en restes, suffisamment archetypés (Carolinus le magicien lègerement gâteux pote du héros, un elfe des bois roublard, une belle héroïne innocente en détresse un peu nunuche, un preux chevalier en armure, une splendide archère sexy, un très sympathique vieux dragon qui prend sous son aile le héros contraint lui aussi de partager le corps d'un dragon un peu foufou) pour que l'on se sente dans nos pénates, mais suffisamment hauts en couleur, très bien doublés et crédibles pour que les situations fassent toujours mouche.
Dès lors leur croisade pour arracher la couronne rouge d'Ommadon, symbole de son malveillant pouvoir, est portée par un souffle épique qui ne quittera pas le film une seconde, car moult péripéthies les attendent, et les monstres et obstacles (la prime au cerbère pourpre un ogre gigantesque) qu'Ommadon va leur envoyer et qu'ils rencontreront sur leur route sont franchement bien pensés. Originalité narrative aussi par le fait que Carolinus ne les accompagnant pas durant leur quête, reste au chevêt de sa fille adoptive (l'héroïne) tombée dans une sorte de coma magique, mais qui malgré son songe continu, suivra à distance les aventures de nos héros, racontant et décrivant à son père tout ce qu'elle voit et perçoit.
Le second personnage le plus important, c'est-à-dire le méchant sorcier, est particulièrement réussi, puisqu'il se caractérise par son postionnement particulier. Contrairement à ses trois frères, il refuse de se retirer dans un monde loin des hommes, refuse d'abdiquer contre le monde du rationnel, et puisque l'homme préfère la logique à la magie, alors il le corrompra, et le poussera à utiliser la science pour s'auto-détruire, il n'est donc pas juste le simple méchant de service, mais avant tout un monstre d'orgueil qui n'admet pas que quoi que ce soit puisse être placé au dessus de la magie, percevant la décision de ses frères comme de la faiblesse et de la couardise qui les perdra. Les moments où il entre en scène cartonnent, en particulier of course la toute dernière confrontation et la façon dont il est vaincue, vraiment originale là encore.

Bref vous l'aurez compris, j'adore ce film d'animation que je recommande fortement, priceless comme tout ce qui est très rare et unique, mythique puisque traitant à la perfection un monde digne des meilleurs LDVH, il n'est certes pas parfait et n'avait sans doute pas la prétention d'être autre chose qu'un petit film d'animation discret pour passer un bon moment, mais vu son âge, il n'a pas pris un ride à mes yeux.

Note: 18/20

Avec en bonus des images qui chient la classe ! : https://www.youtube.com/watch?v=oTxm-2HBitc

Tout à fait d'accord, ce film est une merveille !

Ommadon et son dragon sont de magnifiques méchants, parmi les meilleurs qu'il m'ait été donné de voir. A noter que les personnages et les péripéties du film sont librement inspirées du livre "Le dragon et le George" de Gordon R Dickson.

Quel dommage qu'il ne soit jamais sorti en DVD...

Ca m'a d'autant plus ému que je n'avais jamais vu le générique du début avec la superbe chanson

PS: Je vais aussi me charger de mettre Les maîtres du temps, Gandahar et peut-être planète sauvage, trois animés réalisés par René Laloux.

Critique de la princesse et la grenouille sur mon site:

http://lavisqteam.free.fr/?page_id=988

sortie prévue pour la fin de l'année en décembre et ca m'a l'air bien sympathique comme film d'animation :

sotie aujourd'hui en dvd d'un film d'animation dans l'univers de Starship troopers : "Starship troopers invasion"

il parait que c'est mieux que l'épisode 2 et 3 qui avaient un peu plombé la série

voici le film "ultramarines" tiré de l'univers warhammer 40 000 pour ceux que ca intéresse, l'animation est pas super top mais les fans s'en contenteront :

Citation :

Découvrez Newt, le projet avorté de Pixar

de cinemablend.com

Alors que la promo de Monstres Academy bat son plein, des artworks de Newt, l’un des projets annulés de Disney/Pixar, viennent d’apparaître sur la Toile. Cruel destin pour ce film d’animation au design soigné, dont l’univers promettait de beaux morceaux de poésie.



a dure loi de l’industrie cinématographique ne permet pas à toutes les idées créatives de prendre vie du papier à l’écran. Si la plupart de ces orphelins sombrent dans les oubliettes et disparaissent à tout jamais, certains trésors enfouis ressurgissent d’outre-tombe quand on s’y attend le moins, par la magie du web.

C’est ainsi que nous découvrons aujourd’hui un sympathique projet intitulé Newt. Ce long-métrage d’animation, envisagé pour être le quatorzième des studios Pixar, était à l’origine prévue pour envahir les salles obscures à l’été 2011. Gary Rydstrom, directeur du son multi-oscarisé pour ses travaux sur Jurassic Park ou Le Soldat Ryan, devait mettre en boîte l’histoire des deux derniers tritons à pattes bleues de la planète, forcés par les scientifiques de s’unir pour sauver leur espèce, mais qui éprouvent une profonde aversion l’un pour l’autre.

Un pitch jugé trop similaire à celui de Rio, qui força le big boss John Lasseter à abandonner le projet. Toutefois, le processus créatif de Newt fut suffisamment avancé pour accoucher des concept-arts à admirer ci-dessous.







C’est l’artiste Katy Wu, à qui l’on doit le design du court-métrage La Luna, qui a troqué ses pinceaux pour le clic et partagé cette collection d’images sur son blog, décrivant son travail comme une « bonne expérience ». L’occasion de découvrir plus en détails l’univers enchanteur dans lequel évoluaient les deux protagonistes.

Bien sûr, Katy Wu n’était pas la seule graphiste à avoir planché sur Newt. Une page facebook recense les dessins et travaux préliminaires d’autres collaborateurs, aux sources d'inspiration différentes.

Dommage, Newt paraissait avoir les arguments pour devenir une de ces petites perles de pixels que nous affections tant (et aurait pu, par la même occasion, nous éviter un Cars 2 assez faiblard). Pour consoler l’enfant, l'esthète et le cinéphile qui sommeillent en nous (oui ça fait du monde !), voici une fournée de croquis supplémentaires.

Je ne trouve nulle part trace de ce film, donc en espérant ne pas me tromper de section !

J'ai vu Les Aventures de Tintin : Le secret de la Licorne

Très hésitant avant de regarder ce film d'animation, je me suis laissé prendre au jeu et je dois dire que Spielberg réussit un sacré film. Je suis fan de Tintin et j'attendais ce barbu américain au tournant ; de quel droit le papa d'E.T pense pouvoir nous faire un film génial avec Notre Tintin belge ?!
Et bien ce con y arrive ! Et sacrément bien.
La trame principale du secret de la licorne est respectée hormis le gros fil conducteur qui est modifié : les frères Loiseau n’existent pas dans le métrage, c’est Sakharine (personnage secondaire dans la Bd) qui endosse le rôle du méchant number one.
Libertés prises aussi car dans le film Tintin ne connaît pas encore Haddock, il le rencontre à bord du bateau Karaboudjan. Spielberg mélange ainsi le secret de la Licorne avec le Crabe aux pinces d’or de manière élégante.
Il se permet même de faire quelques clins d’œil à l’affaire Tournesol (les ondes sonores de la fin), à Objectif Lune (le jeep rouge dont la célébrité n’est plus à faire) et se parodie lui-même lors de la séquence de poursuite dans la ville marocaine (Indiana jones se fait sentir !).
Les graphismes sont juste sublimes, les animations excellentes, il faut juste passer les 5 premières minutes à s’habituer aux visages arrondis des personnages pour entrer de plein fouet dans la magie de Tintin.
Le capitaine Haddock est fidèle à ce que j’imaginais de lui (même si j’avais déjà eu un aperçu dans les séries Tv Ellipse de France 3), en plus dramatique je dirais. L’évocation de son ancêtre François de Haddoque et la séquence d’abordage de la Licorne par Rackham le Rouge est juste sublime.
Tous les ingrédients du film de pirate sont réunis pour une scène d’environ 10 minutes qui vaut à elle seule le film.
Notre bon Haddock insulte à tout va, distribue les beignes dans la plus pure tradition des bd et se prend de ses cuites (whisky en général, on abandonne le rhum des Bd) mémorables.
L’intrigue est consistante, les personnages secondaires tiennent une bonne place dans le film et Milou s’en sort avec les honneurs !
La séquence finale sur les docks est monstrueuse d’inventivité et de création visuelle.

Bravo à Spielberg, on attend la suite réalisée par Peter Jackson pour les années à venir.
Et Merci à Hergé pour ce héros immortel…

Note : 17/20
(-1 point parce que quelques combats de plus m'auraient plus, -1 point car les visages sont vraiment ronds et Haddock est trop petit, -1 car il faut attendre 1 an ou 2 avant d'avoir la suite...)

Je préfère les premiers films de Jackson personnellement (ahhh Braindead ! Bad taste !!), depuis qu'il s'est ouvert au grand public je trouve qu'il est devenu un peu... niais sur les bords. Je n'ai jamais été très fan de Tintin et encore moins de Spielberg (à part les trois premiers indiana Jones <3), mais il faut reconnaître que ce film est très bien fait.

Sinon je vous conseille un film d'animation 100% français, injustement méconnu, avec des dialogues de Jacques Prévert et une musique à se damner, soit quatre excellentes raisons de le voir :


Résumé: Le Roi Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un Oiseau, enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais, tout près des appartements secrets de Sa Majesté, ose le narguer. Le Roi aime les arts. Ainsi qu'une jolie Bergère qui figure auprès d'un jeune Ramoneur sur un tableau qui orne sa chambre royale. Ils sont épris l'un de l'autre et ils doivent s'enfuir pour échapper au Roi, qui les poursuit accompagné de ses sbires moustachus. Après une folle poursuite, avec l'aide de l'Oiseau, la Bergère et le Ramoneur se réfugient dans la ville basse où ils sont finalement capturés.

Avis :
Plus qu'un simple divertissement, ce film d'animation est un chef d'oeuvre (ayant inspiré nombre de cinéastes d'animation japonaise) que j'ai la chance de connaître depuis mon plus jeune âge. Difficile à vraiment résumer, c'est un conte, une poésie traitant de liberté, de pouvoir et d'amour. Inspiré d'un conte d'Andersen (La Bergère et le ramoneur), les dialogues sont de Prévert, les musiques de Wojciech Kilar (ayant reçu un prix pour son travail sur Le pianiste de Polanski), le tout de paul Grimault. La dernière scène après le grand final, est sans doute la plus émouvante qu'il m'ait été donné de voir dans un dessin animé (c'est même frustrant de ne pas pouvoir en parler au risque de Spoiler.) Bref, à voir de toute urgence !