Image du jour

Comme je l'ai lu en commentaire sur FB...Image si belle et si terrible à la fois...



On se rend alors compte, que nous sommes finalement bien peut de chose sur cette planète et que ce sont les éléments qui nous dominent et pas l'inverse...quand un incendie comme ça se déclenche, ben tu peux rien faire, essayer de l'éteindre avec tes maigres moyens pour finalement te sauver car tu peux rien faire de plus en priant que la pluie arrive...

Bon courage à nos amis australiens, ça doit être vraiment terrible de vivre ça, de perdre sa maison, de voir son environnement ravagé par les flammes ne laissant que des paysages arides et mort...

Une autre plus marrante...^^

La première photo est très belle mais elle me rend triste

Et la seconde image, j'adore, excellent, hahaha

comme dit Renaud Sechan, "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme"

SquallLion a écrit:

comme dit Renaud Sechan, "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme"

Tout à fait...l'autre soir sur TMC, il y a eu un reportage sur le tsunamis du 25 décembre 2004 qui a fait plus de 250 000 morts...avec des tas d'images de vidéos ou de témoignages de rescapés, c'est glaçant...

Au final, nous humains qui nous imaginons aux commandes et maître du monde, nous n'avons ce jour là, fait que subir...et ensuite constater les dégâts et pleurer les morts...parce que face aux éléments, nous ne sommes rien du tout...idem en Australie ou ailleurs dans le monde (parce que l'année 2019 a été chargé en incendies), tu ne peux que fuir et constater les dégâts impuissant...la seule chose qui pourra arrêter ça, ben c'est justement la pluie, mais comme c'est pas nous qui décidons lorsqu'elle tombe, faudra attendre son bon vouloir...en priant le ciel un quelconque dieu...

Malheureusement, beaucoup trop d'humains sur cette planète, s'imaginent le contraire...n'est ce pas Donald...??...(pas S, mais Trump)...^^

EVE a écrit:

La première photo est très belle mais elle me rend triste

Je te rassure, tu n'es pas la seule...

C'est de pire en pire, quelle horreur. Quand tu vois qu'ils ont eu plus de 48 degrés hier, c'est terrifiant.
Mais on s'en fout hein, vaut mieux taper sur la gueule des iraniens, c'est tellement plus intéressant d'essayer de déclencher une troisième guerre mondiale.

Mais effectivement, c'est à la fois horrible et étrangement beau. L'horreur et le sublime, comme le disais si justement Mary Shelley.

Pour remonter le moral, je vous propose ça comme image du jour.
si j'ai échoué, je peux rien faire pour vous

Yavanna a écrit:

Mais on s'en fout hein, vaut mieux taper sur la gueule des iraniens, c'est tellement plus intéressant d'essayer de déclencher une troisième guerre mondiale.

C'est pas faux...le réchauffement climatique fait des ravages, la biodiversité qui s’effondre, la pollution qui augmente, etc...et eux, ils font mumuses à jouer à la guerre et à celui qui aura la plus grosse...

Il est où cet astéroïde exterminateur bordel...??...

SquallLion a écrit:

Pour remonter le moral, je vous propose ça comme image du jour.
si j'ai échoué, je peux rien faire pour vous  

Mooooooooooooooooooooooooo un chaaaaaaaaatooooooooooooon
(oui, je suis une greluche)
(merci pour cet instant de douceur et de ronrons)

dav-ID a écrit:

Il est où cet astéroïde exterminateur bordel...??...

Il est dans le bureau ovale je crois. Mais l'autre perruqué est trop occupé à appuyer sur le bouton pour se faire apporter du Coca que pour le balancer.

Amusante la caricature d'Allan BARIE
content qu'Yvanna ait eu son instant ronron.c'est si rare

SquallLion a écrit:

content qu'Yvanna ait eu son instant ronron.c'est si rare

YAvanna

Et oui, je confirme, les instants ronrons sont trop rares. Un bon rail de chaton dès le matin, rien de tel pour partir du bon coussinet.

Yavanna a écrit:

SquallLion a écrit:

content qu'Yvanna ait eu son instant ronron.c'est si rare

YAvanna

Et oui, je confirme, les instants ronrons sont trop rares. Un bon rail de chaton dès le matin, rien de tel pour partir du bon coussinet.

mes boules de poils eux ne sont plus bébé et ce sont des réveil matin casse pieds si tu ne lèves pas au bruit du reveil l'instant ronron, on y repassera.
fin du HS.

Vendredi, chez le coiffeur, je m'ennuyais à crever (et la musique de merde (Aya Nakamura ou je ne sais quelle autre soupe) était tellement forte que je n'arrivais pas à lire), et la coiffeuse avait laissé traîner des feuilles de papier.

Du coup, j'ai été prise de coup de nostalgie à la berlue, et j'ai pensé très fort à vous :



Visiblement, l'origami, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas

Tiens,ce livre m'intéresse.

c'est quoi ce bouquin ? on est deux à se le demander.
le seul origami que j'étais capable de faire c'était la grenouille. seule les plus petites sautaient le plus haut

Yavanna a écrit:

(et la musique de merde (Aya Nakamura ou je ne sais quelle autre soupe)

Je compatis...

Oui, ça parle de quoi finalement ce bouquin ?

Ça fait trois personnes qui se demandent. Tu as titillé notre curiosité littéraire avec un titre alléchant, il faut répondre maintenant, Yavie...

Décidément, ce bouquin déchaîne le monde en ce moment.

C'est un récit fondateur de la mythologie celtique, un ensemble de mythes irlandais datés au moins du XIème siècle (même si les origines sont probablement très antérieures, peut-être autour de l'âge du fer, mais transmises oralement avant d'être compilées par écrit par des moins copistes et des poètes médiévaux, sans doute à partir du VIIIème siècle vu le niveau de langue employé).

Il contient (entre autres) le récit de la vie de Cúchulainn, le héros irlandais le plus célèbre (fils du dieu Lugh), et les origines des guerres entre l'Ulster et les quatre autres districts irlandais.
Vous connaissez peut-être le titre original (La Táin Bó Cúailnge)

Si l'envie vous prenait de le lire, je vous conseille d'ailleurs cette traduction, qui est la meilleure en français (les autres sont des vulgarisations bourrées d'erreurs et de raccourcis), dans cette collection (l'Aube des Peuples, chez Gallimard)
À coupler avec les Quatre Branches du Mabinogi, un récit gallois cette fois, mais qui permet de comprendre le fonctionnement de la mythologie celtique, surtout à la lumière de l'oeuvre de George Dumezil. Toujours chez Gallimard, dans la même collection.

tiens;, j'ai appris un truc sur la mythologie irlandaise. moi avec mon Peter Cheney, je fais pale figure.
ton pauvre origami (mais superbe) a été eclipsé par ce livre

Yavanna a écrit:

Décidément, ce bouquin déchaîne le monde en ce moment.

C'est un récit fondateur de la mythologie celtique, un ensemble de mythes irlandais datés au moins du XIème siècle (même si les origines sont probablement très antérieures, peut-être autour de l'âge du fer, mais transmises oralement avant d'être compilées par écrit par des moins copistes et des poètes médiévaux, sans doute à partir du VIIIème siècle vu le niveau de langue employé).

Il me semblait bien que c'était ce mythe. Mais je ne savais pas si c'était le mythe "brut" ou si c'était une allégorie qui servait de fond et de prétexte à un roman.

Ce mythe des vaches, on le trouve aussi, sous une autre forme, dans la mythologie hindoue. On l'appelle les vaches du Soleil.

Preuve que la mythologie celtique se rattache bien à la grande famille indo-européenne.

SquallLion a écrit:

ton pauvre origami (mais superbe) a été eclipsé par ce livre

Le livre est bien plus intéressant que mon origami, d'un autre côté
C'est un de mes livres préférés (avec l'Edda Poétique et le Kalevala)

Gorak a écrit:

Ce mythe des vaches, on le trouve aussi, sous une autre forme, dans la mythologie hindoue. On l'appelle les vaches du Soleil.

Preuve que la mythologie celtique se rattache bien à la grande famille indo-européenne.

Ces mythes sont très éloignés en réalité.
Les vaches de Cooley sont des taureaux, et l'allégorie est celle de la souveraineté, et de la domination sexuelle (ici en l'occurrence celle d'une femme sur un homme, d'abord avec Mebd sur Aillil puis avec la Morrigan, et enfin la malédiction sur les Ulates condamnés à ressentir les douleurs de l'accouchement à chaque Samhain par la déesse Macha, en punition pour n'avoir pas respecté sa propre grossesse)
L'histoire de la razzia est très secondaire en réalité, et est davantage lunaire que solaire, dans le système de correspondances astronomiques proto-celtique.
(pensons à Arianrod et Blodeuwedd, pour ne citer qu'elles, et de leur pouvoir analogue dans les Quatre Branches du Mabinogion)

La souveraineté ?

Tiens.. on m'avait dit que les vaches de Cooley représentaient la richesse. Et que pendant longtemps, en Irlande, on mesurait la richesse d'un domaine au nombre de vaches que son propriétaire possédait... ?

Gorak a écrit:

La souveraineté ?

Tiens.. on m'avait dit que les vaches de Cooley représentaient la richesse. Et que pendant longtemps, en Irlande, on mesurait la richesse d'un domaine au nombre de vaches que son propriétaire possédait... ?

La richesse est un des attributs de la souveraineté, avec l'intégrité physique (un roi ne peut être infirme, va chercher du côté du mythe de Nuada), la sagesse (Cerridwen, le chaudron de connaissance, le saumon et la noisette, Bran le béni ...), le Verbe (Taliesin, Llew ...) et l'habileté (Lugh/Llew, les Fiana ...)
Ici, on est dans le cas où l'épouse (Medb) remet en cause la souveraineté de son mari (Aillil) par une comparaison de leurs possessions, mais aussi de leurs valeurs (elle a plus d'amants qu'il n'a de maîtresses, plus de "sagesse" (le "cunning") et d'habileté que lui, qui se cantonne à la force physique et à l'intégrité). Le Brun de Cualnge représente alors la souveraineté légitime vers laquelle tendre, à l'image de la pierre de Fal, qui crie sur Tara Hill quand le Haut Roi des 5 provinces s'assoit dessus.
La vache n'est pas tant une image de prospérité (paradoxalement la prospérité se mesure davantage avec les cochons, véritables richesses et attributs virils, il suffit de penser aux mythes entourant les sangliers-de-héros, notamment Le Morceau du Héros, premier exploit de Cuchulainn) que de domination : ici le Brun de Cualnge est l'élément manquant pour trancher entre Aillil et Mebd, la réparation de l'humiliation première (qui est une humiliation sexuelle, comme l'indique le premier mythe de la saga, "Une dispute sur l'oreiller", car rappelons que la souveraineté celtique est le plus souvent le fait des femmes, qui la transmettent aux hommes qu'elles jugent méritants : le défi de Medb est donc une possibilité pour Aillil de faire ses preuves et de recevoir de son épouse, son égale, la souveraineté qu'il croit mériter. D'ailleurs elle fera de même avec Conchobar) (Rappelons au passage que Morrigan fait de même avec Nuada dans le récit de la bataille de Mag Tured, mais aussi avec le Dagda, et qu'il en va de même avec Arianrod (quoi qu'involontairement) avec son fils Llew au pays de Galles, la Scathach en Ecosse ...)

Je t'invite très très vivement à te détacher de Wikipédia, qui vulgarise bien trop les mythes et se base sur des publications grand public pour te tourner davantage vers les publications scientifiques et universitaires, si le sujet t'intéresse.
Si tu lis l'allemand, la référence absolue en la matière est la traduction d'Ernst Windisch (c'est la meilleure de toutes, toutes langues confondues), en anglais fouille du côté de Cecile O'Rahilly ou éventuellement Thomas Kinsella ou Joseph Dunn, mais fuis comme la peste John O'Daly, c'est de la soupe.
En français, Guyonvarc'h est de très loin le seul traducteur qui vaille le détour.

Bon et au final, ça représente quoi cet origami...??...

dav-ID a écrit:

Bon et au final, ça représente quoi cet origami...??...

C'est le bateau que l'on doit fabriquer dans Le Voyage de l'Effroi, espèce d'inculte !