Les Portes Interdites 01 - l'horreur dans la vallée

je viens de finir"l'horreur dans la vallée",bouquin dont les illustrations m'avaient fait frémir étant gamin!
Je vais faire l'impasse sur les nombreuses erreurs de renvoi et le systeme de combat assez alambiqués pour parler plutôt de l'histoire.
Globalement l'ambiance est bonne.Les lieux et les situations bien décrits,l'atmosphére pesante et malsaine est bien rendue,mais je trouve en revanche que les évenements s'enchainent trop vite.On a pas vraiment le temps de s'imprégner de l'ambiance mystérieuse de la vallée,tout nous est dévoilé trop vite.Il aurait été bien que l'existence des extra-terrestre ne soit découverte qu'à la fin du livre.
Et puis bon... je trouve aussi l'histoire de l'ASTROSAURE un peu "capillo-tractée".Sur le coup,je crois que j'aurais mieux aimé une classique histoire de zombie ou de Sorcellerie.
L'horreur dans la vallée n'en reste pas moins une aventure originale,dont le charme et l'ambiance poisseuse fonctionne toujours à merveille, même 20 ans aprés!

Note:15/20

Une bonne ambiance brumeuse et inspirée de Lovecraft, des monstres souvent étranges et répugnants; rien que le début où on est attaqué par un double végétal !
Aussi j'aime bien le personnage qui à la base se retrouve catapulté dans ce cauchemar mais décide de faire front.
Et l'objet magique que nous trouvons n'a rien du super couteau suisse indispensable…
Mais… des bugs, beaucoup de bugs.


Note: 13/20

1er opus de la petite série Les Portes Interdites écrit par les frangins Ian et Clive Bailey.
Pour commencer, les règles : totalement différentes des habituelles, elles sont originales et peuvent paraître au premier abord compliqué, mais elles se révèlent en fait simple d’utilisation. Passons maintenant au livre. L’histoire se passe au Pays de Galle (au nord plus précisément), en compagnie de notre ami Petrie-Smith, où se passent d’étranges événements. Durant l’histoire, nous mènerons seul notre petite enquête. Et là je fus surpris ! On rencontre des monstres, des extra-terrestres et plein d’autres créatures totalement folles…et puissantes. Le point faible indéniable de ce livre est la difficulté des combats. Les stats des ennemis sont très élevée, et si vous n’avez-vous-même pas de hauts stats, il est quasiment impossible de terminer ce bouquin à moins d’avoir beaucoup de chance. A part ce gros point négatif, le livre est bien sympa avec d’excellents moments, comme lorsque nous devons nous barricader dans la maison de notre ami pour se protéger des attaques de zombies ! Pour ce qui est des illustrations, elles sont plutôt pas mal et vont très bien avec l’ambiance générale du livre, donc là-dessus rien à dire. Autre problème que j’ai omis de préciser : les nombreuses erreurs de renvoie. Il est conseillé d’avoir la liste de toutes ces erreurs près de soi (vous les trouverez sur la Bibliothèque des Aventuriers par exemple… ^^).

Bref, ce livre est plutôt bien, même je préfère Terreur Hors du Temps, le prochain tome.
Il serait beaucoup mieux s’il n’avait pas ces combats trop difficiles et ces trop nombreuses erreurs de renvoie.

Intérêt : 14 / 20

Rapha

Cette série nous amène dans l'univers des pulps fantastiques américains des années 30. Nous voilà donc plongé dans une aventure inspirée de H.P. Lovecraft, avec des événements mystérieux, d'anciennes prophéties, des objets magiques, des monstres extra-terrestres engloutis.

L'atmosphère est angoissante et le rythme trépidant. L'aventure se lit bien, même si on est au final très guidé. Les combats et épreuves sont assez difficile, on risque souvent de mourir ou de devenir fou. Seul bémol : Les règles s'inspirent de L'Appel de Cthulhu, et ont donc quelques lourdeurs inutiles.

Note : 16/20

Si vous aimez les récits sur lesquels une atmosphère étouffante pèse, ce livre est pour vous !

L'ambiance Lovecraftienne qui est au programme pour cette Horreur dans la Vallée est excellente, d'autant plus que nous incarnons un homme au fond ordinaire, ce qui nous permet, un peu comme dans le Manoir de l'enfer, de ressentir toute l'horreur de la situation.

Les combats sont très difficiles, et je conseillerais presque de mettre les caractéristiques de départ au maximum pour avoir une chance de survivre... ne serait ce qu'à la première journée !

Le récit ne s'étendant que sur quelques jours, cela permet aux auteurs de maintenir leur histoire "sous tension". Par contre, on est sans doute un peu trop dirigé par endroits, avec des événements qui se produisent quelque soient les choix que l'on fait.

Ah oui, il y a par contre de nombreux bugs; il est donc indispensable de les corriger avant d'attaquer l'aventure.

Un bon livre donc.

Ma note : 15/20

Inspiré de Lovecraft ce bouquin est une aventure plaisante et plutôt sympathique, matinée d'horreur, avec une angoisse constante, et le gros point fort une ambiance pesante et prenante, qui ne laisse pas indifférent.
Dès le début on rentre dans le vif du sujet, comme pris à la gorge par son atmosphère maléfique, on croise des créatures issues de nos pires cauchemars, inquiétantes, rampantes et gluantes.
A ce niveau là c'est une franche réussite, dommage que tout s'enchaine un peu trop vite sans phase de transition, un petit bémol de ce coté là, certains pnjs sont assez marquants.
On se croirait vraiment dans un film d'horreur, les règles de combat par contre ne sont pas super, du moins je n'accroche pas vraiment avec, les différentes péripéties sont ardues, et le livre est dans l'ensemble difficile.
Au final on à donc du très bon avec l'ambiance, les illustrations (horrifiques à souhait) et l'atmosphère, et du moins bon avec les règles de combat, et l'enchainement un peu trop rapide de certaines situations, un bon livre néanmoins.

Note : 13/20

La série "Les portes interdites" tranche avec le reste des ldvelh. Ici Pas de nain, d'elfe et de dragon.

non, ici c'est germinal. Un village paumer, qui est proche d'une ancienne mine désaffecté.

L’ambiance est le point fort de ce tome. une ambiance glauque et sinistre qui permet de ressentir le désarroi du héros. Dès les premiers paragraphes, la terreur est laché. un grand brouillard, des formes, et la folie qui commence à s'insinuer dans notre être...

Même si je n'ai pas aimé les monstres, et la fin du livre, j'ai bien accroché à l'univers.

De plus, le personnage que l'on incarne, est loin d'être un surhomme. Nous incarnons un citadins, qui rend visite à un de ces amis.

les règles sont par contre trop compliqué et inutiles. On doit faire des test de tous les coté, ce qui pollue la lecture.

je met donc un 14/20

Ambiance différente des autres ldvh dans cette série. En effet ici nous sommes en présence de forces occultes mystérieuses dans une époque récente. (année 30 environ). Le syteme de jeu est propre à la série avec 5 caractéristiques les combats consistant à combarer sur un tableau la caractéristique de l’attaquant et celle du défenseur. En fonction de l’écart les chances de succes augmente ou diminue. A noter que nous pouvons a la fois mourir physiquement mais aussi devenir fou. Coté histoire nous allons aider un viel ami à resoudre les évenements étranges qui se passent dans son village. La difficulté de l’aventure est élevé, plutot lié au dé qu’aux choix ce qui est un peu dommage. Il y a des passages interessants et l’aventures et dépaysantes.

Points positifs :
-Une incursion dans un univers different du classique héroic fantasy
-De bonnes idées scénaristiques (comme l’attaque de la maison)
-L’ambiance

Points négatifs
-Les beugs de renvoi
-La vrai nature du mal
-La chance à avoir au dé


10,5/20
(11,5 sans les beugs)

Bon, je vais avoir un jugement hyper subjectif sur ce livre

Je l'ai relu l'été dernier, sans crayon ni gomme ni dés. Je l'ai presque lu comme un récit. Et c'est là qu'il révèle toute sa saveur. Je vous crois quand vous dites que les règles sont bancales, j'sais pas trop. Il y a effectivement quelques erreurs de renvois qui m'ont fait galérer.

Mais en dehors de cela, je trouve que c'est un hommage appuyé, profond, vibrant et délicieusement glauque à notre maitre à tous, H.P Lovecraft.
Je mérite de me fouetter tous les jours avec des filaments de méduses enduits de sève d'ortie pour ne pas avoir compris à l'époque de ma première lecture qu'on nageait en plein mythe de Cthulhu

Le scénario mérite d'être transformé en scénar de jeu de rôle. Le style est vraiment prenant et l'ambiance très très forte. Ce mélange entre mythe de l'AdC (fhagh'n!) et légendes celtiques est très bien rendu

Et le cliffhanger final donne diablement envie avouez-le!


Bref, un bijou que je suis content d'avoir redécouvert, certainement plus agréable à lire qu'à jouer, mais qui mérite le détour


Note: 19/20

La réputation de ce livre est d’être une adaptation officieuse du mythe de cthulhu de H.P. lovecraft. Etant fan de cet auteur depuis longtemps, je ne pouvais décemment pas passer à coté.
Avant tout vous devez savoir que si adaptation officieuse il y a c’est plus au niveau de l’ambiance que du respect du mythe. En effet dans les œuvres du maitre l’indicible horreur n’est que suggéré, et le héro est doucement pris d’angoissants doutes au fur et à mesures où les différents indices qu’il glane et situation qu’il vie lui font prendre conscience de l’horrible vérité. Ce sinistre cheminement ce terminant généralement par la découverte de l’affreuse vérité et la mortelle confrontation fasse à des forces invincibles. Ici point de lente découverte de terribles secrets. Des la première scène nous sommes confronté à une horrible créature, que l’on détruit à coup de canne. Il faudra vous y faire. Le mythe a été teinté d’une grosse louche de PULP. Ici les indicibles et invincibles horreurs se vont régler leur compte à coup de bâtons de dynamites et autres flacons d’acide. En fait l’ambiance est très proche du jeu de plateau ‘les demeures de l’épouvantes’ édité en français par edge (http://www.edgeent.com/v2_fr/edge_minisite.asp?eidm=240).
Ces précisions étant posés (la méprise à terni le début de mon aventure, j’espère que cet avertissement vous permettra de profiter de l’aventure sans malentendu), l’aventure est très intéressante. Elle se déroule sur plusieurs jours, avec des retours réguliers dans la maison de votre hôte. En soit c’est déjà très original pour un LDVELH. A cela se rajoute une ambiance très prenante, clairement pompé des écrits de Lovecraft. Un déroulement d’aventure haletant dans une ambiance glauque très bien décrite.

Au rayon des critiques je citerais des trop nombreuses erreurs de renvois de chapitre. Heureusement que j’avais débuggé mon livre à l’avance. Sans correctif je me demande bien quelle tête peut avoir l’aventure. Je ne sais même pas si elle est jouable.
Le second reproche concerne le nombre trop important de chapitres qui s’enchainent sans vous laisser de choix de parcours. C’est un peu surprenant comme méthode. Pourquoi ne pas faire moins de chapitre mais plus gros ? Est-ce pour atteindre un nombre de chapitre plus conséquent ?

Toute ces critiques n’ont pas du tout impacté mon plaisir de jeu tant l’ambiance est extraordinaire. Je vous recommande chaudement la lecture de ce livre !

Note : 16/20
Nombre d'essais pour réussir l'aventure: 2

Pour ce bouquin, je partais d'emblée avec un a priori très positif, tout d'abord à cause de la couverture (horrifique à souhait), du sujet traité (des ldvelh lovecraftiens-terreur, ça ne se croise pas tous les jours) mais aussi parce que beaucoup de références y avaient été faites.
L'Horreur dans la Vallée me paraissait donc un incontournable.

Les premiers paragraphes jusqu'au rêve (donc à l'arrivée dans la maison de notre ami) m'ont paru très prometteur. J'adhérais complètement à l'esthétique, l'époque, l'atmosphère... Bref, je nageais en eau trouble avec bonheur. Et c'est là que tout se gâte. Premier affrontement, première déception: le système de combat est complètement bancal! La plupart du temps, il s'agit de tester sa Force, son Psychisme ou sa Dextérité, ce qui donne des combats scénarisés un peu comme ceux de la Voie du Tigre, mais on est bien loin du résultat escompté! Et pour les rares affrontements classiques, les points d'Endurance chutent à toute vitesse. Bien dommage, car après deux duels, j'ai reposé mes dés et mon crayon pour continuer ma lecture comme celle d'un roman.
Du coup, les séquence d'action (comprenez combats et tests de caractéristiques) deviennent des moments déplaisants qui hachent le livre (sans compter que le bestiaire n'est vraiment pas exceptionnel). Ajoutez-y les choix aveugles que vous devrez prendre pour trouver votre chemin au gré des galeries et vous obtiendrez toute la partie "jeu" de l'ouvrage. De ceci découle un fort sentiment d'être prisonnier d'une histoire rigide, dont les maigres rebondissements ne suffisent guère à alimenter un suspens depuis longtemps éteint. Tout est dévoilé trop vite, plus aucune trace du mystère qui planait dans les premières pages, le scénario se déroule mécaniquement au fil de paragraphes trop courts, d'un style sec et sans saveur, d'illustrations d'une laideur grotesque...
Le clou du spectacle résidant dans le nœud de l'histoire: ATTENTION SPOILER: Des extraterrestres voyageurs, des mutants et même un Astrosaure, un vaisseau-bête capable de voyager à la fois dans le temps et dans l'espace avec des méduses télépathes à son bord!! Je n'ai même pas réussi à me le figurer, et j'ai la cruelle impression qu'il en a été de même pour l'auteur... FIN DU SPOILER
Et pourtant... dès que le style s'étoffe, que les paragraphes s'allongent, que l'implacable scénario ralentit un peu son cours, on pressent ce qu'aurait pu être ce bouquin et on retrouve les frissons des débuts... Même la fin, l'ultime rebondissement, ne peut sauver ce qui précède et tombe à plat. Décidément, ce qui reste de ce livre en le refermant, c'est l'arrière-goût du potentiel qu'il avait...

Note: 11/20

Je viens de relire en deux heures L'Horreur dans la Vallée. 379§ dont beaucoup utilisés par des combats ou épreuves scénarisés : ça bouffe de la place et donc l'aventure ne peut être que courte.

La COUVERTURE nous présente une sorte de Hulk amateur de puits de mine, il a pris Pioche en option à son Bac de monstre. Bref, pas la meilleure couverture que j'aie vue, trop horreur US série B. Quand j'ai ouvert le livre... Hum, auteurs : Ian & Clive Bailey, des frères ? Les cas de collaboration littéraire me rendent curieux, qui a écrit quoi ? A vérifier. En parlant de collaboration, les traducteurs sont deux aussi. Ils ont traduit "Pays de Galle" sans -s dans la 4ème de couv'. Champions !

Les REGLES, à présent. Hum, cinq caractéristiques, des règles qui se suivent et s'imbriquent de manière un peu foutraque : tout ça manque de clarté dans la présentation. Deux paragraphes distincts prétendent expliquer les règles du combat (page 13 et page 14), en fait l'un des deux explique plutôt des règles d'opposition brève genre bras-de-fer, le second aborde vraiment la question des combats dans le sens : duel. Mouais, à voir à l'usage.

L'INTRO. Dès la première page, on nous ambiance :

Citation :

Vous allez bientôt recevoir une lettre de votre ami Petrie-Smith, savant et explorateur de renommée mondiale. Et nul doute que vous allez aussitôt vous mettre en route pour lui apporter l'aide qu'il demande... Vous allez en effet vous heurter aux forces obscures qui s'exercent au-delà des lumières de la raison et de la science...

Purée, ça, ça claque, ça rachète ces règles foutraques ! Et puis ce nom de série : "Portes Interdites"... Il est des portes que les humains ne devraient pas franchir... Ça vend du rêve, enfin du cauchemar. J'aime.

On ne saura jamais si notre amie Charlie, ce digne savant, est l'inventeur des boîtes de Pétri (sans -e), d'un usage considérable en microbiologie et en cours de SVT. Cours de SVT où on gagnerait à lire L'Horreur dans la Vallée, au vu des planches quasi anatomiques dont nous gratifie l'illustrateur Joanthan Heap : du zombie explosé à la chevrotine, du bernacle à tentacules, du dinosaurien slash poulpe, un vrai festival des horreurs. L'encrage ne rend pas honneur à son travail, c'est dommage, travail par ailleurs inégal : comparez l'excellente illustration du 14 avec le ridicule rhinocéros à roulettes du 166.

[EDIT : les chap.47-48 du Pendule de Foucault d'Umberto Eco m'apprennent que Piazzi Smyth et Flinders Petrie sont deux illuminés. Ils ont mesuré les Pyramides d'Egypte et Stonehenge pour en tirer des conclusions mystiques. Les frères Bailey s'en sont apparemment inspirés pour créer le personnage de Charles Pétrie-Smith.]

Paragraphe 1 et suivants, jusqu'à la maison de Petrie-Smith. Epoque indéterminée, XXème siècle, mais l'absence de téléphone + la couverture du tome 2 = les années 30. Une vallée qu'on suppose galloise, dont le nom résonne dans le noir comme le coup d'une lame sacrificielle : Bryn Coedwig ! Une brume mystérieuse qui masque la lumière du jour, suspendue au-dessus des collines millénaires... un sentier à flanc de coteau, dominant une pente sinistre... ne manquerait que le croassement d'un corbeau, ou le craquement d'une brindille dans notre dos...
crac...
OMG ! Une brindille a craqué !!!
Insérez ici une scène de combat épique... Rampe hors des buissons un monstre végétal dont les traits singent diaboliquement les nôtres, d'ailleurs ses scores sont les mêmes que les nôtres... Si par le plus grand des hasards, on s'en tire vivant, on rejoint enfin dans la vallée la chaumière où vit Charlie, notre ami, savant retiré des affaires, et sa fille ou sa nièce, je ne sais plus, enfin un personnage féminin dont on suppose que le héros (nous) l'épousera à la fin.

JUSQUE LA ça promet du bon, ou plutôt ça devrait promettre du bon. Le souci, c'est... le style. Fade. Nouille. Plat comme une gymnaste coréenne (que les Coréens m'excusent s'ils me lisent). Tous les ingrédients sont là... L'intro promettait... Et.. et... ET... et ça ne démarre pas. La faute à des paragraphes expéditifs, à une faible exploitation de la voix intérieure / des sensations du héros. Et des paragraphes multipliés au fil des rencontres scénarisées, mais avec peu de récit : on change juste de § pour s'entendre dire qu'on a perdu 2 points de RESISTANCE, ou que la racine a bien tenu et qu'on n'est pas tombé dans le précipice. C'est tout. Pfff.

Du coup, j'hésite à vous infliger le récit des TROIS JOURNEES SUIVANTES. Pour faire très court, un rêve où on rencontre Merlin, qui met à notre service de cruels esprits du passé pour lutter contre les périls du présent - dangereux alliés. Une exploration en plusieurs journées de la mine du village, cette pelée, cette galeuse d'où vient tout le mal qui consume le village et la vallée. A la fin de chaque journée, on retourne chez Charlie, enfin chez le Pr Pétrie-Smith, très occupé à fabriquer de petites boîtes rondes et en verre pendant que nous, on mouillait le maillot à tacler du Mutant Indicible à coups de dynamite, à assommer de l'Horreur Cyclopéenne à coups de Sac de Sel, à dissoudre du Chtonien à grand renfort d'acide sulfurique. Ah, et on retrouve un de nos prédécesseurs du passé, car les mêmes événements maudits étaient advenus vers 1880. Même maux, même remède.

Au bout du compte, le 3ème jour, on localise l'épicentre du Mal. Charlie, sa fille (nièce, pupille ?) Lucy vont placer au bon endroit un plein chariot de dynamite, tandis que nous, on sauve les villageois retenus esclaves par les Horreurs Poulpesques. Le mal des tréfonds, un vaisseau spatial (!) nommé l'Astrosaure (!!!) tente bien de s'échapper, mais dans un final apoplectique, il explose en vol et sombre au fond d'un vallon, recouvert par sa propre brume méphitique. Jamais plus cette horreur d'outre-espace ne viendra troubler le calme du Pays de Galles. Avec ou sans -s. Toute ressemblance entre l'Astrosaure-aux-Dinos et le dessin-animé français Les Diplodos... bla bla bla fortuite... bla bla hasard...

BREF. Je le répète, tous les ingrédients sont là, on avait de quoi faire du bon, du noir, du sinistre, du Lovecraft, quoi ! Mais je ne sais pas, la sauce ne prend pas... La faute à des règles absconses, à une absence de progression dans l'horreur, à des combats dont la scénarisation ne me convainc pas, à une géographie qui m'échappe (je n'ai pas trop cherché à cartographier la mine).

POINTS POSITIFS, quand même. Très bien d'avoir voulu adapter une ambiance et des monstres à la Lovecraft en livre-jeu. Le fait de pousser le lecteur à fuir les monstres en hurlant plutôt que de les affronter, faible humain que nous sommes : nickel, ça prend le lecteur à contrepied et pose les règles d'une grammaire de l'horreur indicible, à laquelle on ne peut rien, ou si peu... Les règles de PSYCHISME rappellent beaucoup la SANTE et de folie dans L'Appel de Cthulhu, le JdR. Avec des PFA parfois bien troussés en cas de perte de sa santé mentale, lisez le 84 par exemple - excellent ! Et cette fin, qui laisse le lecteur tout imaginer, ce Cristal volé par une griffe anonyme, quand on se croyait à l'abri, au chaud - excellentissime !

NB : finalement on n'a pas épousé Lucy à la fin. Tome 2 ?

NB2 : Lovecraft n'est jamais nommé, pas plus qu'aucun de ses monstres fétiches, et pourtant ils sont tous là... Ce n'est pas TOC, Trouver l'Objet Caché, mais TEC : Trouve l'Entité Cthulienne non créditée au générique : leWendigo, les Grands Anciens aux chuchotements effrayants, Ceux qui Murmurent dans les Ténèbres, la Couleur Tombée du Ciel, j'en passe et des plus cyclopéens. La référence pouvait donc échapper au jeune lecteur en 1985 ou 1986, époque ou HPL était un peu confidentiel, connu surtout des adeptes de SF et de JdR. La gloire et la "pop culture Ctulhu" sont venues plus tard, dans les années 90 et 2000.

Mon impression globale est : plein de bonnes idées, pas assez exploitées ; une narration et des règles à revoir pour remonter la qualité d'un cran. J'aime bien la formule finale de la critique d'Eros Ailedargent (ci-dessus) et je dis +1 pour quasi toutes ses remarques.

Note : 09/20

"Il y a des portes que l'on ne saurait franchir..." telle pourrait être la réflexion faite sur les "Portes Interdites". Basée sur le thème "horror" très populaire dans les années 90 grâce au succès grandissant de Call of Ctuluh et Chill, dont la série tire son inspiration, nous assistons à l'arrivée d'un nouveau courant dans les gamebooks jusque-là relativement inexploité.
La concurrence est en effet faible à ce niveau, et mis à part Steve Jackson (House of horror chez Fighting Fantasy), peu d'auteurs ont osés se frotter à cet univers. Ian et Clive Bailey possèdent ce mérite. Voyons de plus près si la (bonne) réputation de cette aventure basée en deux tomes est usurpée ou non.
Contacté par un ami victime de phénomènes paranormaux, nous sommes rapidement pris dans le récit qui va nous emmener dans le Pays de Galles profond afin d’enquêter sur ces mystérieuses manifestations. Le ton est à la hauteur de nos espérances car l'ambiance sombre et énigmatique est au rendez-vous. Soulignons au passage la qualité de la couverture de Terry Oakes et les illustrations intérieures de Jonathan Heap qui n'y sont certainement pas étrangères.
Nous apprenons bien vite à nos dépends que nous côtoyons des forces obscures aux pouvoirs bien supérieurs aux nôtres. Inutile de jouer aux héros, la mort et la folie nous guettent en permanence. J’apprécie cette opportunité d’interpréter un homme aux caractéristiques communes et dont le salut passe par la réflexion plutôt que par le conflit direct.
Tout au long de l’enquête nous avons la possibilité de compléter notre Equipement et de récolter divers indices et même si le fil conducteur est plutôt dirigiste, nous prenons plaisir à déambuler dans de lugubres corridors aux multiples choix ouverts.
La trame est bien amenée et devrait ravir n'importe quel fan du genre. Ce qui m’amène au point noir de cet ouvrage (faisons abstraction des erreurs de renvoi) qui possède les qualités de ses défauts et les défauts... de ses qualités. Le thème Horror en effet est plutôt destiné à une clientèle assez particulière et pourrait déplaire à de nombreux lecteurs : gare aux affrontements directs, les jets de dés souvent mortels et aléatoires, etc...
Ce détail mis à part, "Where the shadows stalk" se révèle comme un sérieux candidat qui mérite le fait d’être parcouru.

NOTE : 13

Livre excellent mais les règles




16/20

Tout en développant une bonne histoire de SF horrifique qui surprend, dans un cadre brumeux reculé très bien décrit, alors qu'on partait davantage sur du fantastique avec entre autres cette Horde des Damnés m'ayant rappelé un vieux film d'horreur avec des Templiers morts-vivants (La Révolte des morts-vivants) il est fort dommage que la bride sur le jeu soit si forte n'ayant pas tant de fois que ça d'occasions de dévier d'une ligne directrice voulue par les auteurs abusant de longs ponts de paragraphes à sens unique (meilleurs passages ayant lieu dans les mines hantées par mutants & monstres de l'espace riches en découvertes & moins linéaires que le reste de l'ouvrage ainsi que l'attaque de la demeure de notre ami savant où une action plutôt qu'une autre peut causer notre perte). Autre bon point les différentes créatures avec lesquelles nous aurons maille si bien illustrées au demeurant ce qui marque encore plus le lecteur à leur contact & la possibilité de retenter un test échoué à deux doigts de la mort sinon. Côté équipement on note des objets sans qu'en fin de compte leur oubli aboutisse à un game over. La fin se passant à Londres donne envie d'embrayer sur la suite.

À faire donc comme le mélange des genres est réussi malgré que la partie jeu n'ait pas été le dada premier des auteurs d'où mon 08/20 frustrant qui en découle.

AAAAAAAAAAAAAAAAh les Portes Interdites.
L'idée même de l'Astrosaure me semble toujours aujourd'hui une idée tout à fait géniale.
Faut dire que depuis la découverte fortuite de mon premier fossile quand j'avais 8 ans (une amonite dans l'ardèche sur un chemin de randonnée) m'a totalement fait plonger dans la passion dinosaure à l'époque.
Ensuite, j'avais aussi lu Les Tommiknockers de Stephen King dès sa sortie car je suivais cet auteur avec passion dans mon adolescence. Et ce livre raconte l'histoire de la découverte d'un vaisseau extraterrestre hanté et de l'emprise qu'il a sur les habitants locaux... On est pas loin déjà mais le délire n'est pas aussi poussé car dans mon souvenir il s'agit d'un vaisseau en dur, bref un objet, pas un monstre...
Donc, voila, j'étais totalement prêt pour ce genre d'histoire et cette idée particulièrement dont je ne comprend pas aujourd'hui qu'elle soit aussi peu appréciée. D'ailleurs je vous en tiens passablement rigueur et mon maître encore plus.
Donc je reconnais quelques défauts mineur dans cette oeuvre Majeure à savoir l'aspect dirigiste de l'histoire (finalement une seule histoire est possible), le manque de style et de développement dans le récit mais à tout cela je dirai que c'est souvent le cas des témoignages et je dois dire qu'Il saura s'en souvenir le Jour venu, ahahaha

19/20

Redécouverte de ce livre découvert durant mon enfance mais jamais rouvert depuis. Une bien bonne surprise puisqu'il s'agit en fait d'un hommage déguisé à Lovecraft, reprenant la même ambiance et le même style de récit mais avec un bestiaire différent. Ce genre de littérature était assez peu présent dans les livres dont vous êtes le héros de la grande époque et il faisait un peu figure d'ovni parmi les nombreux ouvrages de Fantasy.
L'ambiance est donc tout particulièrement travaillée, avec une bonne dose d'horreur et d'angoisse omniprésente. C'est la première fois que je fais un livre-jeu où la fuite devant la menace est le plus souvent le bon choix. Se battre est rarement le bon choix et les combats sont d'ailleurs assez ardus. Le retour chez Petrie-Smith est souvent accueilli avec soulagement, preuve que l'effet voulu par les auteurs est au rendez-vous : s'aventurer à l'extérieur n'est pas une sinécure !
Pas mal de bugs de renvois, mais avec l'errata à portée de main ça ne pose pas de problème. Les illustrations ne sont pas exceptionnelles mais ont le mérite d'être dans le temps du récit, glauques et inquiétantes. Les tests sont assez nombreux et il vaut mieux avoir de bonnes stats pour les affronter, heureusement il est possible de finir le livre en livrant un minimum de combats.

Maintenant place à la suite, habilement amenée par le paragraphe de fin.

les + :
l'ambiance Lovecraft
originalité du scénario
règles intéressantes

les - :
combats à la difficulté corsée

nombre de tentatives pour le réussir : 5
difficulté : 75%

note : 15/20