Sorcellerie 04- La couronne des rois

Dernier et quatrième tome de la série Sorcellerie!. Le plus dur de la saga, cela ne fait aucun doute. C’est également le plus long LDVELH que je connaisse avec ces 800 paragraphes. Un record, me semble-t-il (certes, une bonne partie est utilisée pour les formules magiques…). Après avoir fait des possibles préparatifs, vous entrez non sans mal dans la terrible et célèbre Forteresse de Mampang. Durant toute notre exploration, beaucoup de chemins nous seront proposés, ce qui rend le tome peu linéaire. Cette Forteresse est remplie de nombreux pièges, culs de sacs, chausse-trapes ou passages secrets, il vous sera très difficile de réussir du premier coup, mais vous aurez un sacré avantage en ayant tué les 7 serpents du précédent tome. De nombreux combats, sans grande difficultés seront proposés. Certains PNJ sont indispensables pour terminer le livre, ce qui rend le tome encore plus difficile. En parlant de PNJ, vous allez en revoir un qui vous aura déjà cause de nombreux désagréments, mais je peux vous assurer qu’il vous sera très utile cette fois-ci ! Déception ensuite pour le combat contre l’Archimage, un peu trop simple à mon goût mais rien n’est parfait. Puis, nous rentrerons tranquillement sur les Hommes-Oiseaux avec la Couronne des Rois, but ultime de notre quête.

En conclusion, La Couronne des Rois est de loin, le meilleur Sorcellerie et l’un des meilleurs Livre Dont Vous Etes Le Héros ! Steve Jackson a droit au respect.

Intérêt : 19 / 20

ne vous fiez pas à l'épaisseur du bouquin, près de la moitié est consacrée aux effets des sorts, il se boucle assez rapidement donc, mais c'est du tout bon quand même

16/20

800§!
Pour terminer sa saga, Steve Jackson est allé très loin afin de nous livrer un pavé dont le nombre de paragraphes n'a été que très rarement dépassé (même si l'on peut objecter que beaucoup de ceux-ci concernent les formules magiques). A ce propos d'ailleurs, la vie du magicien amateur se trouve grandement simplifiée car le volume 4 ne contient pas de formules bidon... Dans le même temps, les pièges sur la route sont suffisamment nombreux et dangereux pour éviter d'en rajouter plus que nécessaire. C'est LE volume le plus difficile

Ceci étant, si la Couronne des Rois constitue un monument, elle n'est pas dépourvue - comme ces derniers - de défauts. Attention, défauts tous relatifs: le pavé de Steve Jackson a dû faire passer de très mauvaises nuits d'angoisse à un Ian Livingstone au pire de sa forme... Mais, à titre personnel, cet opus est sans doute celui que j'apprécie le moins...

Du point de vue de la structure, ce livre tranche avec les trois autres par sa composition en trois parties assez nettement distinctes: la traversée du Haut Xamen jusqu'à la forteresse; le passage des portes de Throbben; le donjon central. Le lecteur aura tout intérêt à avoir réaliser les tomes précédents car, pour chacun de ses trois moments, les épisodes précédents donnent des clés. Ceci étant, on aurait tort de croire que l'ouvrage est linéaire: certes, il existe des passages obligés; mais la liberté d'action est encore très grande. Les illustrations de John Blanche, déjà si bien adaptées à la série, prennent dans cet opus un volume saisissant. Il est rare d'avoir des LDVELH où la symbiose entre l'auteur et l'illustrateur est aussi aboutie...

Pour ce qui est de la première partie, la traversée du Haut Xamen, l'atmosphère est remarquablement rendue, et l'on fait la connaissance avec quelques créatures nouvelles, plus ou moins amicales (comme les Satyres Femelles ou le Jib-Jib). Certains PNJ ont tout intérêt à être consultés, que l'on soit magicien ou guerrier (cf. Colletus). Profitez des largesses de Libra, car elle ne sera pas en mesure de vous suivre au-delà de l'enceinte de la forteresse...

La traversée des portes de Throbben réserve aussi son lot de rencontres inquiétantes; on sent vraiment l'hostilité du milieu, plus encore qu'à Kharé et, si l'on n'est pas là incognito, on a tout intérêt à avancer prudemment car les êtres malfaisants sont nettement plus nombreux que les bienveillants (Nagammanteh, Valynia). Pourtant ces derniers existent! Et le lecteur aura tout intérêt à les découvrir, en faisant preuve de prudence car les alliés prennent quelquefois des habits peu attractifs! Les lieux que l'on visite sortent un peu de l'ordinaire et nous arrachent même des sourires (cf.les toilettes des gardes!)

Le donjon est l'endroit le plus difficile avec des rencontres peu sympathiques (Bélier, Hydre, Croupitures...); mais quelle joie de découvrir l'objet de toutes nos convoitises. C'est dans ce donjon que réside la principale faiblesse du livre: la rencontre avec l'Archimage est bien amenée, mais la découverte de sa vraie nature aboutit à un combat décevant. Certes, Steve Jackson a dû penser à tout ce périple que l'on a dans les jambes et dans les bras pour éviter de nous livrer à un boss final trop dément, mais l'on en ressort un peu frustré de ne pas avoir eu le privilège de livrer une grande bataille magique contre le maître de Mampang... La rencontre avec Detouk Othé pose quelques problèmes de cohérence quant à la nature exacte de l'Archimage...

Pour le magicien, quelle belle satisfaction que de pouvoir enfin découvrir les joies de la formule ZED... à condition de disposer des Points d'Endurance suffisants et de lancer le sortilège dans les bonnes conditions; sinon, le désastre est à portée de mains...

Enfin, si j'ose dire, la fin elle-même (c'est-à-dire le retour vers Analand) apparaît un peu plaquée, un peu comme un gros coup de mou après tant de difficultés à surmonter.

En somme, un opus de très haut niveau, mais qui n'atteint pas à mon sens la qualité globale de la Cité des Pièges ou des Sept Serpents. Il n'en demeure pas moins fort agréable, ardu, avec une bonne jouabilité et une bonne durée de vie.

NOTE: 16/20

Dernier volume de la série sorcellerie, du même auteur Steve Jackson, la Couronne des rois termine en apothéose (800 paragraphes !) cette longue saga.
Après avoir déjoué les traquenards de Kharé et traversé les terres des fins fonds il est temps de s'attaquer au but de notre voyage : la Forteresse de Mampang. L'objectif est d'explorer cette citadelle pour y récupérer le précieux talisman. La quête se déroule donc dans la Forteresse et aux alentours (Montagnes du haut Xamen).

Les décors sont soigneusement décrits, que ce soit dans les montagnes ou dans l'enceinte, et l'exploration vraiment haletante.
Les passages secrets sont nombreux et les possibilités infinies. Franchir une à une les portes de Throben qui gardent l'enceinte est un challenge très difficile et l'ambiance néfaste qui s'en dégage est omniprésente, d'autant que les illustrations de John Blanche sont magnifiques.
Cette quête nous met en avant une véritable mosaïque de peuples et personnages en tous genres. Nous y retrouvons avec plaisir les yeux rouges, les yeux de lynx et autres homme-oiseaux, ainsi que quelques inédits (satyres). Les personnages secondaires sont nombreux et nous sont d'un grand secours pour notre quête (Colletus, Javine..) d'autant que leur historique est très fouillé.
Les autres donnent un peu plus de crédibilité à la forteresse (Valynia, Naggamanteh, commandant Carthoum) alors que le mystère plane sur les derniers (Detouk Othé).

Les combats sont relativement nombreux et, au demeurant, guerres difficiles.
Le bestiaire est varié (gardes mutants, chaotiques..) et parfois inédit (croupitures entre autres). Le tout est musclé par quelques boss (bélier magique) au pouvoir terrifiant.
Le combat final contre l'archimage est une petite déception, la seule de l'ouvrage, mais a le mérite d'être original.
Nous n'avons pas encore parlé de la difficulté de la quête : inutile de se voiler la face, elle est très élevée. Franchir les différentes portes de Throben fait appel autant à notre bon sens qu'à nos qualités de bretteur.
La linéarité de l'ensemble ne fait qu'amplifier le phénomène. Il est donc très sage de dresser une bonne carte au fur et à mesure de ses déambulations pour avoir une chance d'échapper à leurs pièges mortels.

En résumé ce dernier opus nous propose l'une des meilleures quêtes de la série : la durée de vie est immense, les personnages haut en couleurs et la maîtrise de la magie très jouissante. Dommage que l'affrontement contre l'archimage nous laisse un peu sur notre faim. Ce n'est bien sur qu'une ombre au tableau.

Intérêt : 18/20
Difficulté : 86%

Le plus grand ldvh des gallimards ! 800 paragraphes , le double d’un livre standard. Voici dont arrivée la dernière ligne « droite » de l’aventure. A la fois si prés et si loin. De nombreux pièges fourbes nous attendent et le moindre faux pas sera fatale. Les alliés seront évidemment très peu nombreux et faire confiance aux mauvaises personnes coûtera la vie. Une fois encore l’ambiance est bien retranscrites à la fois dans la forteresse que dans les montagnes. Vaincre l’archimage sera pas évident et celui réserve de mauvaises surprises.


Points Positifs
-Met un terme a une belle saga si on a joué les 3 tomes précédents
-La vie dans la forteresse
-Les toilettes de Manpang
-Le passage dans les geôles
-Les descriptions

Point négatif
-On rate des passages intéressants qui ne sont pas sur le chemin de la victoire.

15,5/20

La partie difficile de la saga, rendue accessible si on respecte la logique du récit et qu'on a donc lu les tomes précédents.
Une très bonne ambiance, un bon scénario mais une aventure moins gratifiante que les trois premières.

Gameplay : excellent
Part des stats et du hasard : très faible
Difficulté : moyenne à très élevée
Replay value : très bonne.

Note : 13/20

Dernier volume de la saga, un gros pavé assez impressionnant au premier abord. On peut le diviser en deux parties : la première (la plus courte) consiste à gagner la forteresse à travers la montagne. La deuxième, le gros morceau, consiste en l'exploration de la forteresse.
Pour moi, le moins bon opus de la série. Après la féerie étrange des collines maléfiques, l'atmosphère unique de Kharé et la traque époustouflante des sept serpents, l'atmosphère de Mampang semble tomber un peu à plat. Une succession de salles, couloirs, cours intérieures et de rencontres, mais sans l'ambiance si particulière des livres précédents. Difficile à décrire, mais il manque "quelque chose"... De plus, le combat final contre l'Archimage est un peu frustrant, on s'attendait à autre chose...
L'ensemble reste toutefois d'un bon niveau, mais un cran en dessous des autres volumes. A ne pas rater, cependant !
14/20

Entrer dans la Forteresse en Guerrier, sans avoir fait les 3 tomes précédents relève du suicide. Je me demande si je ne vais pas me l'imposer un de ces jours pour voir combien de fois je meurs dans Mampang.

Mais en mage expérimenté au sac à dos remplis, c'est un vrai plaisir !

Si on a finit les 7 serpents, l'aventure est quand même bien plus jouable grace aux indices (the Sham...), aux points bonus (allo +2 SKILL...) et aux objets (le charme porte bonheur, l'épée +1, les ustensiles de magie...). Et si on a obtenu l'anneau serpent à Kharé, c'est encore mieux. Sans tout cela, on court droit dans les pièges dont regorgent la forteresse.

Le tout est fluide, difficile et non-linéaire. Il y a de nombreux passages secrets, des astuces à n'en plus finir et des monstres à la fois exotiques et classiques.

On peut être déçu par la rencontre avec l'Archimage, en effet, et un duel de magie aurait été excellent (bien que gourmand en HP et en MAG). Mais au final, elle respecte la trame et la story line annoncée. Un serpent nous prévient après tout... Je me souviens de mon plaisir ludique maximal la première fois que je suis arrivé au point d'utiliser ZED.

Au final on est content de passer chaque porte et de s'enfuir avec la couronne. La série est dans son ensemble une vraie réussite. A recommender aux novices du genre.

La série complète : 18/20
Le 4eme : 17/20

Ca y'est le but final est proche : la forteresse de Mampang et la couronne des Rois. (et ses 800§ !!!! Etant petit l'epaisseur de ce livre m'avait presque effrayé)

Ce livre se decoupe en deux parties : la 1ere dans la montagne trés courte mais fun (mention speciale au JIB-JIB) et qui permet d'avoir un indice trés important et enfin la forteresse (ou Libra ne peut plus intervenir pour vous aider).
Si vous avez vaincu les 7 serpents, vous aurez le droit a un traitement special.

La forteresse reserve son lot de piege et rencontre malfaisante meme si moins originale qu'a Kharé. Cependant l'aventure reste palpitante. Traverser les portes de Throben n'est pas chose aisée et vous mourrez surement plusieurs fois avant d'y parvenir.

Il y'a pas mal de lieu a découvrir (juste pour l'ambiance de certains ca vaut presque le coup de mourir ) surtout qu'a un moment on peut retrouver

Spoiler:

Un trés bon tome là encore qui clot une trés bonne saga

Note : 18/20

Durant ma jeunesse la couronne des rois était mon ldvelh préféré. J'ai du le faire un nombre de fois incalculable au point de trouve la presque totalité des "passage secret".

Depuis j'ai oublié une très grande partie, ce qui m'a donné pas mal de fil à retordre pour finir cette aventure. J'ai aussi été déçu, car ce livre me paraissait mieux avant!!

J'ai notamment été déçu des formules magiques. j'avais dans mon sac une multitude d'objet pour faire des formules magiques, et impossible de finir un combat sans utiliser une arme(et sans tricher).

le boss de fin est aussi en carton : 7H/7E. je doit avouer que j'ai trouvé ça pitoyable ^^.

La couronne des rois reste quand un très bon livre. C'est un véritable défis si vous n'avez pas joué aux 3 précédents. Les pièges sont nombreux et très varié.

Passer chaque porte pour retrouver la couronne des rois, permet de découvrir un nouveau décors. et de présenter de nouvelles facette de la forteresse.

l'aventure a l'avantage d'être aussi assez longue. Par contre elle est parfois un peu linéaire.

je met donc un 15/20

Dernier épisode de la série Sorcellerie.

Ici encore la difficulté monte d'un cran, toutefois, on n'est pas encore au niveau du manoir de l'enfer ou de la créature du chaos. On retrouve un chemin très proche du One True Path. Ce qui n'est pas pour me déplaire car j'adore ce genre de cheminement qui demande réflexion et plusieurs essai; un peut comme un casse tête.

La première partie dans les montagnes est très intéressante. C'est même dommage qu'elle ne soit pas plus longue. La partie de la forteresse aurait pût être plus labyrinthique. Je m'attendais à un dédale immense proche du château d'argent de Zagor, hors il n'en est rien. Le combat final est carrément expéditif, et malgré une très bonne idée juste avant l'affrontement, le combat en lui même se révèle très décevant. La fin aussi méritait d'être plus approfondi.

Néanmoins, ce livre reste très bon. il est même un cran au dessus des 7 serpents pour moi. En fait j'ai remarqué, que à chaque opus la difficulté monté d'un cran aussi que la qualité. Steve jackson est définitivement mon auteur préféré. L'ambiance est toujours aussi bonne, et les illustration y contribues beaucoup. Si on a lu les épisodes précédents, l'histoire prend tout son sens. On y trouve des liens avec chaque épisode. Mention spéciale à la formule ZED qui prend ici enfin un sens.

Spoiler:

Ce livre est donc le meilleurs des 4 à mon goût. Même si il aurait put être encore meilleur. En effet, il n'aurait pas été difficile à Steve Jackson de nous offrir un combat final de qualité ainsi qu'une conclusion plus étoffé. De plus, cette conclusion aurait put laisser présager la possibilité d'une suite à l'époque de sa sortie. Aujourd'hui, on sait bien que non. Vraiment dommage.

Je ne peut que conseiller à tous ceux qui ne connaissent pas cette série de la découvrir en intégralité dans les plus brefs délais. Ce serait génial que Steve Jackson nous fasse une suite. Mais je crois que ça relève du fantasme.

Note global : 16,5
Note de la série au complet : 17

Ultime opus d'une saga mémorable, mais le moins bon bouquin de l'aventure pour moi, certes ça reste un bon livre, mais il pèche sur plusieurs niveaux. Déjà il est quasi impossible d'y survivre en simple guerrier on est presque obliger d'être sorcier, sans magie c'est presque la mort assurée, gros bémol pour moi.
L'ambiance à l'intérieur de la forteresse est surtout une succession de rencontres, de pièces, de salles, de couloirs, il manque un surplus d'ambiance dans Mampang.
Pour moi ce livre souffre de la comparaison avec ses prédécesseurs, il regorge aussi de pfa ultimes, si on se trompe de chemin, ou si on est que guerrier.
Ca reste tout du moins un bon livre, mais il lui manque quelque chose, sa première partie à l'extérieur de la forteresse est sympathique, sa seconde à l'intérieur beaucoup moins.
Néanmoins le livre est bien écrit, les descriptions efficaces, les rencontres bien souvent périlleuses, et les péripéties multiples, un bonne aventure sans être grandiose.

Note : 13/20

Difficile d'en vouloir à Steve Jackson si la mort est quasiment derrière chaque porte nous sommes quand même à Mampang. Beaucoup de morts instantanées.

Si j'ai beaucoup aimé les trois premiers volumes c'est moins le cas pour celui ci. Je n'ai pas accroché à l'ambiance de la forteresse. Annoncée comme maléfique son infiltration n'est rendue difficile quasiment que par les morts subites. On ne ressent pas la peur d'avoir pénétrer un lieu hautement maléfique , pire on ne ressent pas du tout que l'archimage a été prévenu de notre venue sauf en de rares cas.

Le seul défi est donc de franchir les quatre portes , puis de vaincre l'archimage ce qui loin d'être insurmontable surtout si on a récolté les indices nécessaires. Bien sûr l'aventure est difficile mais encore une fois l'atmosphère est pour moi complètement ratée. Rien que l'entrée par la porte...
Ensuite l'infiltration manque de ...

Je sais pas moi , au moins un déguisement pour faire genre? Les trois guerriers à l'oeil de lynx résument pour moi parfaitement ce que je dis. Lors de mon premier parcours alors qu'ils me montraient du doigt je tournais à droite ou à gauche. Pas de poursuite. Lors du même ou d'un autre parcours(il y en a eu un paquet des parcours) je m'aperçois avec stupeur que non seulement ils me recherchent mais qu'en plus ils sont parfaitement au courant de mon arrivée!

Mais alors pourquoi pas de poursuite? L'autre épisode malheureux du livre est pour moi

Spoiler:

C'est avec plein d'enthousiasme que j'ai entamé ce dernier volet qui pour moi allait finir en apothéose
ce pas vraiment le cas. Grosse déception , même si ça reste un bon ldvelh pris seul.

En conclusion de cette pourtant formidable épopée c'est presque un bide.

10/20

Ce volume final est une épopée à lui tout seul ; et cette aventure multiple est parfois très prenante.
Plus on se rapproche du but plus il semble s'éloigner. Et cela nous motive à avancer encore et encore tout en observant notre endurance s'amenuiser doucement mais sûrement...
On regrette pourtant la linéarité du chemin à suivre : aucune énigme, très peu de véritables combats, pas de chemins alternatifs, des objets indispensables obtenables d'une unique manière...
Même le génial système de la formule ZED est, malheureusement, sous-exploité.
Et puis pas de "grand combat final" où on devrait, pour vaincre le dernier ennemi, épuiser tout le fatras d'équipements qu'on a accumulé au fil des pages.
Et finalement : un dernier paragraphe formel qui aurait bien mérité un petit épilogue pour conclure cette aventure en apothéose.

16/20

Pour ce dernier volet, l’auteur y a mis ses trippes, cela se voit.
La forteresse de Manpang est très intéressante avec ses nombreux choix même si une fois passé la cour, on retombe dans du linéaire. En revanche, toutes les situations sont variées. Pour ouvrir les quatre portes, il faut faire quatre choses différentes. Et enfin, l’écriture relève le niveau par rapport à ses prédécesseurs. Les illustrations malheureusement ne changent pas. Une forteresse où les coups bas et les trahisons sont permis. Autant dire qu’il ne vaut mieux pas faire confiance à grand monde. Dommage que le début manque d’intérêt. Le point fort démarre vraiment dans la forteresse. La déclaration du marsacoule est vraiment passionnante et le pouvoir pour s’en sortir idéal. La vérité est parfois plus complexe que les apparences. Bref, ce passage est vraiment génial.
Sur le système de combat, il faut bien réfléchir sur ceux qui nous sont utiles selon la situation et il ne vaut mieux pas se tromper car sinon le combat devient obligatoire et compliqué. Parfois, il vaut également mieux de foncer sans l’utiliser. Dommage qu’il y ait un OTP au début où il faut trouver un objet précis et voir deux personnes précises pour acquérir un objet qui s’avère indispensable par la suite sous peine de mourir. Cela dit, si on ne va pas voir la deuxième personne, c’est quasiment la mort assurée avant d’arriver à la forteresse. J’ai testé toutes les possibilités et une seule permet de s’en tirer parmi toutes les nombreuses.
Il est néanmoins pénible de soustraire constamment des numéros de paragraphes surtout que c’est assez souvent et que l’on y pense pas toujours forcement à certains endroits. L’auteur aurait du nous demander si on avait par exemple tué les sept serpents au lieu de soustraire ou d’additionner le nombre à plusieurs reprises.
Mais ca reste du très bon travail, le meilleur livre de la série pour moi.

18/20

La conclusion en apothéose de notre quête.

Après la traversée assez vivante, extrêmement dangereuse, et détaillée de la région montagneuse qui l'entoure, nous voici à l'intérieur de la forteresse. Par rapport à d'autres descriptions, ce qui me frappe, c'est d'abord l'aspect vraisemblable des descriptions.
Nous traversons 4 groupes de lieux séparés par les fameuses Portes de Throben.

• Entre le portail et la première porte, deux postes de gardes.
  
• Après la première porte, la cour centrale de la forteresse, qui fait office de lieu de vie : différents groupes de créatures s'affairent sans liens entre elles.
  
• Après la seconde porte, il y a des salles dédiées aux fonctions importantes : le quartier général des hommes oiseaux, la cuisine et bien entendu la salle de torture !
  
• Après la troisième porte, il y a le quartier général des gardes, le redoutable Bélier qui ne ferme pas l'oeil.
  
• La quatrième porte mène à l'appartement de l'archimage, même s'ils ne paient pas de mine.

Ultime raffinement, une fois ceci franchit, nous devrons encore atteindre la tour de la prison, qui nous mettra aux prises avec des monstres aussi impressionnants qu'illusoires : l'hydre qui fait office de "mère" des 7 serpents, et une illusion d'archimage.
Pour finir, la série est bouclée par la révélation du mystère absolu de notre livre de magie. Un mystère avec lequel nous avons voyagé sans nous poser vraiment de question. Il est souvent reproché à ce livre de ne pas avoir de véritable combat final. Pourtant, il est vraisemblable que l'utilisation d'une formule de voyage dans le temps permette justement d'éviter ce fameux combat : l'ennemi ne peut pas être prêt à le livrer !

Comme l'aventure nous mène vers cette révélation, on se sent de plus en plus guidés au fur et à mesure de notre progression. Il est bien dommage que la narration laisse dans l'ombre certains mystères qui passent pour des maladresses : qu'est vraiment l'archimage ? Detouk Othé assure-t-il cette fonction ? Etait-il possédé ? Et surtout : pourquoi LIBRA nous fournit-elle un mot de passe pour un passage secret qui nous mène dans un piège ? Et pourquoi Detouk Othé nous y envoie-t-il au lieu de nous faire massacrer ? Et pourquoi ne s'enfuit-il pas avec nous à la fin ?
Le fait est que la présence de l'archimage est présente durant tout le périple : nous croisons sans cesse les résultats de ses expériences : avant la couronne, il y a eu les gobelins mutants - fournis par les collines de Shamutanti ! - nourris aux boulettes d'hybrides et les croupitures. Detouk Othé se présentant comme un alchimiste qui a découvert la poudre à canon, on ressent bien que nous sommes dans l'antre d'un savant fou. Vues les réussites antérieures, Analand n'a pas grand-chose à redouter de son piratage de la Couronne des Rois.
En revanche, l'archimage ne semble pas avoir une grande prise sur la vie de sa forteresse. Seuls les gardes et les guerriers à l'oeil de Lynx adoptent un comportement particulier si notre mission est éventée. Ne pas avoir vaincu les 7 serpents oblige même à avoir la lance bénie par Colletus pour sortir vainqueur du seul combat "réaliste" : 20 contre un ! De manière étrange, notre magie semble beaucoup moins efficace. A l'exception des Croupitures qui peuvent être tuées avec PUE (!), on peut en général se sortir des situations sans faire appel à la magie. C'est un peu décevant. Finalement, la garde constitue le plus grand danger de cette forteresse : dès qu'ils attaquent en force, on ne peut rien. Et dans la prison finale, si nous n'utilisons pas Zed, ce sont eux qui nous exécutent.
Les différents personnages rencontrés sont très bien décrits et restent dans les mémoires : l'ignoble Valiniyah, le maître de torture...
Des liens étranges sont faits avec les Collines Maléfiques : le capitaine des gardes peut être amadoué avec le médaillon de l'herbe voleuse, et la salle de torture s'ouvre avec la clé du grand gobelin. Pourquoi ? Mystère. Mais peut-être ce parfum d'inachevé est-il volontaire ? On ne peut pas tout découvrir dans une si grande aventure.

Au final, la série est conclue dignement. L'aventure est riche en passages mémorables.

Note : 16/20