17 LA TOUR DE CRISTAL

17ème aventure de notre Loup Solitaire préféré. Cette fois, Rimoah (pour changer) nous demande de nous rendre à Ixia pour détruire le bâton de la mort et tué son possesseur, Ixiaataga.
Le début est franchement super avec cette « petite » bataille contre les mots-vivants.
Que de bons souvenirs ! Suivi de ça, Loup Solitaire et l’équipage Lenciens « empruntent » le navire ennemi. D’ailleurs, ces Lenciens se feront rapidement tués par des sanguinaires morts-vivants, mais nous auront heureusement le temps de nous cacher !
Petite baisse de régime ensuite (pendant la traversée des glaces), mais pas d’inquiétude, ça va vite commencer à devenir très intéressent… et compliqué… Après avoir été envoyé dans un monde parallèle, nous allons devoir combattre le Seigneur Démon Tagazin puis quelques instants après (de retour dans le Magnamund) le mort-vivant Ixiataaga. Le combat n’est pas trop compliqué si vous possédez le Glaive de Sommer. Dans le cas contraire, vous risquez vraiment d’en bavez…
Le retour sera rapide et sans grande difficulté heureusement.

La Tour de Cristal est donc un très bon Loup Solitaire. Pas le meilleur, mais très bon quand même. Ce tome est aussi beaucoup trop dur… Niveau combat, il y en a un bon nombre, de quoi satisfaire tous les fans d’actions, aucun doute là-dessus !

Intérêt : 16 / 20

Rapha

Le fameux bâton de la mort est tomber entre de mauvaises mains. En l’occurrence un terrible seigneur des morts vivants dans un désert glacé. L’aventure nous réserver pas mal de péripétie comme l’attaque du poste avancé par les morts vivants, l’abordage de notre vaisseau et l’infiltration dans le vaisseau fantôme. Arrivé dans les terres glacés en revanche on s’amuse un peu moins jusqu'à être envoyé dans un univers parallèle affronté une possible vieil connaissance. L’aventure est quasiment infaisable à la loyale tellement les adversaires ont leurs stats élevés et l’impossibilité d’utilisé le glaive de summer complique les choses.
Points positifs
-L’attaque du poste frontière
-L’abordage de notre navire
-Les descriptions

Points négatifs
-Les combats
-L’utilisation des mondes parallèles

15/20

Un LS d'une difficulté très (trop ?) élevée, avec des combats qui ne vous feront pas de cadeaux. La première partie est néanmoins bien agréable : Papa DEVER nous sert ce qu'il sait faire de mieux, avec aventure et péripéties en plein air, un grand bol d'air pur et de grands espaces. Un petit côté "traversée infernale" même, avec l'attaque des morts-vivants, le vaisseau-fantôme...
Malheureusement, il nous ressort aussi ses foutues portes d'ombre et mondes parallèles dont il use et abuse dans ce cycle. On va finir par croire que LS passe ses weekends dans le Daziarn... Franchement, ce genre de passage, aussi court soit-il, casse le rythme de l'aventure. Une fois, dans Les prisonniers du temps, ça passe, mais de manière répétée, c'est saoûlant...
Un LS au très bon début, qui devient vite gavant avec son univers parallèle et qui reste trop difficile de manière générale, deux défauts qui plombent considérablement le bouquin.
09/20

Attention, un bouquin classé X !

Dans le volume précédent, Loup Solitaire a affronté les membres fanatiques d'une secte (pléonasme) dédiée à Vashna. Elle était menée par un vieil ennemi qui avait en sa possession le Bâton de la Mort, un artefact d'une puissance inouïe. Notre héros a réussi à contrecarrer les plans maléfiques de la secte mais au cours de la bataille, l'artefact a été perdu.

Perdu ? Non, car le Seigneur de la Mort d'Ixia, Ixiataaga a réussi à mettre la main dessus ! Ce joyeux drille était autrefois le bras droit d'Agarash le Damné et il était tellement puissant que les Maîtres des Ténèbres se chiaient dessus rien qu'à l'évocation de son nom (comme quoi on peut toujours trouver plus pourri que soi).

Loup Solitaire doit enfiler ses moufles et sa petite laine pour aller vers les régions septentrionales de Magnamund, vers la cité de Xaagon. Au programme, des morts-vivants, des cadavres animés, des deux-fois nés, des morts qui marchent, quelques grosses bébêtes du Grand Nord, Ixiataaga ainsi qu'un Seigneur Démon bien connu.

Et c'est là que vous allez dire : "Des morts-vivants ? Chouette, avec le Glaive de Sommer, je vais leur meuler la face !". Mauvaise réponse : car brandir l'Épée du Soleil dans les alentours de la cité de Xaagon revient à avertir Ixiaataga de votre présence et à vous envoyer ad patres.

-Eh mais attendez, ça fait deux fois que Joe Dever nous fait le coup ?!
- Je sais mais c'est comme ça...

Personnellement, je trouve que c'est un bon bouquin mais il faut quand même avouer qu'il est sacrément difficile, même avec un bon matos. Quant à le faire en one-shot, ça revient à affronter le chef des Nazgûls en espadrilles et slip de mailles (même pas elfique), armé d'un canif acheté à la fête foraine.


16/20

Le voilà donc ce livre à la difficulté tant redoutée qu'il a conduit à des correctifs de stats des adversaires sur de nombreux combats.

Le début de l'aventure est l'un des meilleurs de la série, l'avant poste perdu au milieu d'une mer glacée attaqué par une horde de morts vivants est vraiment un grand moment... Malheureusement la suite va gâcher cette très bonne entrée en matière.

Les combats sont bien trop présents et difficiles même après correction. Tagazin est déjà très costaud mais Ixiaataga et ses 60 d'habileté c'est du n'importe quoi (et pas de correctif pour celui là ) .
L'exploration de la forteresse de Xaagon ne se limite qu'à des choix entre le corridor de gauche ou de droite et à part deux énigmes je n'y ai pas vu grand chose d'intéressant si ce n'est des combats, des combats et encore des combats...

Encore une porte d'ombre vers la fin, il faudrait voir à ne pas nous refaire le coup à chaque livre non plus.
Reste l'histoire racontée par Joe Dever qui heureusement sauve ce livre du naufrage dans la mer glacée de Toraz. Quelle frustration en repensant à ce début sur l'avant-poste, à ce moment du livre je me disais que c'était un des meilleurs volumes de la série...

les + :
l'attaque de l'avant poste par les morts vivants
une aventure dans un monde glacé
l'histoire intéressante

les - :
(beaucoup) trop de combats
trop dur
forteresse bof
porte d'ombre inutile et qui avait déjà utilisée de la même façon dans le tome précédent

nombre de tentatives pour le réussir : abandon (combat contre Ixiataaga infaisable avec un différentiel de -9 pour moi), j'ai continué de lire la fin malgré tout pour pouvoir continuer le cycle
note : 7/20

difficulté : 95%

Un épisode intéressant dans la suite de l'Héritage de Vashna. Une ambiance que je trouve assez prenante, voire haletante du fait de combats très serrés. Un affrontement bien scénarisé et marquant avec Tagazin sur la fin. Malgré une introduction un peu terne, une tour de Cristal rapidement expédiée et un combat final trop dur, gagné par chance, ce livre est une bonne expérience vue de moi, mais moins que le précédent.
14/20

Bon. Après presque trois ans d'absence, je me relance dans ce troisième cycle et je décide de reprendre les critiques. C'est parti  
On apprend que le terrible Bâton de Mort a refait surface au Magnamund. Notre brave Loup Solitaire, une fois averti, se met en route pour une introduction loooongue et qui m'a rappelé celle du tome 15. Elle est cependant bien menée et nous plonge dans l'histoire, un récit tel que seul Dever sait conter. On a ensuite deux passages qui sont pour moi les meilleurs du bouquin, avec les péripéties sur Fort Azgad, puis ce bateau ennemi...

Spoiler:

Et évidemment, l'ambiance océanique bien retranscrite, encore un point fort de l'auteur. Par contre, je trouve que la qualité de la suite du récit se dégrade progressivement, avec pas mal d'incohérences descriptives qui m'ont rendue compliquée la visualisation des lieux :

Spoiler:

Et enfin, même problème pour la partie après la porte d'ombre, l'univers moite des marais ne colle pas du tout avec ce qu'on a eu juste avant... sans parler de cette grotesque Horde du Chaos et ses 52 d'habileté, c'est vraiment risible. La fin est plutôt bonne, bien menée, avec le lien pour le tome suivant.

A présent, quelques remarques sur la globalité de ce 17ème tome : déjà, j'ai utilisé le Glaive de Sommer pour tous les combats, donc en trichant - puisque nous ne sommes pas censés l'extraire de son fourreau, sous peine d'être inévitablement démasqués par le Seigneur de la Mort   Sans, honnêtement, je ne pense pas que j'aurais réussi. Les combats sont donc au rendez-vous, mais trop ardus. En dehors de ceux-ci, si on a lu le Troisième Cycle jusqu"ici, les grandes disciplines rendent la progression facile. Elles sont (presque) toutes utiles à un moment où à un autre, c'est appréciable car l'on se rend compte ainsi des pouvoirs sans cesse accrus de Loup Solitaire. En revanche, elles ne compensent pas le gros défaut technique de ce tome, toujours le même, qui est la linéarité. Enfin, Brian Williams ne s'est vraiment pas surpassé, avec des illustrations à la limite de l'acceptable...
Je mets juste la moyenne, on va dire que la qualité de la narration en début et fin d'histoire, l'action et la variété des paysages compensent un peu mon ressenti général qui est celui d'un bouquin à la saveur réchauffée (océan, porte d'ombre) et parfois bâclée (combats, certaines descriptions).

Ambiance 5/10
Difficulté 6/10 en trichant, 9/10 sans tricher...

Disciplines conseillées :

Note globale 10/20