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| Le Cycle des Disparitions | |
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Auteur | Message |
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oorgan Poète Disparu
Nombre de messages : 2171 Date d'inscription : 22/02/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 8 Déc 2011 - 20:38 | |
| Dans sa chambre de la plus haute tour du Donjon Maudit, Oorgan méditait sombrement sur son sort, maudissant Maximus comme un charretier maudit ses mules. Depuis plusieurs jours, il était enfermé dans une pièce luxueuse du Donjon de Maximus. Des objets venus de tous les coins du monde s'y trouvaient ; des tableaux de Kharé, représentant la cité portuaire et les Collines de Shamuntanti ; des lampes d'Or du Port de Sable Noir ; des bijoux du Sommerlund ; des couvre-lits en fourrure de Majaal Râ ; des bijoux luisants de Stygie ; et maintes autres choses, merveilleuses et inconnues des hommes. Pourtant, Oorgan voulait s'échapper de cet endroit perfides, où étaient entreposées de plus richesses qu'il n'est bon pour l'Homme. Dans un geste de rage, l'organiste donna un coup de pied violent dans une tapisserie recouvrant l'un des murs de pierre. Il poussa immédiatement après un cri de douleur ; la tapisserie n'avait pas amorti le choc ! Mais quelques secondes après, il se félicita de son geste. En tapant dans le mur, il avait dû appuyer sur quelque mécanisme secret, qui venait de faire pivoter un pan du mur, révélant un escalier de pierre, s'enfonçant dans des profondeurs inconnues ! Décidant que rester ici était la pire des choses à faire, l'organiste s'engagea prudemment dans les degrés humides, probablement plongés depuis des siècles dans l'obscurité... Quelques temps après -- combien de minutes, d'heures, nul ne saurait le dire --, il parvint à une porte, visible seulement grâce à un pâle lichen phosphorescent qui poussait dans cet endroit sans autre lumière. Comment avait-il pu survivre à cette descente vers des abysses proches de l'enfer, il ne pouvait le dire. Toujours est-il qu'il ouvrit la porte, et pénétra dans une grotte. Celle-ci était éclairée par le même lichen qu'il avait vu précédemment. Toutefois, la lueur blafarde ne luit donnait qu'une vague idée de l'endroit où il se trouvait. La caverne lui parut être très vaste, et il percevait le bruit d'un ruisseau, mais il ne put rien deviner d'autre à son sujet, à l'exception qu'une grande statue de bronze, semblable à un géant inhumain, se dressait en son centre. Comme l'organiste s'en approchait, méfiant, elle se mit soudain à remuer, puis, à sa grande stupéfaction, à parler, d'une voix ténébreuse et venue du fond des âges démoniaques : -- Salut, mortel. Je suis Grak-Tô, le Dieu oublié, et je me dresse là depuis maints cycles de vie. J'ai vu nombre chose au cours de ma longue vie, et en ai appris bien plus encore depuis que je me suis là. Les Frères de Tyrgol, la Reine des Eaux Noires, m'enchaînèrent malicieusement bien avant que toi et tes semblables ne sortissent des Brumes Premières, et me condamnèrent à rester ici, jusqu'à ce que je rencontrasse un homme et lui parlasse. Aujourd'hui, c'est chose accompli, et je vais libérer ma fureur sur les descendants de Tyrgol, la Reine des Eaux Noires, et ses frères. Mais je souhaite d'abord t'accorder le don d'un voeu ; car tu m'as libéré d'une immobilité séculaire. Ô mortel, que veux-tu ? Oorgan déglutit difficilement, et réfléchit à ce qu'il allait demander. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 8 Déc 2011 - 20:55 | |
| GILIBRAN ôta ses épais gants de cuir et trottina vers la porte. Quand il l'ouvrît, il ne vît qu'une boucle de ceinture en or gravé, avant de lever la tête vers VS qui le contemplait du haut de son 1,88 mètre... - Salut à toi GILIBRAN. - Salut à toi Seigneur Régent. Es-tu venu voir mon maître ? Entre, je t'en prie, fît le nain en s'effaçant. - Merci. Oui, j'avais confié une arme à réviser à dav-ID, je voudrais la récupérer avant mon départ. - Ah, tu nous quittes ? - Quelques temps... Pendant que le petit homme allait chercher son maître, le Voyageur regarda autour de lui : la forge s'était agrandie depuis la fin de la guerre, de nouveaux ateliers avaient été construits, deux grands soufflets de cuir rouge avaient été installés... Sa curiosité en éveil, VS jeta un coup d'oeil dans l'atelier principal : dans une chaleur de fournaise et l'odeur du métal chauffé à blanc et de la limaille de fer, une dizaine de nains des montagnes de BOR, torse nu, s'escrimaient sur les soufflets et devant les fours de briques, dans un vacarme assourdissant. Le maître des lieux entra, tapotant ses gants sur ses braies de cuir maculées de suie : - GILIBRAN me dit que tu pars ? - Oui, pour quelques temps... Du coup, je venais voir si tu avais terminé la révision de mon arbalète. - J'ai même fait mieux, répondît le Forgeron avec un clin d'oeil. Il posa sur la grande table une arbalète étrangement remaniée : on aurait dit un mélange entre un pistolet de BOR et une arbalète, avec une crosse ouvragée de cuivre et une détente. Et surtout, l'avant de l'arme se divisait en trois, ce qui permettait de charger et tirer trois carreaux au lieu d'un. dav-ID éclata de rire devant le visage étonné du Régent : - J'y ai passé des heures et des heures, mais ça valait le coup... Tu l'utilises comme un pistolet de BOR, en le tenant par la crosse et en pressant la détente pour tirer. Suivant la pression exercée sur la détente, tu peux tirer une, deux ou trois flèches. - Elle est remarquablement légère, s'étonna VS en prenant l'arme en main. - Je l'ai forgé dans un métal assez léger en effet, afin qu'elle reste pratique et maniable. GILIBRAN, les projectiles, s'il te plaît. Le nain revînt avec un étui de peau souple à fermoir de corne et bandoulière contenant une trentaine de carreaux à la pointe taillée en biseau et passée au feu. Alors que VS passait l'étui autour de son torse, on frappa à la porte. Un page portant la tenue noir et or de REQUIEM entra et s'inclina, les mains jointes : - Le Régent désire te voir avant ton départ, Monseigneur. ... REQUIEM reçut VS dans sa salle des audiences privées, une petite pièce octogonale au sol de marbre noir, couronnée d'un dôme de lapis-lazuli piqueté de milliers de pointes de pierres de feu, l'ensemble représentant les différentes constellations et courants cosmiques. Le Maître de la Nuit était avenant et souriant, mais son teint restait pâle et on lisait dans ses yeux sombres quelquechose de fou et de désespéré. - Ainsi, tu pars. - Tu es au courant à ce que je vois... - ALIN m'a envoyé un message. REQUIEM se retourna dans le bruissement de son ample manteau de soie noire, triturant nerveusement le double rang de pierres runiques ornant son cou : - Tu crois vraiment que c'est une bonne idée ? Nous n'avons toujours aucune nouvelle d'ANTARES, LOWBAC et OORGAN, la Cour reste divisée... - REQUIEM, regarde-nous... Nous sommes devenus des ombres, des fantômes, toi et moi. La mort de SADASTOR et ZULA nous a profondément changé, le remords nous ronge, leur souvenir nous hante... Si vraiment NARCISSE peut nous délivrer de ce fardeau, il ne faut pas hésiter. Quand à la situation à la Cour, si tu cessais d'ignorer RAPHA et les siens comme tu le fais... - Non ! Il en est hors de question ! - REQUIEM, bon sang ! RAPHA n'est pas coupable ou responsable de la mort de SADASTOR et tu le sais. Ce dernier avait fait son choix : Malgré l'amour qu'il te portait, il voulait retrouver le repos éternel auquel tu l'avais arraché. REQUIEM se mordît la lèvre : - Tu penses que je suis coupable, hein ? Que j'ai blasphémé en ramenant SADASTOR dans le monde des vivants et que son souvenir qui me ronge est ma punition, mon châtiment... C'est ce que tu penses aussi, n'est-ce pas ? Le nécromancien avait presque crié cette dernière phrase. VS hésita, puis : - Oui. Oui, je pense que tu as fait une lourde erreur et que tu devras en payer le prix un jour. On ne réveille pas impunément les morts. Il y eût un silence glacial, puis REQUIEM se leva et frappa sur un gong en or. Un esclave entra, silencieux, et s'inclina. - NEFER va te raccompagner. Je te souhaite un bon voyage.
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| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 8 Déc 2011 - 21:24 | |
| _ Oui ! Oui ! tout est prêt ! tout est en place ! enfin ! Maximus parlait à lui même , ses yeux presque fous tant les nombreuses défaites l'on marqué profondément dans son esprit assoiffé de victoires . Il avait deviné une chose : c'est que si une seule attaque était inefficace , plusieurs plans diaboliques lancés à la fois auront raison du Forum , même avec le bouclier et balthus . Lentement , il tourna autour de sa création , un grand géant de pierre verte , aux yeux de rubis et au corps recouvert de nerfs rouges en métal . Le géant de la destruction portait plusieurs sceaux maudits , signes magiques et autres inscriptions légendaires et maléfiques . Le géant était inactif , mais ce ne serrait qu'une question de temps . Tout d'abord , il avait besoin d'un coeur : une personne vivante et jeune qui alimenterait la cage d'acier dans la poitrine du géant qui serait indestructible . Il sourit en pensant à Oorgan qui ferait bien l'affaire . Mais ce n'était pas tout : il avait aussi préparé d'autres plans diaboliques . Ainsi , il s'est créer huit spectres à capuchons de flammes noires et aux épées infernales , des Traqueurs de L'Ombre . Ces création de Maximus lui servait uniquement à une chose : trouver la cible et la tuer . De plus , il à inventé une porte d'or et d'argent qui , nourrit pendant sept jours d'âmes d'humains ou d'elfes , pourrait ouvrir sur un monde peuplé de titans monstrueux qui , sous le commandement du terrible seigneur noir , pourraient anéantir tout le pays en peu de temps ! Maximus commença à rire méchamment : _ Mouhahaha , je vais enfin avoir ma vengeance ! Il marcha alors vers la chambre d'Oorgan pour l'enfermer dans le coeur du géant . Prenant la clé des mains du chevalier noir qui gardait sa chambre , le maître des ténèbres ouvrit la porte ... et poussa un cri de rage quand il la trouve vide , une porte ouverte sur le mur . Pestant , il frappa de son poing le mur de pierre qui se fissura puis hurla : _ Chevaliers noirs ! ramenez moi le prisonnier sinon gare à vos âmes !!!! Un détachement de gardes aux armures noires étincelantes et aux grandes hallebardes menaçantes dévalairent les marches avec rapidité, suivant les traces de l’organiste évadé .
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Les orques avaient peu à peu prit possession de Barakesh , profitant du chaos qui y régnait pour prendre le contrôle sous le drapeau de Maximus . Des murs commencèrent à êtres reconstruits , de même que les casernes ,forges , maisons et autres . Morvu , par crainte de réapparaître devant son maître , préféra rester ici et s'occuper du bon déroulement de la construction de la nouvelle ville . Ce serait sans doute une bonne excuse pour que l'empereur de l'ombre ne le jette pas aux loups ...
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Ven 9 Déc 2011 - 18:57 | |
| REQUIEM formait un contraste saisissant en patientant dans l'antichambre du Pavillon du Lotus Jaune : avec son ensemble noir rehaussé de symboles cabalistiques au fil d'ivoire, drapé dans son ample manteau de soie aile de corbeau et son visage sévère, il semblait déplacé dans cette petite pièce de verre et de vitraux colorés aux motifs floraux inondée de lumière. NARCISSE ne pût s'empêcher de sourire en plongeant dans sa révérence : - Décidément, les trois régents m'honorent en venant à tour de rôle dans ma maison. Sois le bienvenu Monseigneur. - Ce n'est pas une visite de politesse NARCISSE. - Je m'en doute... Par ici, je te prie. Une fois installé dans le cabinet de travail, le Régent alla droit au but : - Je veux des détails sur ce breuvage dont tu as parlé à VS. Il s'est emballé avec cette histoire, le voilà sur le départ et celà ne m'arrange guère. Qu'en est-il exactement ? - Le Népenthés est un breuvage qui abolit les mauvais souvenirs, ceux qui te rongent et hantent tes nuits, comme une obsession... C'est la potion de l'oubli. REQUIEM s'agita, mal à l'aise : - Tu veux dire que... - Oui. Si VS boit ce breuvage, tout souvenir de ZULA le quittera à jamais, il ne se souviendra plus d'elle, complètement, comme si elle n'avait jamais existé. Et ce sera la même chose pour le souvenir de SADASTOR en ce qui te concerne... Le Maître de la Nuit se leva brusquement, la main sur la poitrine comme s'il venait de recevoir un coup : - Je ne veux pas oublier SADASTOR, je ne veux pas l'effacer totalement de ma mémoire. - Pourquoi Monseigneur ? Ne veux-tu pas être délivré de son souvenir qui te hante ? - SADASTOR a été trop important... C'était ma création, mon oeuvre... Mon chef-d'oeuvre... - Ainsi ce n'est pas l'affection qui te guide, mais bel et bien l'orgueil. REQUIEM se retourna brusquement, le visage blême : - Tu oublies à qui tu t'adresses ! Modère donc ton insolence. VS est-il au courant des effets du Népenthès ? Sait-il que s'il le boit, il n'aura plus aucun souvenir de celle qu'il aimait ? - Non. Il ne m'a pas vraiment laissé le temps de lui en parler en détail. ... ANTOCIDAS s'inclina profondément, mais REQUIEM arrêta son geste : - Je n'ai pas de temps à perdre, je veux voir VS avant son départ. - Mais... Il a quitté le palais il y a une heure Monseigneur... Le Seigneur DONALD lui a conseillé de partir plus tôt pour profiter de la marée montante. Avec un juron, REQUIEM se précipita sur le balcon et alla s'appuyer à la balustrade de pierre sculptée. Mettant sa main en visière, il scruta l'horizon : là-bas, une voile tremblotait dans les brumes de chaleur à la sortie du Chenal de RHYMER et s'éloignait vers la haute mer, doublant le Grand Phare au dôme d'or. - Il part toujours pour Baarakesh ? Je vais envoyer un message à notre ambassadeur là-bas. - Impossible Monseigneur, le Voyageur a changé ses plans : il ira finalement jusqu'à la ville côtière de Chula pour y prendre une caravane. Ainsi, il mettra moins de temps et sera de retour plus vite. - Et toi ? - Il m'a laissé la garde de son palais et m'a chargé de le représenter. REQUIEM se mordît la lèvre : il n'aimait pas le mercenaire au bandeau noir... Le fait que VS lui ait laissé son palais et des responsabilités ne lui plaisait guère... Ils furent interrompus par Phlégon, le chef des ennuques de VS qui s'inclinait, les mains jointes : - Pardon Monseigneur, un messager vient d'arriver : le Seigneur JARETH te demande d'urgence chez lui. Il dît avoir enfin retrouvé la trace des nobles ANTARES, LOWBAC et OORGAN grâce à ses arts magiques de divination...
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 11 Déc 2011 - 19:10 | |
| Le galop sourd des chevaux fît s'envoler les échassiers et oiseaux nichés dans les hautes herbes des rives. SYLVIA tira sur les rênes et sauta de sa monture, radieuse et rieuse : - Je suis arrivée la première ! Tu es plus doué une plume à la main que sur une selle me semble-t-il, mon bel érudit ! Avec un grognement vexé, WARLOCK mît pied à terre, puis se rua sur la jeune femme. Eclatant de rire, cette dernière se mît à courir, mais il la rattrapa bientôt, la faisant basculer dans l'herbe dans un grand éclat de rire. - Ce n'est pas juste, ma robe m'a gêné pour courir ! - Tu ne peux pas toujours gagner, ma belle insolente, fît-il en lui caressant les cheveux. - Embrasse-moi pour te faire pardonner. Lorsque leurs lèvres se quittèrent, SYLVIA regarda longuement le visage de son amant qui se découpait dans la vive lumière de l'été. - WARLOCK, qu'est-ce que tu as ? Tu es ailleurs... Il se redressa et s'assît dans l'herbe, les sourcils froncés : - Il y a une sale ambiance à la Cour en ce moment... Le départ de VS n'est pas une bonne chose, surtout maintenant. La baronne s'assît derrière lui et passa ses bras autour de ses épaules, posant sa joue poudrée contre ses cheveux : - Ce n'est pas la première fois que le Voyageur s'absente... - Certes, mais là, ce n'est pas pareil. Quand il est venu nous saluer VIC et moi, il a refusé de nous dire le but de son voyage, il est resté des plus évasifs. J'ai appris par ALBATUR qu'il était allé voir NARCISSE juste avant son départ et REQUIEM l'a également convoqué chez lui. On raconte que l'entrevue s'est mal passée. - Ne te fie pas aux bruits de couloir, fît-elle en l'embrassant dans le cou. Allez, viens : récupérons nos montures avant qu'elles ne profitent trop de leur liberté et que nous soyons obligés de rentrer à pied. Il l'aida à se relever, lui ôtant les brins d'herbe qu'elle avait dans les cheveux, puis il joignît ses mains pour l'aider à remonter en selle. Ce soir-là, le Grand Erudit veilla tard dans son cabinet de travail, à la lueur dansante de la lampe posée sur son bureau. Il fût dérangé par son secrétaire et homme de confiance, le scribe Amilcar. - Pardon Seigneur, mais un messager vient d'arriver. Le Régent REQUIEM te demande au Grand Palais. WARLOCK jeta un regard surpris sur la clepsydre posée sur le manteau de pierre de la cheminée. - Maintenant ? - Oui Seigneur. Une voiture et une escorte attendent dans la cour. Une demi-heure plus tard, le Grand Erudit entrait dans la salle des audiences et s'inclinait. Chose surprenante, REQUIEM portait sa cuirasse complète, laquée de noir et ouvragée de ciselures d'or. Il portait même au côté Ténébreuse, sa redoutable épée d'acier noir au pommeau en forme de crâne. On murmurait que l'arme avait été forgée en des temps immémoriaux par une race oubliée dans les feux mêmes des Enfers et qu'elle était douée d'une volonté propre. On disait qu'elle absorbait l'énergie vitale et la force de ses adversaires... Ce qui était certain, c'est que seul REQUIEM pouvait la toucher et la manipuler sans risque. Quiconque autre que son maître osait la toucher était instantanément foudroyé. - Merci d'être venu si tard. Je serai bref : JARETH a localisé ANTARES, LOWBAC et OORGAN. Ils sont détenus par MAXIMUS. J'en ai assez, cette fois, il faut en finir et je compte m'en occuper personellement... Avant celà, néanmoins, je veux te montrer quelquechose. Viens avec moi. WARLOCK, surpris, suivît le régent à travers les couloirs endormis. Sa surprise augmenta lorsqu'il se retrouva dans un labyrinthe de corridors obscurs dont il n'avait jamais soupçonné l'existence, bien qu'il soit familier du palais. Complètement désorienté, il finît par descendre les marches d'un étroit escalier de pierre qui s'enfonçait dans les profondeurs, suivant un REQUIEM silencieux et imperturbable. L'escalier donnait devant une lourde et massive porte de pierre. Cette dernière était entièrement sculptée d'une représentation du zodiaque, une roue magnifiquement ouvragée, divisée en douze cases, chacune ornée du symbole d'un des douze signes : le bélier de givre, le serpent d'eau, le taureau des collines, la nymphe des bois, le géant des fleurs, le scarabée du ciel, le char des constellations, l'oiseau de feu, le moissoneur sacré, la fée des forêts, le druide des brumes, le centaure des plaines... Aucun ne manquait. Au centre de la roue était enchâssé un superbe soleil d'or pur, rapellant que le calendrier du FORUM était solaire, établi d'après la course de l'astre du jour. REQUIEM ôta son gant et posa sa main droite sur une empreinte en creux dissimulée sous le symbole de son signe, le centaure des plaines. Il y eût un déclic, la porte vibra et s'ouvrît lentement. Il expliqua à WARLOCK étonné : - Seuls ADRIAN, YAVANNA, ALIN, moi et VS avons la possibilité de pénétrer ici. Viens. La salle était immense, creusée dans les profondeurs, rythmée de piliers gravés de charmes protecteurs qui brillaient dans la pénombre. L'ensemble était couronné d'un immense dôme de pierre bleue piqueté de diamants symbolisant les étoiles et les constellations. Au sommet, une sphère étrange et lumineuse flottait dans l'espace, éclairant la salle. Juste en-dessous se trouvaient les sept pierres sacrées de BALTHUS. Posées sur un autel de pierre, entourées d'un formidable halo d'énergie, elles palpitaient et pulsaient comme si elles étaient vivantes. - Ainsi, c'est ici qu'elles étaient dissimulées, murmura WARLOCK. - Oui, c'est ici que YAZTROMO les a activées pour créer l'écran protecteur. Il a emporté son secret dans la mort. - Pourquoi me révéler celà ? demanda WARLOCK, mal à l'aise. - ADRIAN et YAVANNA sont absents, VS vient de partir pour plusieurs mois... Quand à moi, je suis décidé à en finir une bonne fois pour toutes avec MAXIMUS. - Comment ? - Celà ne regarde que moi, je lui réserve une petite surprise... Mais je vais devoir pour celà m'absenter également. Il ne restera qu'ALIN en ville et c'est trop peu. Si jamais il lui arrivait quelquechose, je veux qu'un autre ait accès aux pierres pour les mettre en sécurité au cas où. C'est pourquoi je te révèle ce secret. J'ai fait en sorte que tu puisses ouvrir la porte en utilisant mon signe. Il te suffira de presser ta propre main sur l'empreinte. Personne d'autre que toi ne doit le faire, sous peine d'être foudroyé et réduit en cendres. C'est le seul accès à cette salle. Celle-ci est protégée magiquement, aucun pouvoir au monde quelqu'il soit ne peut détecter cette pièce, y pénétrer ou voir à l'intérieur. Nul ne peut en connaître l'existence à part ceux autorisés à y entrer. Si jamais il le fallait un jour, tu fais désormais partie de ceux qui y ont accès et tu pourrais alors récupérer les pierres pour les mettre en sécurité. WARLOCK resta silencieux un moment avant de hôcher la tête, la gorge serrée. Il se sentait soudain écrasé par une terrible responsabilité. Ils ressortirent et la porte se referma en silence. Alors que REQUIEM allait remonter les marches, WARLOCK posa sa main sur son bras couvert de métal : - Pourquoi moi ? - Tu as été la première Divinité Majeure autrefois et tu es le Grand Erudit, le Maître du Savoir et de la Connaissance... SOMBRECOEUR avait fait de toi l'Intendant du Conseil des Divinités... Mon choix est donc logique. Nous avons foi en toi WARLOCK. - Et j'en serai digne, je t'en fais le serment.
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| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 11 Déc 2011 - 23:18 | |
| Les chevaliers noirs arrivèrent dans la mystérieuse caverne . Là , ils trouvèrent le prisonnier parlant avec une grande statue . _ Il est là ! capturez le !!! L'officier avait dit cette phrase avec haine avant de faire sortir sa lame noire de son fourreau . Aussitôt , les chevaliers poussèrent un cri de guerre et chargèrent , leurs hallebardes prêtent à tailler le chair de l'ennemi si il résiste . Oorgan , sans arme , se trouvant devant un grand nombre d'ennemis , décida aussitôt du souhait que lui proposait la statue . _ Je souhaite que tu m'aide à affronter ces méchants ! La statue leva aussitôt la main , et une lumière éblouissante on surgit , lumière qui aveugla les yeux des sbires de Maximus . Puis la divinité oubliée posa par terre une rapière à la lame en argent et au fourreau en or serti de pierres précieuses . _ Je t'offre la rapière du roi Siriuss , que cette arme t'aide à lutter contre tes ennemis . Puis le dieu explosa en des milliers de particules de lumières . Oorgan prit alors l'arme entre ses mains et chargea les chevaliers noirs qui reprenaient leurs esprits .
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Maximus riait en son fort intérieur . Ses plans ne cessaient d'évoluer tant sa haine était grande . Il avait en effet allier à lui tout les maîtres des ténèbres sous sa coupe après ses grands "exploits" . Désormais , ils formaient tous ensemble un empire du mal très puissant entre la forteresse des maléfices , Helgedad et sans oublier Mogaruith . C'était " l'alliance des forces du mal" , une alliance très puissante qui n'avait qu'un seul but : s'emparer du monde et réduire son peuple à l'esclavage ... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Ven 16 Déc 2011 - 12:34 | |
| Rentré chez lui, WARLOCK resta en proie à une certaine tension. Depuis que REQUIEM lui avait confié ce terrible et lourd secret, il se sentait comme écrasé par une monstrueuse responsabilité. Il lui semblait que le sort de la ville toute entière pourrait un jour reposer sur lui et celà était lourd à porter. En entrant dans sa chambre, il réveilla Hamilcar endormi dans un fauteuil. - Je t'avais dit de ne pas m'attendre... Va te coucher, je n'ai plus besoin de toi aujourd'hui. Et tu peux prendre ta matinée demain également. Le fidèle serviteur haussa les sourcils, étonné, avant de s'incliner les mains jointes et de sortir. Resté seul, WARLOCK ne laissa qu'une veilleuse allumée et s'allongea sur son lit tout habillé, pensif. A la lumière dansante de la lampe, il laissa son regard errer sans but sur les rayonnages de la bibliothèque, le télescope posté devant la fenêtre, les livres et documents éparpillés et empilés ici et là... Au bout d'un moment, il se leva, passa un manteau à capuchon et quitta ses appartements pour descendre aux écuries. Le trajet jusqu'au quartier du Centaure ne lui prît que la moitié d'une heure. SYLVIA était encore éveillée, en train d'écrire dans son cabinet de travail. Il était tard, mais elle devait répondre à la dernière lettre de l'intendant qui gérait ses domaines et ses fermes en-dehors de la ville. Un feu brûlait dans la cheminée de marbre car les nuits restaient fraîches. Elle reposa sa plume et leva la tête en voyant son amant débouler sans prévenir à pareille heure. - WARLOCK ? Que se passe-t-il ? - Rien, rien de particulier... Je me disais... En fait, j'aimerais rester avec toi ce soir... Si tu es d'accord, bien sûr... La baronne eût un lent sourire moqueur : - Tiens donc... Et si je refusais ? - Alors je forcerai ta porte. Car j'ai vraiment envie d'être avec toi ce soir. Un silence passa, troublé par le tintement de la clepsydre, tandis que le sourire de SYLVIA s'accentuait : - Je dois terminer cette lettre. Attends-moi dans mon boudoir... Il est juste à côté. - Je sais où il est, fît WARLOCK en l'embrassant dans les cheveux avant de passer dans la pièce adjacente. ... - Tu dois déjà partir ? - Il est tard et j'ai à faire MURIELLE. RAPHA s'assît au bord du lit, massant sa nuque, mais la jeune femme le retînt par le bras : - Et si je te demandais de rester ? fît-elle d'une voix enjôleuse. Le Maître des Athlètes secoua la tête avec un sourire : - J'ai beaucoup à faire au Gymnase demain. Je préfère partir avant le lever du jour. MURIELLE se laissa retomber sur les coussins rayés, étirant son corps souple, une lueur de colère dans ses yeux verts : - Tu veux surtout éviter qu'on te voit sortir de chez moi, n'est-ce pas ? RAPHA se mordît la lèvre : - C'est mieux ainsi MURIELLE. Si on apprenait notre liaison à la Cour... Avec une vivacité innatendue, la courtisane se redressa et saisît le poignet de son amant avec une force qui le surprît, le forçant à se retourner vers elle : - Quand cesseras-tu d'avoir peur RAPHA ? Pourquoi cette hypocrisie ? Tout le monde sait que tu es le chef de l'opposition à la politique des Régents, tout le monde sait que tu es à couteaux tirés avec REQUIEM... Pourquoi se cacher ? Vous vous prétendez des hommes et vous usez d'artifices et de faux-semblants comme nous, les femmes. Peu m'importe que tout le monde connaisse notre liaison ! J'ai été amnistiée par ADRIAN, je n'ai rien à cacher, je n'ai pas à avoir honte. Ou alors... Toi, tu as honte... Honte de t'afficher avec une putain, c'est celà ? Je ne suis pas assez bien pour toi. MURIELLE s'était assise sur le lit, sa tête posée sur ses genoux délicats, ses bras blancs enserrant ses jambes fluides, l'air boudeur et amer. RAPHA s'allongea pour lui prendre la main : - Ma chérie, je te jure que non, je t'en prie, crois-moi... - Si tu veux que je te croies, alors... Prouve-le moi ! - Mais comment ? - Il y a un bal à la Cour demain soir. Je veux y paraître à ton bras. Il y eût un long silence. RAPHA restait immobile, en proie à des émotions contradictoires, l'esprit confus. MURIELLE haussa les épaules avec dédain et se leva : - J'ai ma réponse. Pars donc, tu as raison, il est tard. - Attends ! RAPHA la ratrappa par le bras, avala sa salive et respira un grand coup : - Tu paraîtras à mon bras demain soir... Devant toute la Cour... Et je veux que tu sois la plus belle... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Ven 16 Déc 2011 - 20:31 | |
| - Euh, Maître... Tu crois vraiment que... - Allons, allons, un peu de courage, fît dav-ID depuis la berge. Avec crainte et méfiance, GILIBRAN entra dans l'eau, les poils hérissés de peur, marmonnant dans sa barbe rousse des bordées de jurons. Il avait pied, mais était certain que les galets qui tapissaient le fond de la rivière allaient rouler sous ses pieds nus et le faire tomber... - GILIBRAN, tu dois vaincre ta peur... Il faut que tu apprennes à nager. Tu dois juste t'immerger et refaire les mouvements que je t'ai appris... - Vu comme ça, c'est facile... gromella le nain en s'immergeant jusqu'aux épaules et en commençant à bouger les bras. Un éclat de rire retentît sur la rive et dav-ID se retourna vers JARETH qui approchait, l'oeil amusé par la vue de GILIBRAN tremblant dans les flots vifs de la rivière : - Mais... Que faîtes-vous donc là ? - Je me suis décidé à apprendre à nager à mon fidèle serviteur. - Et tu crois que c'est la bonne méthode ? fît JARETH avec un rire. Là-bas, au milieu de la rivière, GILIBRAN se trouvait minable, blanc comme un linge, la peau hérissée de chair de poule et tremblant. Il avait l'impression que même les oiseaux se foutaient de lui... - Bon, je vous laisse, reprît le Roi des Gobelins en souriant. Au fait dav-ID, tu viens au bal de la Cour ce soir ? - Bah, non. Moi et les mondanités... Et puis, je ne sais pas danser. - Tu devrais pourtant venir... ça risque d'être animé... Le Forgeron fronça les sourcils, la main en visière : - Pourquoi dis-tu çà ? - On murmure en ville que RAPHA s'y rendra avec MURIELLE. - MURIELLE n'a pas accès à la Cour. - Sauf si elle est accompagnée par quelqu'un y ayant accès et qui la parraine... Bon, je vous laisse jouer les tritons... A ce soir. dav-ID resta silencieux et pensif un moment, puis jeta un oeil agaçé vers la rivière : - C'est bon GILIBRAN... Tu peux sortir... ... "Le Seigneur VIC et Dame ESTELLE !" Le couple le plus discret de la Cour entra dans la Grande Galerie au milieu des courbettes. Sobrement vêtu de noir, le Guérisseur tenait par la main une ESTELLE habillée avec simplicité et radieuse. Le couple salua WARLOCK et SYLVIA, les deux femmes s'embrassèrent avant de lâcher froidement leurs hommes pour aller sur un divan rattraper une semaine de papotages et de confidences en retard. VIC et WARLOCK saluèrent JARETH, puis MILOS et sa femme. Le guerrier se retourna, surpris, vers celui qui venait d'entrer sans se faire annoncer : - Tiens, qui voilà ? dav-ID venait d'entrer et fendait la foule des courtisans, un peu intimidé comme toujours même si c'étaient les autres qui lui cédaient le passage en s'inclinant. Derrière lui trottait GILIBRAN, tout fier et redressant le menton comme pour se grandir. "Le Seigneur RAPHA et Dame MURIELLE!" Le silence fût si parfait qu'on avait l'impression de l'entendre... Trés droit dans son pourpoint de satin vert clouté d'ivoire, RAPHA, le coeur dans la gorge, s'avançait, tendant le bras à une MURIELLE radieuse, lumineuse. Son éclatante beauté rehaussée d'un maquillage discret, elle était la séduction incarnée, sensuelle et sereine. A ses oreilles brillaient les boucles d'émeraude que RAPHA lui avait offert pour s'assortir à ses yeux. - Il a osé... murmura SYLVIA en agitant nerveusement son éventail. - L'impudent, comment ose-t-il ! gronda MILOS. Je vais... "Le Seigneur ANTOCIDAS !" - Là, c'est le bouquet ! fît WARLOCK. En effet, le mercenaire venait d'entrer, portant longue tunique de soie mauve et toge de lin blanc maintenue par une agrafe de perles et d'éclats de pierres de lune, un torque d'airain enserrant son cou. ANTOCIDAS représentait VS en l'absence de ce dernier et avait donc accès à la Cour. Lui et RAPHA se haïssaient et le duel qui les avaient opposés au Bois de Némésis n'avait rien arrangé. Voulant prévenir le désastre, VIC se rua sur le mercenaire, lui bloquant littéralement le passage : - ANTOCIDAS ! Quel plaisir ! Tu m'as l'air en pleine forme ! Et comment va ton oeil depuis l'opération ? La cicatrisation se passe bien ? - Euh... oui, merci Seigneur Guérisseur, répondît le mercenaire avant de reprendre sa marche. Mais VIC le bloqua à nouveau, lui prenant le bras : - Je devrais vérifier quand même... On ne sait jamais... Allons voir ça dans l'antichambre... - Mais... "Le Régent ALIN et Dame son épouse, inclinez-vous !" "Oh et puis merde..." soupira VIC en baissant les bras avant de s'écarter et de plonger dans sa révérence. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Sam 17 Déc 2011 - 17:49 | |
| La caravane avançait lentement à travers les sables brûlants, en une longue file de chariots bâchés de couleurs vives, d'octopèdes massifs couverts de housses chamarrées et conduits par des hommes-lézards aux écailles étincelantes, l'arc et le carquois en bandoulière... Le convoi progressait au pied d'une masse de rochers de granit rouge incendiés par la vive lumière, aux formes étranges et fantastiques sculptées par le vent, le sable et le passage des siècles... Seul un milan solitaire tournoyait dans le bleu vitrifié du ciel... Du haut de sa selle de cuir, VS sourît derrière le foulard qui le protégeait du sable et de la poussière ocre soulevée par les huits pattes de sa monture : il se sentait bien, libre, redevenu lui-même. Il en était presque à oublier le but de son voyage. Ce soir, ils atteindraient l'oasis de Temlem... Il y avait des chances pour que la fameuse renoncule des sables, les "larmes pourpres" du désert y pousse... Le Voyageur fût distrait de ses pensées par l'exclamation du maître de la caravane : - Qu'est-ce que ceci ? VS mît sa main en visière et suivît la direction indiquée par la lance pointée du caravanier. A l'ombre d'un rocher en surplomb, un corps gisait, étendu face contre terre. Deux éclaireurs se détachèrent du groupe pour galoper vers l'inconnu tandis que les passagers sortaient une tête curieuse des chariots. - C'est un gamin ! cria l'un des cavaliers en mettant pied à terre. Il est salement amoché... Ils ramenèrent le corps inanimé tandis que la caravane stoppait. L'adolescent fût déposé à l'ombre d'un chariot tandis qu'un serviteur allait chercher de l'eau. VS devînt blême en reconnaissant l'inconnu : - OORGAN... OORGAN ! Le Voyageur sauta de selle, écarta les autres d'un geste brusque et redressa la tête inanimée. Le soleil et la chaleur avaient prélevé un lourd tribut : la peau était rougie, desséchée et pelait par endroits, le front était brûlant de fièvre. - De l'eau, vite ! - Je te signale que c'est ce que nous allions faire... Pour qui te prends-tu ? - La ferme, imbécile ! tonna VS en sortant brusquement de sa tunique un pendentif en or frappé de son emblème. Le maître de la caravane resta figé de stupeur. Comme tous ceux qui voyagent de par le monde, il connaissait ce symbole, celui du Voyageur, Seigneur des chemins, Protecteur des caravanes, Celui qui indique la route et ouvre la voie. L'homme tomba à genoux dans le sable, sa barbiche tremblante, tordant sa coiffe de feutre à deux mains : - Pardon Divinité... Pardonne à ton serviteur son ignorance... Ma caravane et moi t'appartenons... Sans l'écouter, VS baigna longuement le visage d'OORGAN, frémissant devant sa peau brûlée. Etrangement, l'adolescent tenait fermement une épée inconnue dans sa main droite, si fort qu'il était impossible de défaire sa prise. A son cou pendait un médaillon de téléportation, celui que le défunt YAZTROMO lui avait offert autrefois. Le Voyageur le prît délicatement entre son pouce et son index : la pierre qui l'ornait était éteinte, signifiant que la charge magique avait été utilisée... - Ce pauvre jeune garçon est bien mal en point. Il faudrait faire tomber sa fièvre. Celui qui venait de parler était un vieil homme mince aux cheveux argentés maintenus par un bandeau de tissu rayé. Il portait une ample robe de coton frangée, ornée de trèfles à quatre feuilles surmontés d'une couronne, l'emblème des herboristes de TAHOU. - Tu crois pouvoir y parvenir ? - Je devrais réussir Divinité, sourît l'homme en déposant sa besace de peau de chèvre et en l'ouvrant pour y farfouiller dans un tas de petits pots de verre colorés. - Si tu réussis à le sauver, demande-moi ce que tu voudras...
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 9:49 | |
| La pluie tombait sans discontinuer, dans une forte odeur de terre mouillée, tambourinant sur les toits de tuiles de l'auberge. En maugréant, le portier sortît de sa guérite et alla ouvrir : un cavalier entra dans la cour avant de sauter de selle. Sans un mot, il tendît les rênes de sa monture avant de se diriger vers le bâtiment principal. L'homme entra et referma la lourde porte de chêne, abaissant le capuchon de son manteau de cuir noir, aux replis luisants et mouillés. Un silence se fît dans la grande salle... L'inconnu était grand et musclé, bien bâti, mais trés jeune et ses cheveux coupés courts accentuaient cette impression. Son visage juvénile était pourtant sévère, et son regard glacé, comme quelqu'un qui aurait approfondi beaucoup trop tôt de sombres mystères... Il était vêtu d'une tenue de voyage au luxe discret et entièrement noire. Noire également, l'épée qu'il portait au côté, dans un simple fourreau de cuir brut, dépouillé d'ornements. L'aubergiste vînt le saluer, s'essuyant les mains à son torchon. L'inconnu était poli et affable, mais il y avait décidément quelquechose de sombre en lui... Son repas terminé, REQUIEM contempla longuement les flammes qui crépitaient dans l'âtre de pierre, silencieux et les yeux dans le vague. Discrètement, il sortît de son col roulé en laine sombre un pendentif de pierre bleue, taillé en croissant de lune, le faisant jouer entre ses doigts. - SADASTOR... Cette fois, je ne pourrai pas te ressusciter... Je t'ai perdu à jamais, je le sais à présent. Mais je suis en route pour venger ta mort... Dehors, le tonnerre gronda, la pluie redoubla de violence. ... MURIELLE ne pouvait s'empêcher de rire, comme une enfant. Allongé à ses côtés, RAPHA lui souriait, quoique moins à l'aise que sa radieuse maîtresse. - La tête qu'ils faisaient ! Tous ! Ah, quelle revanche ! Elle se pencha vers son amant pour se lover dans ses bras : - Et c'est à toi que je le dois. Je ne l'oublierai jamais. RAPHA lui caressa les cheveux, songeur : - C'était donc si important pour toi ? La jeune femme se redressa et s'assît, ramenant ses jambes souples sous elle et jouant avec les franges d'un coussin : - Oui, bien sûr. Combien de fois j'ai dû endurer leur regard méprisant et dédaigneux sur mon passage... Tous ces gens qui me jugeaient, se permettaient de me rejeter... Qui se pensaient supérieurs à moi... Tu ne peux pas savoir combien je les ai maudit... Le Maître du Gymnasium la prît par le bras, la faisant se retourner vers lui : - Je me suis fait des ennemis pour toi... - Oh... Je sais mon pauvre chéri... Mais tu l'as fait quand-même. Tu t'es conduit en homme... murmura-t-elle en se penchant pour l'embrasser. Et puis... Si tu as des ennemis, tu as également des amis... Des amis puissants... - Que veux-tu dire ? - Chuuuut... fît-elle en posant son index sur ses lèvres. Nous verrons celà en temps utile... ... Le palais d'été était un rêve de marbre et de fleurs, perdu dans la végétation odorante de l'autre côté du lac. Ici, on n'entendait que les oiseaux, le chant des insectes et le clapotis de l'eau. ALIN attendait à l'ombre des cèdres bleus, jouant nerveusement avec sa cravache. Il prenait un risque en venant ici, mais il le fallait, la situation ne pouvait plus durer. Le coup d'éclat de RAPHA à la Cour, la veille, était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Il fallait secouer ADRIAN, le sortir de sa léthargie, lui ouvrir les yeux sur ce qui se passait. C'était lui le Roi. Qu'il ait été choqué par la trahison de Lydia, par le fait d'avoir frôlé la mort, certes. Qu'il ait voulu se reposer après les épreuves de la guerre, la mort de YAZTROMO, certes. ALIN connaissait le caractère cyclothymique du Roi, alternant périodes d'euphorie et d'abattement. Mais là, c'était trop... L'anniversaire de BALTHUS approchait, c'était l'occasion ou jamais. - Seigneur Régent ? ALIN se retourna vers l'officier qui s'inclinait. - Sa Majesté va te recevoir. Par ici, je te prie... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 14:04 | |
| Le tonnerre grondait tell la forge d’Héphaïstos dans sa grande caverne . Les éclairs , phénomène puissant et spectaculaire , jaillissaient des nuages avec une puissance incroyable . On aurait dit que le puissant Zeus faisait abattre sa colère sur la terre . La pluie , elle , battait à torrents . Mais parmi tout ce fracas , celui de la tempête , des forges qui grondaient , des machines qui étaient en marche , des troupes qui avançaient , un son dominait . Une mélodie terrible , signe de désespoir , Symphonie à la fois belle et terrifiante qui pourrait faire chavirer le coeur de ceux qui l'écoutaient dans les ténèbres du mal . Le seigneur de ces lieux jouait sur son orgue noir , grand orgue de pierre noire , aux tubes d'argents faisant sortir de la vapeur à chaque note , décorés de mystérieuses fresques . Les touches en ivoire s'abaissaient quand les doigts du maître les touchaient . La mélodie puissante résonnaient dans la salle de granit obscur , faisant presque trembler les piliers , gargouilles aux gueules ouvertes , les livres de sorcellerie sur les étagères , les tapis volaient presque , comme séduits par la musique envoûtante . Les nombreuses têtes de créatures rarissimes des confins de la terre étaient animés par cette musique , bougeant comme pour se libérer de l'emprise de la mort . Le grands tapis indigo lui était calme , immobile sur les dalles polies . Plus-bas , c'était la salle des tortures . Leurs gémissements incessants sous les atroces supplices du Vordak ne se faisaient guère entendre avec la mélodie . Dans cette grande salle à la chaleur insoutenable sous le grand feux de la cheminé ou' pinces et fers étaient chauffés . Sur le mur étaient accrochés des chaines de toutes tailles , des crochets encore tachés de sang , des pieux , des épingles pointues et un poison qui avait le don de ne pas tuer la personne qui l’absorbe , mais de le faire énormément souffrir . une grande table ronde qui servait à écarteler les prisonniers se trouvait près d'une vierge de fer au visage hideux de gorgone hurlante . Un grand fouet à épines pendait dans un coin , a proximité de engins de tortures inventés par le seigneur du mal , comme par exemple une table dressée qui , une fois la personne en place , lui plantait des épines chauffés à blanc dans sa chair . Dans une autre salle plus vaste , c'était le grand Laboratoire . Plusieurs étagères contenaient des fioles de toutes sortes , des livres divers et variés , des outils et bien d'autres encore . Plusieurs tables de tailles diverses attendaient que l'on les utilisent . De grandes cages se trouvaient dans le coin , renfermant bon nombre de créatures difformes , toutes le fruit des expériences du grand méchant ... (la suite plus-tard ) | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 16:24 | |
| REQUIEM arriva à VARETTA trois jours plus tard, à la tombée de la nuit. Il montra aux gardes de la porte la lettre de recommandation fournie par ses agents en place dans la ville et les sentinelles s'effacèrent sans poser de questions. Le Maître de la Nuit éperonna sa monture à travers les rues endormies de la cité séculaire. Il y était déjà venu autrefois et savait où aller... GWYNIAN le sage poussa un long soupir avant de reposer son verre. Devant lui, REQUIEM se tenait immobile comme une statue, éclairé par le feu qui crépitait dans l'âtre de pierre, ses yeux sombres fixant son hôte sans ciller. - Et bien ? - Je me vois contraint de t'aider... Les enjeux sont trop importants, le pouvoir des ténèbres doit être détruit. Moi et les miens avons toujours combattu le mal, quelqu'il soit. Mais... - Mais ? - Tu es toi-même un serviteur des ténèbres... Un nécromancien. Tu t'es également détourné de la Lumière pour embrasser l'Obscurité. REQUIEM eût un sourire glacé : - La différence GWYNIAN, c'est que moi, ce n'est pas le pouvoir que je cherche mais la connaissance... - Et où celà t'a-t-il mené ? SADASTOR est mort et te voilà condamné à en être hanté pour l'éternité. Le nécromancien dût faire un incroyable effort de volonté pour garder son calme, les poings serrés et le visage blême. Puis il respira profondément : - Tu te trompes GWYNIAN : j'ai accepté la mort de SADASTOR. Et Voyageur Solitaire va bientôt revenir avec le remède qui nous permettra à tous deux de nous libérer de ceux qui nous hantent. - Voyageur Solitaire ? Il a trahi les Kaï qui l'avaient accepté au sein de leur ordre... Il n'a jamais crû en Kaï et Ishir, il ne croit en rien... Il s'est servi du savoir et de la connaissance de l'ordre pour acquérir pouvoir et puissance avant de partir arpenter le monde. REQUIEM haussa ses larges épaules avec un sourire moqueur : - Peu m'importe, celà ne regarde que lui. VS est libre et le sera toujours... Ouvre les yeux GWYNIAN : ton époque et celle des Kaï est révolue, vous appartenez au passé désormais. Le présent, c'est le FORUM qui l'occupe... Un long silence passa, troublé par le crépitement du feu et la pluie qui tombait dehors. REQUIEM frotta ses mains dans la chaleur de l'âtre avant de reprendre la parole : - Tu vas faire ce que je t'ai demandé GWYNIAN... Toi et les tiens, vous allez forger un cristal solaire d'une puissance inconnue jusque là... Par la magie que YAZTROMO nous a laissé avant de mourir, nous y incorporerons tout le pouvoir purificateur de la magie blanche... Tout le pouvoir de l'ancienne guilde de la Main Blanche y sera transféré et concentré... Alors, le cristal sera activé et déposé au sein du domaine de MAXIMUS et le feu sacré et purificateur accumulé par 1000 magiciens blancs depuis des siècles consumera et purifiera son domaine à jamais... - Impossible ! s'emporta le mage. - Oh si, c'est possible... YAZTROMO est mort, mais nous avons le livre de la Guilde de la Main Blanche... Tout le savoir, toute la connaissance de générations de magiciens s'y trouve... Tout ce pouvoir sera converti en énergie, en un feu purificateur plus brûlant que le soleil et enfermé dans le cristal que tu vas forger... GWYNIAN se retînt à la table, pris de vertige. - Et si je refuse ? REQUIEM eût un sourire plus froid que les glaciers des deux pôles réunis : - Alors je lèverai une armée pour venir raser cette ville et je réparerai les remparts détruits avec les têtes de ses habitants... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 18:19 | |
| _ Je vois .... Décidément , ils sont prêts à tout pour avoir ma peau , ces misérables vers ... Maximus parcourait de son regard glacé ses nombreux disques de cristal . Chacun montrait un lieu bien spécifique . Trois d'entres elles attiraient son attention : la première révélait la chambre de GWYNIAN , ou' le sage et REQUIEM parlaient entre eux . La deuxième sphère montrait VS et OORGAN au milieu du désert . La troisième , elle , montrait la salle ou' se trouve son arme secrète : le Titan de roc . Maximus eu un long et mince sourire derrière son casque . Mentalement , il appela Fostoner . Car aussi incroyable que celas puisse paraître , Fostoner avait survécu au coup de Balthus . _ Fostoner , il est temps de libérer le Titan de roc ! _ Tout de suite mon seigneur !!! Fostoner accourut vers la table de commande . Ses doigts osseux se refermèrent sur un levier en or massif . Tirant de toute sa force démoniaque , il parvint à le rabaisser . Aussitôt , le début du chaos commença Tout d'abord , rien ne se produisit , puis soudain , le géant bougea des doigts de granits . Son ses yeux en cristal rouge se rassemblèrent pour ne former qu'un seul et unique globe oculaire . Les veines du monstre de pierre brillèrent d'une lueur fluorescente . Le géant se libéra des chaînes qui le retenaient par les épaules et les bras , puis s'avança lentement . _ Ouvrez la porte ! ordonna Fostoner . Des trolls s’empressèrent de tirer sur de lourdes chaînes , ouvrant ainsi une grande porte d'ou' le géant sorti . _ Excellent ... Maximus usa alors de sa magie pour communiquer avec le géant . _ Titan de roc ! obéit à celui qui t'as crée ! soit le marteau de ma vengeance ! vas-y ! vas-vers Varetta ! et réduit-là en cendre !!! Le titan de roc se tourna vers l'ouest , puis reprît sa lourde marche vers la célèbre cité ...
......................
Plus loin , sept ombres de flammes noires et bleues chevauchant des destriers squelettes infernaux traversaient les plaines en direction du désert . L'ordre de Maximus était formel : trouver VS et OORGAN et les ramener morts ou vifs . Il avait aussi précisé , avec un certain amusement , qu'ils préférait les voir morts . Les traqueurs de l'Ombre poussèrent à l'unisson un cri strident et continuèrent leurs cavalcade en direction de leurs proies ... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 18:42 | |
| La nuit était tombée sur l'oasis. Les passagers de la caravane s'étaient groupés autour des feux, déballant fruits secs, pain, fromage et viande séchée de leurs sacoches. Des notes de musique se mêlaient aux rires et aux bavardages... Les bêtes se reposaient au bord de l'eau. A des lieues de là, deux montures s'éloignaient rapidement à la lueur de la lune. - Comment te sens-tu ? - Mieux, merci VS. Tes soins et ceux du vieil homme m'ont sauvé... OORGAN avait raconté comment il avait utilisé le médaillon de téléportation pour échapper à ses ennemis. Au moment où il l'avait enclenché, il avait pensé à VS, pensant être transporté dans son palais, à l'abri. Le jeune paladin ignorait que le Voyageur se trouvait en Vassagonie... Le médaillon l'avait donc téléporté dans le désert vassagonien où le soleil ardent avait consumé ses dernières forces. - VS ? - Hum ? - Pourquoi quitter brusquement la caravane, de nuit ? - Des créatures sont à nos trousses. Inutile de faire prendre des risques à ces braves caravaniers. OORGAN jeta un regard étonné sur le profil de son compagnon qui se découpait sur le ciel clair. - Comment le sais-tu ? VS eût un sourire froid : - Crois-tu que l'on devienne un dieu en restant dans un palais au bord d'un lac ? Je suis le Voyageur... Je sais qui va et vient de par le monde, je sais qui emprunte les mêmes routes que moi et qui arpente les chemins... - Mais si ces créatures nous retrouvent... Je suis encore si faible. Le Voyageur accentua son sourire : - Je suis le Voyageur, OORGAN. Le maître des chemins, celui qui ouvre la voie... ou désoriente... J'ai brouillé toutes les pistes, inversé les routes et modifié les intersections, aboli les repères... J'espère que ces créatures aiment le sable car elles vont en avaler à force de tourner en rond... - Et nous, où allons-nous ? - Ne sois pas trop curieux, mon jeune ami. Le plus interessant dans un voyage, c'est le voyage en lui-même, pas la destination... VS éclata de rire. Par tous les feux du désert ! C'était bon d'être à nouveau libre !
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Dim 18 Déc 2011 - 20:53 | |
| La cloche d'alarme résonnait sur tout Varetta. Sur les remparts, les soldats tremblaient en voyant approcher la masse imposante du titan de roc. Une onde de panique et de peur éperdue semblait souffler sur l'antique cité en état d'alerte. Mais du haut de la tour sud, REQUIEM regardait la monstrueuse créature avancer avec calme, son ample manteau de cuir flottant dans le vent du soir. A ses côtés, GWYNIAN le sage murmurait prières et suppliques à ses dieux pour qu'ils épargnent sa ville. Alors, REQUIEM tira de son fourreau sa lame d'acier noir. Un murmure, un frémissement sembla parcourir l'épée tandis qu'il la portait à ses lèvres. A la stupéfaction de ceux qui l'entouraient, il se mît à lui parler, presque amoureusement, comme à une femme : - Oui ma beauté... Il est à toi... Tout à toi... Je te le promet... En un geste ample, REQUIEM abaissa sa lame droit vers le titan qui approchait. L'air sembla vibrer, crépiter d'énergie... L'épée se mît à vibrer, de plus en plus violement, comme animée d'une vie propre... La créature s'arrêta brusquement, puis ses épaules se voûtèrent, s'affaissèrent... Ses jambes flèchirent, sa tête se pencha... Le titan semblait de plus en plus faible alors qu'au contraire, l'épée vibrait, palpitait et pulsait comme un coeur vivant, drainant toute l'énergie et la force de son adversaire. Au bout d'un moment, le géant s'effondra lourdement à terre, vidé de toute sa force, de toute sa substance. Puis il se craquela, s'effrita et sombra en un nuage de poussière virevoltante chassée par le vent. Dans la main de REQUIEM, l'épée palpitait et vibrait sourdement, comme si elle voulait s'échapper des doigts gantés qui la retenaient... - Ténébreuse ! s'exclama GWYNIAN, livide. Ishir et Kaï, c'est Ténébreuse ! - Oui. Celle qui absorbe la force et la vitalité de l'adversaire, le vide de toute énergie... Ténébreuse est mienne... Depuis le jour où elle a été forgée... Le vieux sage crût que son coeur allait manquer un battement : - Que veux-tu dire ? Ténébreuse a été forgée il y a des siècles... Et tu n'as pas 30 ans. REQUIEM eût un sourire : - Vieux fou... Ne sais-tu donc pas qu'il ne faut pas se fier aux apparences ? Pourquoi crois-tu que je sois le dieu des ténèbres et de la nuit ? La nécromancie, ce n'est pas seulement l'art de ressusciter les morts. C'est aussi celui de prolonger la vie... ... Abasourdi, OORGAN contemplait la masse imposante qui semblait se détacher de la roche rouge inondée de soleil. Devant lui, c'était un palais entier qui se révélait dans les premiers feux du jour, sculpté, creusé dans la montagne surplombant les sables. Bouche bée, il vît des colonnes, des arches monumentales, des terrasses, des statues... Mais le lent passage des siècles et les sables et le vent avaient prélevé un lourd tribut sur l'ensemble. Les jardins étaient redevenus anarchiques, les canaux d'irrigation n'étaient plus que des fossés engorgés de végétation... Les salles creusées dans la pierre rouge étaient envahies de sable et de poussière et le silence écrasant de la désolation règnait sur les alentours. Le jeune Paladin se retourna brusquement : VS revenait vers lui et les chevaux. Il tenait délicatement à la main une curieuse fleur aux pétales pourpres en forme de larmes. Il avait l'air songeur et triste. - VS... Où sommes-nous ? La voix de son compagnon était soudain amère, puissamment nostalgique : - Dans un lieu trés ancien OORGAN... J'y fût heureux autrefois... Le coeur du jeune homme se mît à battre à grands coups et sa gorge se fît sèche : - Co... Comment celà ? Cet endroit date de plusieurs siècles assurément. Et tu n'as pas 40 ans. - REQUIEM dirait de ne pas te fier aux apparences. OORGAN se mît à trembler, pressentant un sombre secret, plus fou que dans ses rêves les plus audacieux : - Je... Je ne comprends pas. Que vient faire REQUIEM dans cette affaire ? Le Voyageur semblait se parler à lui-même, à voix basse. - Tant de choses à voir... à faire... à apprendre. Une vie, une simple vie, ce n'était pas assez... Je dois beaucoup à REQUIEM... Lui et moi sommes bien plus liés que tu ne le crois... Depuis bien plus longtemps que tu ne le crois... Un silence passa, puis : - Prépare tes affaires. J'ai ce que j'étais venu chercher et trop de souvenirs se bousculent ici. Nous partons.
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
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| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Lun 19 Déc 2011 - 11:26 | |
| - Il s'est endormi ? VS eût un sourire en tendant son verre à REQUIEM : - Oui. Il est résistant, mais encore affaibli par les épreuves subies. Les deux hommes se détournèrent du divan où OORGAN était allongé sous les couvertures, faisant semblant de dormir... REQUIEM contemplait en silence le feu dans l'âtre. Dehors, la pluie avait cessé sur VARETTA. Le grand beffroi sonna minuit. - Ainsi, tu es décidé ? demanda le Voyageur en jouant avec son verre. - Oui. Il faut en finir avec le danger que représente MAXIMUS. Je ne permettrai jamais qu'il s'interpose entre moi et mes projets... J'attends ce moment depuis plus de mille ans... - Oui, je sais... Toi et moi nous avons longtemps attendu pour voir nos rêves se réaliser. REQUIEM eût un sourire d'amertume : - Toi, tu as réalisé le tien... En partie. - Grâce à toi. Un silence passa, troublé par le crépitement du feu. Sous ses couvertures, OORGAN sentait les courts poils de ses avants-bras se hérisser et un frisson glacé parcourir son échine. VS finît son verre avant de poser une main amicale sur l'épaule du nécromancien : - REQUIEM... Je sais combien ton but est important. Toi et moi nous avons conclu un pacte il y a si longtemps. Je ne serai vraiment heureux que lorsque tu le seras également. - Mais tu désapprouves mon projet, n'est-ce pas ? - Oui. C'est de la folie, tu n'y arriveras pas. Tu as échoué avec SADASTOR. - SADASTOR n'était qu'un essai. Un essai qui m'a prouvé que c'était possible. Le Voyageur secoua la tête : - Je n'y crois pas. Mais c'est toi que celà regarde. Nous avons conclu un pacte et je le respecterai... Grâce à toi, j'ai obtenu ce que je voulais il y a mille ans quand nous nous sommes rencontrés. Je ne m'opposerai pas à toi, tu le sais. REQUIEM alla s'asseoir dans un profond fauteuil et croisa ses jambes bottées de cuir : - En parlant de notre rencontre, tu es retourné à Atalis ? - Oui, pour y trouver les larmes pourpres... Je n'aurais pas dû... Tant de souvenirs me sont revenus en mémoire... Laissons celà. Que vas-tu faire maintenant ? - En finir avec MAXIMUS. Le cristal sera bientôt prêt. Je rentrerai alors au FORUM pour procéder au transfert des pouvoirs contenus dans le livre. Alors, il ne restera plus qu'à en finir... Sans oublier de délivrer ANTARES et LOWBAC auparavant. Et toi ? - Je vais donner à OORGAN les moyens de rentrer au FORUM en toute sécurité et il s'installera chez moi. Pour ma part, je vais m'absenter encore quelques temps...
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| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 20 Déc 2011 - 18:44 | |
| Le vase se brisa sur le sol de marbre avec fracas. Les serviteurs accoururent, mais ALIN les renvoya d'un ordre bref : - Sortez ! Sortez ! Sans demander leur reste, les domestiques détalèrent le plus loin possible de la pièce. Blanc de rage, le Juge Suprême envoya valser d'un geste rageur tout ce qui se trouvait sur son bureau, avant de se laisser tomber dans son fauteuil à haut dossier de bois sculpté. Son accès de colère l'avait calmé et il se mît à réfléchir tout en se massant les tempes. Au palais d'été, il était tombé sur un ADRIAN complètement déphasé, en chapeau de paille et sécateur à la main, en train de tailler ses rosiers et complètement détaché de tout ce qui pouvait bien se passer en ville... Le Roi l'avait écouté avec bonté, avant de lui souhaiter une bonne continuation et de le faire raccompagner. A croire qu'un enchanteur malicieux lui avait jeté un sort de mélancolie... Et REQUIEM et VS, où étaient-ils ? Ces deux-là lui cachaient quelquechose, il en était sûr... ALIN ne serait jamais arrivé à la position qu'il occupait sans une bonne dose d'intuition. Il avait la sensation que quelquechose se tramait, quelquechose d'énorme même s'il lui était impossible de dire quoi. En attendant, il était le véritable maître de la ville, ce qui était loin d'être de tout repos... et loin d'être désagréable également, il fallait bien l'avouer... - Monseigneur ? - Oui ARAGORN ? - J'ai des nouvelles interessantes : le jeune OORGAN vient d'arriver en ville... Il est au palais de Voyageur Solitaire, sous la protection d'ANTOCIDAS. ... Un soleil radieux éclairait la terrasse et les eaux du lac scintillaient sous le ciel bleu. OORGAN était allongé sur un lit bas, calé contre ses oreillers, ALIN assis à côté de lui sur une chaise pliante. Le jeune paladin venait de faire le récit des derniers évènements et le Juge Suprême réfléchissait, le front barré d'un pli soucieux. Qu'est-ce que REQUIEM foutait à Varetta chez GWYNIAN ? Et VS ? Quel était cet endroit, cette forteresse oubliée perdue dans les sables où il avait emmené le jeune homme ? Même si OORGAN s'était gardé de révéler la conversation entre les deux hommes, ALIN avait suffisament de quoi se torturer l'esprit. Agacé, il remercia OORGAN et quitta le palais. Une heure plus tard, il entrait dans les appartements de WARLOCK, à la Maison du Savoir et de la Connaissance et allait droit au but : - Atalis, ça te dit quelquechose ? - Atalis... Autant que je me rapelle, c'est une forteresse bâtie il y a des siècles par un peuple du désert depuis longtemps éteint. Un endroit difficilement accessible, perdu dans d'étroites gorges rocheuses brûlées de soleil... Pour beaucoup, c'est une légende. Il faudrait que je vérifie... Pourquoi ? ALIN ne répondît pas. D'après le jeune OORGAN, VS semblait familier des lieux et avait avoué y avoir connu des moments heureux... Comment était-ce possible si cet endroit était abandonné depuis des siècles ?
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| | | ALIN V Fléau des Héros
Nombre de messages : 9099 Age : 51 Localisation : Hammardal Loisirs : déchiffrer les étranges signes contenus dans les bulles des BD Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 20 Déc 2011 - 20:18 | |
| humm... tout cela ne me dis rien qui vaille... _________________ LJS alias Alin V, héritier du royaume de Durenor. | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 20 Déc 2011 - 20:27 | |
| VS entra dans ses appartements, ôta ses gants et son manteau pour les jeter avec un soupir de satisfaction sur un divan. Le Voyageur promena son regard sur le décor familier avant de percevoir une présence derrière lui. - Et bien ANTOCIDAS, quoi de neuf en mon absence ? - C'est à toi de me le dire... VS se retourna brusquement, stupéfait, vers celui qui était assis et l'observait, son verre à la main. - ALIN ! Qu'est-ce que tu fais ici, chez moi ? - Je suis venu chercher des réponses à mes questions... Ton séjour à Atalis s'est bien passé ? - Comment... Comment es-tu au courant de ça ? OORGAN... Tu as osé venir interroger OORGAN... - En effet. Et je ne quitterai pas ton palais sans connaître le fin mot de l'histoire. Le temps des mensonges et des secrets est révolu VS. Le Voyageur se laissa tomber sur le divan, l'air absent, comme en état de choc. Alors, d'une voix atone, il entama le récit le plus fantastique qu'ALIN eût jamais entendu.
- REQUIEM et moi sommes nés il y a 1000 ans. REQUIEM est né à Absalon, une antique cité disparue depuis longtemps. Jeune homme fortuné, trés tôt, il s'est passionné pour la nécromancie et s'est mis en tête de découvrir toutes les arcanes de cet art. Il a approfondi les plus sombres mystères, a dépassé toutes les limites connues. A la même époque, une femme nommée ATALA est entrée dans sa vie. A cette époque, l'amour comme la haine était un sentiment aussi brûlant que les feux de l'Enfer. REQUIEM et ATALA s'aimèrent d'un amour fou et passionné et elle l'assista dans ses recherches. Mais les autorités d'Absalon prirent peur, accusèrent les deux amants de blasphème et leur arrestation fût ordonnée. Au cours de l'opération, ATALA fût tuée... REQUIEM dût fuir... Il s'enfuit à travers le désert, traqué par ses poursuivants et réussît à leur échapper. Mais il se perdît et erra à travers les sables brûlants avant de tomber dans le coma sous l'effet de la soif et de la fatigue. Il fût découvert et soigné par le jeune prince d'un peuple qui vivait dans une forteresse nommée Atalis. C'était moi... REQUIEM resta chez nous, se remettant lentement. Nous devînmes amis, inséparables et il me confia son secret. De mon côté, j'étais différent des miens qui vivaient dans un monde figé et isolé : je rêvais de voyager, de parcourir le monde et de découvrir toutes ses merveilles. REQUIEM me disait en riant qu'une vie ne suffirait pas pour tout découvrir. Il ne croyait pas si bien dire... Je l'encourageais dans ses travaux, le soutenant financièrement et matériellement. Et un jour, il découvrît le moyen de prolonger artificiellement la vie, au-delà des limites normales. Il utilisa ce secret sur lui-même car il rêvait de pouvoir un jour ressusciter ATALA... Et il savait qu'une vie ne suffirait pas pour celà... Pour me remercier de l'avoir sauvé et aidé, il me fît également bénéficier de son secret. Nous nous séparâmes alors : REQUIEM se plongea dans ses travaux et études, obsédé par le rêve de faire revivre la femme qu'il aimait. De mon côté, j'arpentais le monde, découvrît maints royaumes et lieux fabuleux, parcourant les continents et les océans, infatigablement, sans jamais m'en rassasier, avide de découvertes... Mais le savoir de REQUIEM a ses limites... Aujourd'hui, lui et moi sommes entrés dans la dernière phase de notre vie anormalement longue : nous ne pourrons aller plus loin et dans quelques dizaines d'années, la Mort sera notre lot. REQUIEM estime être tout près de son but, comme l'a prouvé ce qu'il a fait avec SADASTOR. Mais le temps commence à nous presser lui et moi... REQUIEM est terrorisé à l'idée de ne pas avoir le temps d'arriver à ses fins... Même si demain il réussit à faire revenir ATALA, il ne pourra profiter de son amour que quelques années après avoir passé 1000 ans à attendre et chercher... Et moi, je me suis rendu compte que je ne pourrai jamais tout voir, tout découvrir, comme je l'avais naïvement pensé... Il y aura toujours un autre monde, une autre civilisation à découvrir, un autre lendemain... Comprends-tu notre désespoir ALIN ? Nous sommes lui et moi dépassés par notre folie, notre orgueil. Aujourd'hui, REQUIEM est terrorisé à l'idée d'échouer à ramener à lui la femme qu'il aime après des siècles d'attente et de recherches. Et même s'il y arrive, il ne pourra guère en profiter. Et moi, je n'arriverai jamais à réaliser mon rêve, tout voir, tout connaître, tout explorer... - Vous êtes fous ! C'est de la démence ! - C'est le prix à payer pour notre orgueil... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 20 Déc 2011 - 22:21 | |
| Quelque chose gronda à proximité des remparts de Varetta . Un grondement terrifiant se fit entendre , suivit d'un tremblement qui n’annonçait rien de bon . Soudain , les pierres se mirent à bouger , puis à se rassembler , et ensuite former la terreur de pierre : le titan de roc était là , encore plus grand et plus puissant que jamais. Les soldats se rassemblèrent devant le géant qui les regardait de son oeil de cristal rouge . Soudain , ce dernier commença à briller comme un soleil , lumière inquiétante et grandissante . Puis , brusquement , un puissant rayon rouge dévastateur en surgit et frappa comme l'éclair le centre des remparts . Ces derniers explosèrent en un millier de gravats enflammées . Le géant continua à pointer son regard sur les murs encore debout , les réduisant en cendre avec les gardes . En quelque instants , le titan de roc avait réussi à anéantir tout obstacle lui barrant la route . Il marcha alors de nouveau , les flèches , pierres et autres projectiles ricochant sur sa peau de granit , écrasant les armes de siège sur son chemin . Le grand Titan de Roc visa cette fois-ci le grand marché central , rassembla l'énergie destructrice et envoya son rayon droit sur le marché , plus exactement sur la demeure de Gwinian ...
.......................
Les traqueurs de l'Ombre , insensibles à toute arme ni à aucune magie , réduisirent rapidement la petite caravane en cendre de leurs épées ardentes . Seul un vieillard restait , tremblant de peur , la joue brûlée suite au contact du vieillard avec la main d'un des spectres . _ Pitié , je vous dirais tout ! L'un des spectres fixa profondément le vielle homme . _ J'ai vus trois hommes : un vieux , un autre avec un habit de voyage , et un autre type avec un capuchon et des airs sombres . Il pointa du doigt à l'ouest . _ C'est ici qu'ils en pris direction , tout prés de Varetta ! Les traqueurs poussèrent à l'unisson une longue plainte venu tout droit de l'Outre-Monde et galopèrent en direction de leurs proies , cette fois les sentant bien ... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 20 Déc 2011 - 23:16 | |
| - Je ne peux le croire, c'est trop insensé, fît ALIN. - Essaie de comprendre au lieu de juger... Je suis le dernier descendant d'un peuple figé, sclérosé, vivant isolé dans sa forteresse coupée du monde. Je n'étais pas comme eux, comme ces fantômes sans rêve ni avenir, je voulais découvrir le monde, le parcourir... Je voulais vivre... - Et REQUIEM ? Tu ne crois pas en son projet fou, n'est-ce pas ? - C'est vrai, je ne crois pas qu'il y arrivera. Mais c'est mon ami et il m'a offert 1000 ans d'une vie comme je n'aurais jamais osé en rêver. Alors je ne l'abandonnerai jamais. Il aura toujours mon soutien. ALIN se leva, en proie au plus grand des troubles et se mît à marcher dans la pièce. Puis soudain : - Je dois te poser une question... Si tu pouvais revenir en arrière, à l'époque où REQUIEM t'a offert de partager son terrible secret... Tu accepterais à nouveau ? - Oui. - Vous êtes fous ! Tous les deux ! VS eût un sourire : - Question pour question ALIN : si je vous offrais de partager ce secret à toi et ton épouse... si je t'offrais de pouvoir passer des dizaines d'années de plus avec la femme que tu aimes sans vieillir ni dépérir... Refuserais-tu ? Le Juge Suprême resta silencieux avant de se mordre la lèvre au sang. Le Voyageur se leva et lui donna une accolade chaleureuse : - Ne sois donc pas si prompt à nous juger, moi et REQUIEM... Bonne nuit... | |
| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mer 21 Déc 2011 - 13:17 | |
| Requiem était cerné de toutes parts par les Traqueurs de l'ombre . Ces derniers lui avaient tendus une embuscade derrière de gros rochers . Le Nécromancien avait lancer un sort de Bannissement ( sort qui consistait à chasser les morts-vivants) , mais ce n'eut aucun effets sur les spectres qui le mirent rapidement à terre . Deux d'entres eux s’approchèrent de lui . Mais Requiem lança une botte fulgurante contre les ennemis . Malheureusement , l'épée les traversa sans leurs faire la moindre égratignure . Les Traqueurs poussèrent alors un mystérieux bruit qui ressemblait fort à un rire sinistre . Le premier posa sa main de flammes sur la cape du sombre régent qui s'enflamma aussitôt . Le nécromant jeta à terre ses habits puis tenta de fuir après avoir invoqué avec vitesse un zombie . Les traqueurs poussèrent cette fois une plainte stridente . Deux sautèrent sur le mort-vivant et le réduisirent en cendre tandis que les autres s'acharnaient sur Requiem , le frappant avec leurs mains ou leurs épées ardentes .... tandis que Maximus trouvait un plaisir fou à le voir souffrir . _ Vengeance , douce vengeance , répétait il ....
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| | | dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10557 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Mar 3 Jan 2012 - 19:22 | |
| - IL EST DE RETOUR", ce cri résonna en écho dans les rues de la ville. Courant dans les rues, habillé seulement d'un pyjama bleu, portant des pantoufles aux pieds, agitant ses bras, SQUALLLION hurlait comme un malade. - IL EST DE RETOUR, IL EST DE RETOUR". Les habitants, se regardaient en se demandant si le pauvre tavernier n'était point devenu fou. - Je suis certain qu'il picole en cachette", lança une vieille femme qui tenait un panier en osier dans la main. - Ça c'est certain, il parait qu'il fabriquerais de l'alcool artisanal dans sa cave et qu'il se promènerait complètement ivre mort dans les rues la nuit", ajouta une autre femme tenant sa petite fille. - IL EST DE RETOUR, IL EST DE RETOUR". Au détour d'une ruelle, il croisa dav-ID et GILIBRAN en train de faire des courses, accompagnés par AqME, sa femme et le jeune seigneur en train de dormir. Le forgeron tenait une belle pomme dans sa main et faisait en sorte de marchander un prix au marchand. Il ne termina pas sa phrase, qu'il fût saisi par les épaules et secoué dans tous les sens. Il avait l'impression de se trouver au beau milieu d'une boutique pour femme le jour des soldes. Le nain et AqME, essayant de le libérer. SQUALLLION lâcha le forgeron, ce dernier s'effondra au sol en se tenant la tête pour reprendre ses esprits. Le tavernier hurla dans ses oreilles et reparti dans la rue sous les regards d'AqME et de sa femme. - Mais que ???", fît dav-ID en se relevant, GILIBRAN en train de le frapper pour enlever la poussière sur ses vêtements. - Il est fou ou quoi ???", demanda la femme, tenant son enfant qui venait de se réveiller en pleurant dans ses bras.
MILOS était installé à son bureau de travail, un beau bureau en ivoire qu'il avait eu en cadeau lors de la dernière fête de noël, sous la lumière d'un beau lustre en cristal qui faisait jouer la lumières sur les murs en marbre blanc de la pièce, il tenait une plume dans la main et écrivait sur un parchemin, qu'il plaça ensuite une une pile bien haute pour en prendre un nouveau et se remettre à écrire. Soudain, la porte s'ouvrit et un garde entra dans la pièce. Il salua le guerrier qui releva la tête. - Repos. Que se passe t-il ??". - Maître, les habitants signalent qu'il il y a de l'agitation en ville". MILOS se leva. - Il y a un fou en train de courir dans les rues en pyjama et qui hurla aux passants "il est de retour"". - Il est de retour ?? Mais qui ça ??". - Nous ne le savons pas encore, mais nous enquêtons". - Mais qui est donc ce fauteur de trouble ??". - Chose tout à fait incroyable, il s'agit de SQUALLLION". MILOS se mit à rire fortement, ce n'était pas la première fois qu'il agissait comme ça. Il avait déjà averti plusieurs fois le tavernier, mais apparemment ça ne servait à rien. Il quitta son bureau et s'approcha d'une chaise appuyée contre la cheminée où crépitait un bon feu, chose inutile, puisque le froid cette année était absent. Il ramassa sa cape qu'il passa dans son dos, accrocha son épée à sa ceinture et ajusta son casque sur la tête. - Je vais aller voir ça, en attendant, merci de prendre mes papiers sur mon bureau et de les placer dans le coffre, j'ai encore beaucoup de messages de bonne année à terminer". Le capitaine de la garde d'or, passa les lourdes portes et se mît à descendre les marches de la caserne et passa au milieu d'un groupe de soldat à l'entrainement en direction de la rue. Un hurlement arriva à ses oreilles. Il tourna la tête en direction du port et esquissa un sourire, il n'aurait pas besoin de chercher longtemps, les cris de son ami suffisaient à le guider vers lui sans problème.
ESTELLE, accompagnée par SYLVIA, marchaient dans la rue principale, elles regardaient les boutiques et les étals en parlant chiffon, les soldes allaient bientôt débuter et elles faisaient du repérage pour trouver les meilleures affaires. Derrière elles, VIC, en grande conversation avec WARLOCK. Eux aussi, eurent la visite de SQUAL. Ce dernier déboucha d'une ruelle sombre, ses vêtements couverts de boue et de déchets. Il ressemblait presque à un monstre puant sortant des entrailles de l'enfer. ESTELLE poussa un cri et porta la main devant sa bouche. SYLVIA tomba dans les pommes, WARLOCK arriva juste à temps pour la retenir. Au même moment, MILOS passa le coin de la rue, il tourna la tête pour assister à la scène, il se mît à courir en apercevant ses amis. Il attrapa la tavernier par les épaules et le releva du sol, le pauvre, battait des pieds dans l'air. - Qu'est ce qu'il lui arrive ??", demanda VIC en ouvrant sa fidèle sacoche pour sortir un remède quelconque comme à son habitude. - Voyons mon vieux, calme toi donc", hurla WARLOCK en lui donnant des baffes. - IL EST DE RETOUR". Le docteur et l'érudit se regardaient sans comprendre. Au même moment, dav-ID arriva en courant, accompagné par son fidèle nain et par AqME et sa femme. - Bon, maintenant ça suffit", hurla MILOS en regardant son ami dans les yeux. "Tu vas te calmer et me dire enfin ce qu'il se passe, sinon je te place en prison le temps que tu reviennes à la raison". - Mais vous ne comprenez pas, il est de retour, c'est un grand évènement". - Oui est ??? Parle non de dieu". - Tôt ce matin, j'étais en train de faire du nettoyage dans ma taverne, avant de monter me coucher, quand, à travers la vitre, j'ai vu passer une silhouette noire. Je ne sais pas pourquoi mais, j'ai eu une étrange impression, j'ai ouvert la porte mais le personnage avait disparu, je me suis lancé à sa poursuite sans le trouver...Mais au détour d'une rue, j'ai vu une chose extraordinaire, une chose que je ne pensais plus revoir un jour". - Toute cette histoire me semble fort étrange", fît WARLOCK en se grattant le menton. SQUALL, se libère de l'emprise du guerrier. Attrapa son bras et le tira. Le capitaine n'avait pas l'habitude de subir ce genre de traitement, mais il se laissa faire, certain d'avoir enfin la réponse à ce mystère. - Venez, venez voir". Après une longue marche à travers les rues, sous les regards des passants. Ils arrivèrent sur la place des temples. Ils poussèrent un seul et même cri. Devant eux, un attroupement d'habitants en train de discuter en tendant des doigts. Au sommet des marches, un temple au milieu des autres était allumé, ses grandes portes ouvertes. Temple fermé depuis déjà très longtemps. - Mais ?? Pourquoi ??", lança VIC en se frottant les yeux. - Je ne sais pas", lui répondit MILOS qui venait de reprendre son calme. Il se lança sur les marches, suivit par ses compagnons. Son temple, si longtemps clos était maintenant grand ouvert. Des hommes portant ses couleurs en train de faire le ménage et nettoyer les traces d'une année d'absence en ce lieu. Le groupe passa les portes et pénétra dans la salle principale. Salle éclairée largement par des bougies. Ils poussèrent un cri. Au milieu de la salle, tournant le dos, se tenait un homme dans une armure sombre les bras croisés. Ce dernier se tourna, un sourire aux lèvres. - SOMBRECOEUR", hurlèrent-il de stupeur devant cette apparition...
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| | | Maximus Ultime Souverain du Chaos
Nombre de messages : 1999 Age : 27 Localisation : Là ou' le mal est à son apogée Profession : Seigneur supréme des ténébres et maitre du chaos Loisirs : Vous fairent souffrir et conquérir le monde Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 5 Jan 2012 - 14:43 | |
| Requiem était là , seul , dans les ténèbres , les pieds pendants , les bras retenus par des chaînes d'aciers . Il ne voyait rien autour de lui , juste du noir . Ses blessures lui faisaient atrocement souffrir , sa tête tournait à n'en plus finir . Mais que lui est-il arrivé ? aurait t'il atteint les portes de L'Enfer tant redoutés ? ou serait-ce le Néant qui l'as dévoré ? _ Tu aime bien cet endroit ? j’espère que tu est bien installé , j'ai choisi ce lieu bien sombre qui va bien avec ton esprit ... Cette voix ... il l'avais déjà entendu , voix sombre et sinistre , signe d'un malheur certain , marque du désespoir . Cette voix , elle ne pouvait appartenir qu'à une seule personne . _ Maximus ... Un léger rire se fit entendre dans le noir . Requiem ne parvenait pas à voir plus loin que le bout de son nez , mais son ouïe par contre restait encore bonne pour distinguer les paroles du diabolique maître suprême des ténèbres . _ Je vois que mes Traqueurs de L'ombre se sont bien amusés avec toi . Au lieu de te tuer , il se sont contentés de te faire perdre conscience ... Le nécromancien se souvint de cette scène ou' il avait livré combat aux spectres traqueurs . Et avec se souvenir il ressentit les terribles douleurs sur son corps , résultat du contact enflammé des Traqueurs . _ Je me suit interdis de te soigner pour ne pas prendre le risque que tu me fasse une mauvaise surprise , mais aussi pour te voir souffrir un peu après tout ce que tu m'as fait subir comme humiliation . De même je ne t'est pas tué sur le champs car j'ai besoin de toi ... plus exactement de TA magie . En effet vois-tu , bien que l'alliance que j'ai fait avec TOUTES les forces diaboliques du continent , que ce soit avec les maîtres des ténèbres , Zmurr le seigneur démon , Zombarbonne le prince de la nuit , Dracula , L'Archilycanthrope , les druides de Cener , le démon sulfureux et ses sombres cohortes ... et bien d'autre encore , me donne une puissance militaire écrasante , je tiens d'abord à faire subir au Forum un châtiment à la hauteur . Alors voila ce que j'ai fait : avec l'aide du seigneur Ixiataaga et du démon Tagazin , tout deux réscucités par Naar , j'ai pus créer une arme diabolique : le bâton de la mort . Requiem n'en croyait pas ses oreilles endoloris . Le bâton de la mort , une arme diabolique capable de faire revivre les morts par un simple contact ... _ Mais malheureusement , mon arme n'avait pour l'instant aucune énergie nécrotique . J'avais donc besoin de la recharger afin de lever une armée dans le cimetière du Forum et ainsi de gagner ! J'ai donc aussitôt ordonner ta capture afin de prendre ton énergie nécrotique si grande et de l'utiliser pour charger mon bâton ! _ Ordure ... je vais t’anéantir .... _ Et comment ? avec un misérable cristal solaire ? je me suis bien amusé à envoyé mes sbires le détruire .... Des bruits de pas lourds se firent entendre , puis une main d'acier glacée le tint par la gorge avec force . _ J'avais tout préparé Requiem , TOUT ! Depuis la capture d'Oorgan , Lowbac et Antares jusqu'à ta capture toi ! Tandis que le Titan de Roc semait le chaos dans les villes qui nous barreraient la route , et que mes spectres assassinaient tout les dirigeants des royaumes voisins , moi je vais prendre ton énergie et provoquer le début de l’ère des ténèbres . Il le relâcha , puis Maximus marcha vers ce qui semblait être , selon le bruit , une porte . _ Profite bien de ces dernières heures de répits , car bientôt tu assisseteras à la perte de tes amis . Oh , sois heureux , grâce à moi tu pourras exaucé ton souhait le plus cher : rejoindre ta bien aimée dans L'Au Delà ... Un rire diabolique , puis le bruit de la porte qui se referme , ensuite , plus rien ..... | |
| | | dav-ID Maître d'armes
Nombre de messages : 10557 Age : 45 Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 5 Jan 2012 - 16:56 | |
| Le roi ADRIAN se leva de son trône à la nouvelle qui lui apportait ALIN. Autours d'eux, les murmures des conseillers dans la salle se faisaient entendre. - SOMBRECOEUR ?? de retour ??", bafouilla t-il de surprise à tel point qu'il faillit en perdre sa couronne. - Oui majesté, aussi surprenant que ça puisse être, le prince des ténèbres est bien de retour dans la cité après sa longue absence d'une année". - Vite, mes vêtements, je veux voir ça par moi même", lança t-il à un jeune conseiller qui se trouvait à côté de la cheminée. Il se précipita hors de la pièce par une petite porte et revint un instant après avec des vêtements. Le roi enfila ses habits et se précipita vers la sortie, il descendit les marches quatre à quatre et se mit à courir dans la rue sous les regards stupéfaits des habitants, des gardes, des soldats et d'un ALIN qui courait derrière lui et qui avait bien du mal à le rattraper.
- ÉDITION SPÉCIALE, DEMANDEZ NOTRE ÉDITION SPÉCIALE", hurla un jeune garçon tenant un journal à la main. Autours de lui, les gens se bousculaient pour demander un exemplaire. - PSITTTT, ici", fît ALBATUR en lançant une pièce d'or au garçon qui lui lança un journal en retour. Le maître des jeux, accompagné par son ami KEO le troll qui tenait une canne à pêche à la main et un panier contenant de nombreux poissons. Il déplia le journal, tomba sur un gros titre, poussa un cri de stupeur. - Moagala inotali longap ??", demanda le troll en se grattant le fond de la narine droite. - Apparemment, AqME a ouvert un nouveau journal du nom de "la gazette du FORUM", c'est pas mal comme idée, surtout quand je vois le paquet de personnes qui viennent récupérer des journaux", il regardait en soupirant le panier du garçon se remplir de plus en plus de pièces d'or. "Mais la nouvelle incroyable, c'est qu'apparemment, SOMBRECOEUR serait de retour". - Parola intoua nigabali toufa ??". - Oui c'est ça, l'ancien gardien qui a quitté la cité il y a un an en donnant son pouvoir à REQUIEM. Si je m'attendais à ça. Les poissons attendrons, il faut que j'aille voir ça de mes yeux". KEO fît la grimace, il avait faim, mais il se mit à courir à la suite de son compagnon.
La foule grandissait de plus en plus au pied des escaliers de la place des temples. Les soldats, sous les ordres de NEMEION, avaient de plus en plus de mal à contenir les habitants qui voulaient voir de leurs yeux l'ancien gardien. MILOS se tenait debout au milieu de l'escalier, les bras croisés sur sa poitrine. Sa seule présence suffisait à impressionner les habitants qui hésitaient à se lancer à l'assaut du temple. Soudain, les habitants se figèrent et s'écartèrent pour ouvrir un chemin devant ADRIAN qui descendait la rue, ALIN loin derrière lui, le juge suprème du FORUM n'avait pas l'habitude de courir aussi vite et aussi longtemps, lui qui avait plus l'habitude d'être assis derrière son bureau au grand tribunal. Arrivé au sommet des escaliers, il s'écroula en sueur au sol en soufflant fortement. VIC se précipita vers lui. - Ça va ???". - Oui arf arf j'ai pas l'habitude arf arf de courir arf arf autant". Son coeur battait à une vitesse incroyable. 5 minutes après ça allait beaucoup mieux et il se releva. - Alors c'est vrai ?? SOMBRECOEUR est de retour ??". - Oui, c'est vraiment incroyable, mais c'est la réalité", fît dav-ID en s'approchant et en faisant la grimace, mal à l'aise devant la foule de gens au pied de l'escalier. Le juge se leva enfin, il se tourna vers l'ouverture du temple, regarda les fidèle du culte sombre en train de faire du nettoyage, couper les ronces et les plantes grimpantes sur les murs, gratter les piliers avec des brosses, laver les vitres ou passer le balai. Il s'approcha, jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Lorsque son oeil s'habitua à l'obscurité, malgré la présences de nombreuses bougies. Il tomba sur une scène incroyable. ADRIAN et SOMBRECOEUR debout face à face. Le prince des ténèbres n'avait pas changé d'un pouce, toujours sombre et froid dans son armure noire. Les deux hommes semblaient en très grande conversation, mais il n'entendait pas ce qu'ils disaient. Au bout d'un moment, ADRIAN tendit son bras devant lui, SOMBRECOEUR lui serra la main. Puis, il se tourna et s'enfonça plus en avant dans les profondeurs de son temple. Le roi lui, se tourna vers la sortie et rejoint ses compagnons. - Alors ??" demanda VIC. - Il m'a dit qu'il était de retour mais qu'il ne voulait pas se mettre trop en avant pour l'instant, il souhaite voir comment ça va se passer et si ça lui convient, il resterait avec nous, sinon il s'en irait à nouveau". - Souhaitons qu'il reste avec nous alors", lança ALIN. - Ce serait une bonne nouvelle, sa présence pourrait être un atout pour nous dans la guerre contre les forces de MAXIMUS", ajouta MILOS qui remontait les marches. - Ne vous inquiétez pas mes amis, j'ai confiance", dit le roi. Étrangement, alors que depuis longtemps, ADRIAN était las, fatigué par les évènements et de plus en plus distant avec le pouvoir. Le retour du gardien semblait l'avoir changé. Il avait retrouvé son autorité et sa stature royale. Le capitaine de la garde d'or s'en rendit compte, et agita la tête en souriant. - En tout cas, il est vraiment pas mal ce fameux SOMBRECOEUR", fît SYLVIA admirative. - Pfuuu, pas plus mal que moi", répondit WARLOCK en faisant la grimace. - Faut pas être jaloux comme ça voyons", lança le nain GILIBRAN qui eu droit à un regard noir de l'érudit. Ils se mirent à rire alors de bon cœur.
Au bord du lac des songes, au sommet d'une tour du palais de VS, il y avait une personne pour qui cette présence n'était pas souhaitable et qui n'avait pas envi de rire. ANTOCIDIAS posa son verre de vin sur une tablette à côté d'un exemplaire du journal. Il s'approcha de la fenêtre pour regarder dehors, il pouvait voir d'ici la place des temples et la foule au pied des escaliers. - Moi qui avait maintenant une bonne place au sein du conseil et une grande influence sur VS, voila que la présence du prince sombre risque de faire échouer mes plans". Il se tourna vers la cheminée et parti dans ses pensées... | |
| | | Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11922 Age : 52 Localisation : Un désert Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
| Sujet: Re: Le Cycle des Disparitions Jeu 5 Jan 2012 - 23:24 | |
| VS reposa le livre qu'il était en train de lire et leva les yeux vers ANTOCIDAS. Le mercenaire se tenait debout devant lui sur la terrasse inondée de soleil face au lac. Sur les eaux tranquilles et scintillantes, seuls les pêcheurs étaient au travail, leurs esquifs fendant les flots bleus sous le vol des mouettes des étangs. Le Voyageur reposa son livre sur la table basse prés de son fauteuil d'osier avec un sourire : - Ainsi c'est donc vrai ? SOMBRECOEUR est revenu ? - Oui David. Le héraut royal l'a annoncé officiellement. VS se leva et alla s'accouder à la balustrade de marbre tiède avant de se retourner : - Et tu pensais que je l'ignorais ? Que je n'entendais pas ce concert de louanges qui monte vers lui ? Ils l'acclament diablement fort pourtant... ANTOCIDAS tiqua, mal à l'aise, désorienté par l'attitude de son maître. Ce dernier reprît : - Et notre cher SOMBRIE s'est expliqué ? Ou excusé pour son attitude d'autrefois ? Non, bien sûr... Après nous avoir laissé tomber, après nous avoir fait comprendre et dit clairement qu'il se foutait du FORUM et que nous étions tous des cons, il revient comme une fleur, comme s'il ne s'était rien passé. Et encore mieux : tout le monde ou presque l'accueille la bouche en coeur et le sourire aux lèvres... C'est tout juste s'ils ne le remercient pas de revenir enfin... Magnifique ! Tous ceux qu'il a dénigré et rejeté sont les premiers à s'incliner bien bas. On croit rêver... Pourquoi ne pas demander à DAVIDOU ou DARKNIGHTMARE de revenir aussi tant qu'on y est ? Viens avec moi... Le Voyageur passa dans son cabinet de travail, ouvrît un tiroir et en sortît un document scellé qu'il tendît au mercenaire : - C'est l'acte de propriété de mon palais et de mes domaines. Je l'ai mis à ton nom. Cette maison est à toi désormais ainsi que mes serviteurs et je te laisse assez d'or pour entretenir le tout. - Que veux-tu dire ? Tu t'en vas ? - Désolé, mais j'ai envie de pouvoir continuer à me regarder dans une glace le matin. Qu'ils l'encensent tant qu'ils veulent, mais ce sera sans moi. YAVANNA a raison : nous avons mieux à faire que perdre notre temps ici à les voir s'incliner bien bas devant celui qui les a insulté et laissé tomber en leur faisant comprendre qu'il en avait rien à foutre d'eux. - Mais... Où vas-tu aller ? Le Voyageur haussa les épaules : - Peu importe, je suis partout chez moi, le monde est ma maison. - Mais tu es l'un des trois Régents... Si tu pars, qui te remplacera ? - Ma foi, qu'ils donnent cette fonction à SOMBRECOEUR. Comme ça, leur bonheur sera total. Et puis, il a de l'expérience... Va faire une promenade à cheval pendant une petite heure. Quand tu reviendras, c'est toi que les esclaves apelleront "Maître"...
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