La Saga du Prêtre Jean - 2 - L'OEIL DU SPHINX

Encore meilleur que le précédent. Le prêtre Jean se retrouve donc transporté dans l'Egypte des pharaons pour retrouver un grand-prêtre qui détiendrait un indice sur Shangri-La. Le problème, c'est que l'on tombe sur une révolution religieuse où le pouvoir pharaonique entend établir un nouveau culte unique et pourchasse les prêtres des autres cultes, parmi lesquels se trouve celui que l'on recherche. Episode tiré de la réalité historique, référence à Akenaton et sa tentative d'établir le culte du dieu unique Amon en lieu et place du polythéïsme habituel des égyptiens.
C'est donc parti pour une aventure sans temps mort, où l'on retrouve les clichés obligatoires de l'Egypte ancienne : Sphinx, pyramides, temples, momies et sarcophages, mystérieux hiéroglyphes, agrémentés d'une bonne dose de fantastique et de magie, le tout magistralement traité. Le final est alléchant puisqu'il nous promet un nouveau voyage dans le temps et une prochaine rencontre avec le grand Salomon. On acquiert également un objet magique assez redoutable qui sera désormais nôtre pour toutes les autres aventures.
Seul bémol : le héros se ballade avec son équipement et ses vêtements médiévaux sans susciter la moindre surprise, le moindre étonnement de la part des égyptiens. Comme si ces derniers étaient habitués à croiser des types blancs, blonds et barbus, en cotte de mailles, heaume et épée d'acier dans leurs rues... Le fait de pouvoir voler ou se procurer des vêtements locaux aurait été un plus indéniable.
17/20

2nd opus de la saga du prêtre Jean, « l'œil du sphinx » nous transporte dans le monde envoutant de l'Égypte antique. Pas de halte pour les braves : devant l'impuissance de Hassan Sabbat à localiser précisément Shangri-La, le templier doit remonter le temps afin de retrouver la trace d'Antarsis, prêtre d'Osiris, seule et unique personne à posséder des informations à se sujet.

Et le parcours risque de ne pas être de tout repos car les prêtres de l'ancien temps sont persécutés sous le règne d'Amenophis IV et ces derniers n'ont d'autres recours que de se cacher, ce qui rend notre progression difficile mais diablement haletante.
Cette chasse à l'homme sera également prétexte à visiter l'Égypte et ses merveilles de part en part. Bonne pioche me direz-vous ? Dans le mille, car les lieux parcourus (vallée des rois, Thèbes, Guizeh et ses pyramides...) regorgent de trésors insoupçonnés.
Le récit est fluide, le panthéon égyptien bien exploité, l'exploration des tombeaux mais aussi des cités sont autant d'incitations au voyage; le tout bien mis en relief par les illustrations de Erik Juszezak.

Les descriptions sont précises et extrêmement réalistes (le marché de Thèbes, point de départ de l'aventure, en est le parfait exemple : le prêtre Jean peut ainsi se familiariser avec les autochtones, s'équiper en vivres mais aussi et surtout de prendre conscience de la face cachée de la politique du pharaon).
L'exploration des pyramides demeure toutefois un épisode long et fastidieux, d'autant que les dédales regorgent de pièges mortels (spécialité des architectes de l'époque). Attention à ne pas se perdre en oubliant de dresser une carte de nos pérégrinations. Nous possédons une très grande liberté d'action : les « quêtes optionnelles » nous permettent de renforcer notre équipement et de nous aider dans notre entreprise.

Marque de fabrique de la série, nous prenons vraiment plaisir à évoluer dans cet univers mêlant l'imaginaire au réel. Les personnes rencontrées ne sont pas de simples coquilles vides attendant bêtement de se faire tuer. Non bien au contraire. Les nombreuses rencontres renforcent le background et nous rappellent que le prêtre Jean n'est pas qu'un homme d'action mais aussi un homme d'église. Sans un soupçon de diplomatie, cette quête peut en effet rapidement virer au cauchemar...

Le bestiaire est à l'image du reste : un mixte entre le fantastique et le réel. Homme-bêtes, mort-vivants, insectes géants se côtoient en effet sans férir. Cela peut dérouter certains lecteurs mais l'on s'y fait rapidement. Les combats en revanche sont beaucoup plus violents que dans « la forteresse d'Alamuth » : morts subites, membres tranchés, situations morbides... Vous ne vous attendiez tout de même pas à passer des vacances perché sur le phare d'Alexandrie non ?

Ne cédons pas à la panique pour autant : la difficulté est savamment dosée et les nombreux objets magiques cachés ici et là permettront à des joueurs aux faibles statistiques de tirer leur épingle du jeu, bien aidés, il est vrai, par les connaissances générales du prêtre Jean.
La rencontre avec le sphinx, gardien des pyramides, classique mais tout simplement indispensable risque par exemple de mettre nos méninges à rude épreuve...

Doté d'une excellente durée de vie grâce à ses itinéraires aussi nombreux que variés, « l'œil du sphinx » s'adresse aussi bien aux novices qu'aux vieux routards. L'ambiance est prenante, le récit cohérent, les PNJ attachants... alors pourquoi hésiter ?

Interet : 16/20
Difficulté : 68%

Ce second opus de la saga est une magnifique plongée dans l'Egypte antique, et mon livre préféré de la série, encore une fois on tient la une superbe ambiance, l'atmosphère aride de l'Egypte est très bien rendue, tout comme la chaleur omniprésente, on a intérêt à se prévenir de la soif dans cette aventure.
L'ambiance de Thèbes tout au début est bien présente, on voit déambuler les badauds, les rives du Nil se découvrent à nous, on se croirait presque remonter dans le temps, et voir tout ça de nous mêmes.
Le bestiaire est particulièrement varié, et les combats sont fréquents, mais le gros point fort de ce bouquin c'est l'exploration des diverses pyramides, et des temples.
Les explorations sont tout aussi périlleuses, regorgeant de dangers et d'obstacles en tout genre, ce sont pour la plupart de véritables labyrinthes, attention de ne pas se tromper quand on est dedans, car on y perd facilement ses points de vie à la moindre petite erreur.
Les pnjs sont comme d'habitude dans cette série marquants, on retrouve aussi tout ce qui touche à l'Egypte ancienne que ce soit le Sphinx, les hiéroglyphes ou encore les fameuses momies, un savant mélange d'histoire et de fantasy.
Un livre qui au final est superbement orchestré sans faille ni temps mort, on traverse l'Egypte antique comme dans un voyage dans le temps avec ses rebondissements et ses périls, une grande réussite.

Note : 17/20

2ème opus de la série du Prêtre Jean. L’aventure se passe en Egypte Antique.
Cette fois-ci, nous devons trouver une Grand Prêtre qui détiendrait des informations sur Shangri-La.
Nous partirons donc à sa recherche, de temple en temple. La difficulté en combat n’est une fois de plus pas très élevée, mais il faut tout de même faire (encore) attention aux morts subites.
J’avoue ne pas trop savoir quoi dire d’autres.
Les illustrations sont du même niveau que les précédentes, c'est-à-dire moyennes.

En conclusion, ce livre est à peu près du même niveau que le premier tome. Peut-être un peu moins bon, selon moi…

Intérêt : 16/20

Rapha

Un tome remarquable. La liberté d'action y est extrêmement importante avec deux itinéraires aux deux bouts de l'Égypte pour parvenir au but ( et des possibilités de repêchage même pour quelqu'un qui a joué droit dans le mur dès le début ); le Prêtre Jean y prend aussi une personnalité, une dimension plus humaine par ses interactions avec certains personnages ( Faltine, les prêtres persécutés… ). L'humour est aussi de bien meilleure tenue que dans le premier tome, l'ambiance égyptienne très bien rendue. Et à la fin nous mettons la main sur un artefact surpuissant.

Le bestiaire est le plus intéressant de toute la série ( Homme-Serpent, Scorpion géant, Créature de bave dégoulinante, j'en passe et des meilleurs ) et est à l'origine de deux des meilleures morts de TOUS les LDVH.

Ma seule réserve concerne les illustrations de Juszezak qui ne sont franchement pas terribles et cassent quelque peu l'ambiance.



Note: 17,5/20

Second volet d'un projet qui initialement en compter 8 (seuls cinq ont été publiés).
Vous,Prêtre Jean jadis au service de Richard Cœur de Lion êtes plongé en pleine Égypte de l'antiquité.
Au propre comme au figuré car Hassan Sabba vous y a envoyé afin de consulter Antarsis, grand prêtre d'Osiris. Ce dernier est susceptible de vous indiquer la voie pour la cité mythique,Shangri-La.
Le voyage ne sera pas de tout repos: allez vous réussir dans votre quête ou échouer lamentablement? le destin est en votre main.
ce LDVELH conserve la maturité du premier (en allant un peu plus loin) tout en donnant un bonus appréciable: au terme de l'aventure, on gagnera un objet qui pourra servir dans les tomes suivants. Enfin , la gestion de la gourde est mieux prise en considération , petit détail qui explique ma notation.
un livre à ne pas manquer pour tous qui ont cette soif de l'Aventure avec un A.

Intérêt : 4/5
Difficulté : 4/5

note globale : 16/20

Deuxieme opus, il nous conduit cet fois en egypte antique. Un tome une nouvelle de tres bonne qualité.L’hsitoire est un peu la meme : on part a la recherche d’unepersonne pouvant nous indiquer ou trouverS hangri-La . on se retrouve a explorer des pyramide et le sphinx. On fait egalement connaissance avec des personnages secondaire sympathique et des pieges originaux.la dificulté est bien dosé et des stats maximums ne sont pas indispensalbes :

Points positifs.
-Les personnages
-La difficulté bien dosé
-Les rebondissements

Points négatifs
-Les illustrations

15/20

Hassan Sabba nous a transporté dans l'Egypte Antique où il nous faut rechercher le grand prêtre Antarsis, détenteur potentiel du secret de Shangri-La. Mais cet homme est traqué par les séides du Pharaon au pouvoir qui souhaite installer une nouvelle croyance monothéiste autour d'Amon-Rê, l'unique dieu-soleil.
C'est dans ce contexte de guerre des religions qu'il va falloir discrètement trouver les bonnes personnes qui sauront nous dévoiler la cachette d'Antarsis.
L'ambiance est très réussie, nous nous trouvons plongé dans l'univers cher à Christian Jacq et ce LDVELH dépasse les poncifs que l'on peut trouver dans les autres du même genre (la malédiction du Pharaon, l'Or du Pharaon...) en proposant de nombreux contacts avec la population locale. Comme le héros est totalement étranger à cette époque et à ce pays, c'est pour nous l'occasion de découvrir les moeurs souvent étranges des anciens Egyptiens. Le début urbain est à ce sujet particulièrement intéressant avec les marchands d'épices et d'esclaves, le frondeur, les piments...
Mais le fantastique est toujours présent, même si le bestiaire est cette fois un peu moins varié que dans la Forteresse d'Alamuth. C'est néanmoins l'occasion de découvrir des lieux et des créatures vraiment étonnantes, qui sont valorisés par les très bonnes et nombreuses illustrations. Les objets magiques utilisables sont une fois de plus disponibles en quantité, les parchemins (en papyrus) ayant pris la place des multiples potions du tome précédent.
La liberté d'action est toujours élevée, avec cette fois deux chemins biens séparés. L'un propose une traversée du désert tandis que l'autre conduit à un vaste souterrain rempli de pièges. Les deux méritent d'être suivis. De toute manière, vu la longueur du livre, il faudra de nombreux essais avant d'en découvrir la fin à la loyale. La jouabilité est toujours aussi bonne même si on est obligé de partir avec un minimum de 15 en force à cause d'un dangereux combat final (comme dans la Forteresse d'Alamuth).
J'ai légèrement moins apprécié ce deuxième tome. Je pense que ça vient tout simplement du cadre désertique, rempli de pyramides et de sphinx, qui propose moins de diversité dans les rencontres que le médiéval fantastique "classique" du premier livre. Les passages souterrains deviennent un peu lassants à force, surtout le tout dernier.Mais c'est néanmoins un LDVELH avec peu de défauts et toujours une aussi belle durée de vie.
A noter que le Prêtre Jean ne semble pas avoir fait voeu de chasteté vu qu'il peut être attiré par trois belles jeunes femmes à différents moments de l'histoire et qu'il a même la possibilité de s'acoquiner avec l'une d'elles...

14/20