10 DANS LES ENTRAILLES DE TORGAR

Un excellent opus, où l'on a le choix entre deux parcours possibles, et qui sont loin d'être de tout repos... mention spéciale au passage avec les cultistes et le seigneur démon Tagazin, du bonheur en barres !

18/20

OUIIIIIIII ! Putain, c'est bon !
Excusez-moi...

Enfin ! Avec ce dixième opus, le deuxième cycle redresse franchement la tête, sort les griffes et montre les crocs.
Notre victoire à Tahou a porté un sérieux coup aux Maîtres des Ténèbres, autant en profiter pour récupérer la nouvelle pierre le plus vite possible. Nous voici donc en route pour de nouvelles contrées et c'est que du bon ! Arrivé sur place, il faudra d'abord choisir entre deux itinéraires, deux scénarios même, totalement différents : une bataille de fous ou partir à la recherche du chef d'un groupe de rebelles dissimulés dans la forêt. Et les deux sont excellents.

La bataille est classique mais violente, difficile et épique, les illustrations de Brian Williams avec ses guerriers imposants en cuirasses ciselées et casques en tête de mort ne font que renforcer l'atmosphère. C'est également l'occasion de rencontrer un nouveau compagnon, le capitaine Prarg, guerrier farouche, compétent et loyal, qu'on aura plaisir à retrouver, plus longuement, dans le très bon La Croisade du désespoir.

La recherche du chef rebelle est palpitante, à travers des paysages magnifiques de forêts et de montagnes. Embuscade de pillards sur la route (bonne illustration de Williams à nouveau), attaque de loups, créatures aquatiques surgissant des profondeurs des marais... Passage marquant lorsque l'on peut appeler un ours à notre aide pour vaincre les chiens de guerre qui nous traquent (illustration nickel là aussi). Un petit côté Far Cry primal qui donne tout son sens à la discipline de la communication animale. On aimerait bien garder cet ours avec nous pour nous accompagner.

Et enfin, Torgar, sombre et sinistre forteresse assiégée. Il va falloir d'abord y entrer... L'occasion pour nous de retrouver une autre connaissance et d'en baver pour franchir les portes de la forteresse. Encore une fois, une petite touche SF avec le "cristal explosif" qui nous permet de faire sauter les portes, mais ça passe tout seul. Une fois à l'intérieur après de rudes combats, on ne découvre pas moins que les trois dernières pierres manquantes ! Mais notre ennemi nous a précédé et nous réserve un tour à sa façon... Le livre se termine sur notre chute dans un puits qui n'est rien d'autre qu'un passage vers un autre monde...

Epique, empli de vent, de chevauchée et de ciel pur, offrant de nombreux itinéraires et des rencontres attachantes, un dixième opus bourré d'aventure, de péripéties et de dépaysement. Papa Dever en pleine forme !

17/20

Un monument des Loup Solitaire et des LDVELH.

Je ne lui trouve pas de défauts, à part une fin un brin ridicule pour le héros.

Intérêt: 19/20
Difficulté: 55%

Un des meilleurs LS. Son seul défaut, comme pour tous les livres de la série sauf le T5, il manque 50§.

18/20

L'un des mes bouquins préférés de la saga, dans un univers cohérent, aux multiples périls, avec pas mal de rebondissements.
On voyage beaucoup, avec notamment une belle traversée d'une forêt, ce que j'apprécie chez Loup solitaire. On retrouve aussi une multitude de combats et des péripéties nombreuses, un rythme enlevé, et deux itinéraires différents pour atteindre le but de la mission.
Le gros point fort du livre c'est la gigantesque bataille qui dure une grande partie de l'aventure, à ce niveau la c'est tout simplement épique, la fin est surprenante et augure une suite haletante.
Vraiment que du bon dans cette épopée de LS, qui rentre allégrement dans mon top 3 de la série.

Note : 16/20

Dans ce 10ème opus des aventures de Loup Solitaire, nous apprenons que les trois dernières Pierres de la Sagesse sont détenues par Gnaag de Mozgoar, au sein dans la Forteresse de Torgar. Bien entendu, y aller ne sera pas une partie de plaisir car la région est occupée par les immondes séides des Maîtres des Ténèbres.

Il vous faudra dans un premier temps assister le Prince Graygor dans sa lutte contre le Baron Shinzar, un seigneur félon qui a juré allégeance aux seigneurs de la cité d'Helgedad. Vous devez ensuite vous rendre vers la Forteresse de Torgar elle-même. Pour ce faire, trois chemins sont possibles, tous trois truffés de dangers et durant lesquels vous pourrez faire de nouvelles connaissances (et retrouver d'anciennes).

Au menu donc, des grosses bestioles, un Seigneur Démon, des serviteurs des Maîtres des Ténèbres – dont un Drakkarim dopé aux stéroïdes – et... Gnaag de Mozgoar en personne !


Au final, un très bon ouvrage comportant son lot de scènes d'actions et de personnages hauts en couleur.

17/20

La guerre contre les seigneurs des tenebres continue d’évoluer. Leur avancée a été stoppé et la contre attaque est lancée. Mais Ls a des choses plus importantes en tête. Ces précieux cailloux ont été découvert par les maitres des tenebres et sont en voie de destruction a Torgar. Pour arriver à cette forteresse prison deux chemins sont possibles. Sur l’un d’eux nous vivrons une bataille épique. Ensuite nous aurons le droit aux sieges de la prison et des retrouvailles avec un ami capturé dans une autre mission. La fin est bien trouvé et prépare le livre suivant. L’aventure est bien rythmé avec de nombreux combat (ce qui fait qu’elle est très difficile même en ayant fait les autres aventures magankai avant.) J ‘ai vraiment accroché a ce tome. Certainement l’un des meilleurs du deuxième cycle/

Les points positifs
-La couverture
-Les illustrations
-Le siege de Torgar
-La bataille
-L’histoire

Le point négatif
-La difficulté excessive des combats

18/20

Toute la fin à Torgar possède une dramaturgie forte avec le "pion" qu'utilise à mon sens Gnaag pour faire tomber LS. Plusieurs chemins mènent à Torgar, le meilleur étant celui où l'on participe à une méga bataille, celle de Cetza, de plusieurs paragraphes ; un plan pour les amoureux de bataille illustre les forces en présence, le pied total. Passer par les Marais de l'Enfer sinon avec Sebb Jarel demeure bien mais est d'une difficulté moindre n'offrant qu'un challenge relatif pas d'enfer .
Le gros point appréciable aussi c'est les longs paragraphes qui plantent très bien le décor de cette aventure de LS, mention spéciale au par.1 qui fait 6 pages poche. Cependant, je note qu'il y a trop de paragraphes où un seul choix est donné donnant l'impression de lire du roman même si l'aspect jeu n'est pas absent, il l'est quand même moins que dans le premier cycle.
Point négatif, la faible présence de Gnaag autrement que par son plan de vengeance dans lequel LS tombe naïvement selon moi, parce que le lecteur lui s'il est perspicace le devine .
La Forteresse de Torgar est un intérieur très bien dépeint, poisseux, avec ses Drakkarims tortionnaires, ça change des autres forteresses pénétrées dans des LS précédents drôlement agencées.

Un très bon LS auquel je mets 18, que 16 si on n'a pas fait le LS 8 avec la bonne surprise des retrouvailles avec Adamas et Païdo dans le 10 donnant un autre sel à cette aventure super bien narrée qu'on n'a pas envie de lâcher. La fin arrive trop vite.

18/ 20

Comme beaucoup d'entre vous je mets aussi un 18 pour cet excellent opus de la série ;

un livre que j'ai lu en long, en large et en travers il y a bien longtemps déjà mais qui m'avait bien marqué (tellement que j'avais colorié les illustrations) ; l'aventure est bien présente, le dosage des pouvoirs bien orchestré, les combats assez nombreux le tout avec une difficultée assez moindre ;
une seule ombre au tableau, j'ai trouvé la fin trop brusque et assez moyenne (beaucoup de chemin pour arriver dans torgar et une fois à l'intérieur, ben c'est presque fini) ;
mais bon, ce dixième tome reste l'un des incontournables de la série qui demeure, pour moi, la meilleure du genre

note : 18/20

Ici rien à redire : un tome tout simplement excellent.

Cette fois on a le choix entre deux itinéraires très différents pour arriver à Thorgar : au choix, traverser les contrées sauvages, avec la rencontre d'un très bon personnage, Seb Jarel, ou bien la Guerre (avec un grand G !) et le capitaine Prarg.

Petite préférence pour la version "randonnée" de mon côté, mais c'est parce que j'aime bien ces passages dans les Loup Solitaire. Cet itinéraire est très mouvementé, dangereux à souhait.
L'autre possibilité nous donne la possibilité de participer à de mémorables scènes de bataille, notamment celle de Cetza, parfaitement décrite !

Juste histoire de chipoter, la fin est un brin rapide, mais la chute de l'aventure est excellente !

Un superbe livre, sans doute le meilleur du deuxième cycle.

Ma note : 18/20

LS poursuit sa quête des Pierres en se rendant incognito en territoire Drakkarim. Autant dire que la tâche sera loin d'être aisée...

On appréciera la non-linéarité du tome, lui conférant une excellente rejouabilité.
Les différents itinéraires possèdent chacun leur intérêt et leurs persos et lieux marquants, même si l'un d'entre eux est sacrément gratiné point de vue combats.

L'écriture est très bonne, Dever excelle à décrire les scènes de batailles et de siège.
Comme on a pu le remarquer précédemment, "Les Entrailles de Torgar" du titre seront assez vite expédiées.

Néanmoins, il ne faut pas bouder son plaisir avec ce concentré d'action trépidante conclu par un cliffhanger de folie!

Note: 18/20

Après être sorti victorieux de la bataille de Tahou suite à au combat contre le Zakhan Kimah, voilà Loup Solitaire qui doit s'aventurer sur les territoires ennemis (un peu à l'image du Tyran du Désert en Vassagonie).

Cette fois il va falloir rejoindre la forteresse-prison de Torgar et y récupérer les 3 dernières pierres de la sagesse que les Nazdiranims essayent de les détruire.

Deux chemins très différents pour y arriver, soit passer par les forêts avec un guide (encore une fois un très bon PNJ) ou participer à la titanesque bataille de Cetza.

L'un des deux chemins étant très dur avec des combats contre des adversaires à 40 d'habileté. J'ai réussi ce livre d'une seule traite en prenant le chemin sans ces combats et j'ai voulu le refaire pour tester l'autre chemin et cette fois j'ai péri! Je pense que ne pas avoir complété le cercle de l'esprit à ce stade avec ses +3 PH et + 3 PE est une grosse erreur de ma part.

La description de la bataille de Cetza est un grand moment des Loups Solitaires et il y a même un plan de la bataille en illustration avec les différents régiments présents.

Des retrouvailles inattendues se produisent vers la fin du livre et c'est toujours agréable de voir des liens entre les différents tomes. En parlant de la fin du livre d'ailleurs elle est plutôt ... inhabituelle!

Spoiler:

En conclusion c'est donc un tome franchement réussi si on excepte le déséquilibre entre les deux chemins à cause de combats trop ardus.

les + :
les anciens et nouveaux PNJ
la bataille de Cetza
certains paragraphes longs et très immersifs

les - :
quelques combats encore un peu trop difficiles malgré les statistiques révisées

nombre de tentatives pour le réussir : 1 (une deuxième fois pour tester l'autre voie s'étant soldée par un échec et je pense que je n'aurais pas pu la finir même en recommançant plusieurs fois)

note : 18/20
difficulté : 60 % ou 85 % selon la voie choisie

Un livre très délicat à noter... alors que pour moi les volumes 7 et 8 avaient atteint un équilibre agréable entre narration, jeu et difficulté, le volume 10 confirme un basculement de Joe Dever vers la narration. Et sur ce point, dans la continuité du 9, force est de reconnaître qu'il est au sommet de son art (accompagné d'un excellent traducteur, ne l'oublions pas).
Mais pour moi les entrailles de Torgar restent une déception. Si on a comme d'habitude des choix très structurants à effectuer en début d'aventure, il y a ensuite beaucoup trop de paragraphes où aucun choix n'est à effectuer. Qui plus est dans les autres paragraphes les choix sont souvent contraints par les caractéristiques de départ, voire dictés par le hasard. On a donc plus l'impression d'assister à l'accomplissement du destin de Loup Solitaire dans un roman à choix multiples que de vraiment le guider dans un défi ludique.

Spoiler:

En outre sur le chemin que j'ai choisi au deuxième essai aucune réelle difficulté n'apparaît. C'est la première fois depuis les Maîtres des Ténèbres que j'ai l'impression de me balader à ce point là.
A lire donc mais en espérant que le volume suivant renoue avec le plaisir du jeu.

12/20

Je viens de terminer ce dixième volume de LS. J'ai lu ensuite toutes les autres critiques, et quelle ne fut pas ma surprise au regard des excellentes notes que les autres lecteurs lui ont accordé ! Mon avis, très subjectif: il est clair que ce tome diffère des précédents sur un point principal: c'est de la narration quasi-pure, j'ai eu l'impression de lire un roman d'heroic-fantasy ! Tout le monde n'a certes pas les mêmes attentes devant un ldvelh, mais dans ce bouquin on a droit à des paragraphes interminables, souvent sans aucun choix au bout, ou alors un choix aléatoire de la table de hasard... certes, les descriptions sont avancées et l'ambiance épique de la bataille de Cetza est excellente. Mais, déjà que je ne suis pas fan des épisodes de bataille, si en plus je dois me contenter de lire bêtement des paragraphes d'une page à chaque fois, je me lasse vite.
Il y a quand même deux combats très chauds dans cette bataille pour rompre un peu la monotonie de la narration:

Spoiler:

On ne retrouve pas de combats aussi difficiles sur l'autre parcours pour se rendre à Torgar (quelques créatures assez fortes, mais avec le Glaive et les divers bonus c'est de la rigolade), juste une succession de paragraphes hyper-linéaires, et bien que l'ambiance soit bien rendue avec en prime un PNJ sympa, ce dernier meurt stupidement (c'est censé être un colosse expérimenté mais bon... Joe Dever se débarasse souvent des PNJ aussi facilement   ) et j'ai eu l'impression de faire une balade aussi tranquille que dans le tome 6, avec pas tant de combats et quasiment pas d'objets à trouver.

Passons à la troisième partie du bouquin: la forteresse ! Je dois dire qu'au vu de la belle couverture du livre, je m'attendais à de profonds souterrains truffés de pièges et surtout d'ennemis. Ma déception fut quelque peu similaire à celle ressentie lors du très court passage dans la forteresse d'Ikaya (tome 3) :

Spoiler:

Conclusion: c'est pour moi encore un LS très moyen. Même si la qualité de la narration est excellente, l'auteur semble oublier qu'il est censé écrire un ldvelh et non un roman. Je me suis ennuyé avec ces longs paragraphes, malgré toute l'action qu'il est censé y avoir, et les quelques belles illustrations. Heureusement que le bon cliffhanger laisse espérer une suite plus palpitante !

Difficulté 2/10 avec Jarel, 4/10 avec Graygor
Ambiance 7/10

Discipline conseillée:

Note globale: 11.5/20

* NB: à partir de ce tome 10, j'ai appliqué la Science Médicale révisée: je récupère la moitié des PE perdus à chaque combat, au lieu de 1 PE par paragraphe. Mes notes tiennent compte du changement.

Les critiques dithyrambique sur ce livre ont fait que j'ai fais 3 fois l'aventure pour tester les 3 chemins possibles. Car si je m'étais tenu à celui que j'ai fait en premier, j'aurai mis à peine la moyenne.

Le chemin avec Jarel est court, et vraiment linéaire. On a de longs chapitres qui aboutissent à aucun choix. Et quand on a des options de chapitres c'est en majorité de la table de hasard ou des choses liées à nos disciplines. Et toujours ces morts débiles concernant nos alliés...
Et que dire du passage de Torgar qui est super court également. Et c'est pas la rencontre avec 2 anciens amis qui relève vraiment le niveau.  

Concernant les autres choix, on participe à une bataille. J'ai pas choisi ça la première foi car ça me semblait pas RP. Au contraire la bataille aurait occupé les forces ennemis pendant que je me faufilais furtivement vers Torgar. Sinon que dire à part que l'auteur reprend sa très mauvaise idée de punir les possesseurs du Glaive de Sommer. Et ça deux fois d'affilés si on fait un certain choix. On se retrouve donc face a des ennemis qui ont 40 d'habilité et un nombre astronomique de points d'endurance. Je vois même pas comment c'est possible de passer ces 2 affrontements très rapproché sans tricher. Surtout que si on laisse le Prince se débrouiller tout seul (pour le premier ennemi) il s'en sort mieux que nous avec le Glaive...
Après c'est sur qu'aujourd'hui, le Baron rappel un peu Kratos dans le dernier God of War. Mais à l'époque on avait pas cette référence.
On remarque d'ailleurs ce même problème de longs paragraphes qui n'aboutissent sur aucun choix. Le livre aurait donc du avoir moins de chapitres. Car là c'est vraiment artificiel. Et vu que j'ai pas de soucis à lire des longs paragraphes si ce qu'on raconte est intéressant, ça ne m’aurait pas gêné. Ce qui me gêne c'est que le côté livre jeu est vraiment très en retrait dans ce Tome.

Le passage où on rate Jarel nous fait traverser l'ile des spectres. Moment intéressant avec un ours si on a la communication animale, et une belle révélation sur le Lore dans le temple. Avec la première évocation des Druides de Cerner et la cause de la peste qui à failli éteindre les Mages. Dommage que cette information ne soit pas sur un passage obligatoire, car elle me semble super importante. Surtout que j'ai trouvé qu'il est bien plus simple de trouver Jarel que de le manquer.
Sympa de revoir un vilain d'un opus précédent. Mais là encore celui qui a le Glaive sera puni!

Les 2 autres routes ont quand même rehaussé mon appréciation du tout. Mais le côté livre jeu est très peu présent dans les 3 voies. Donc perso pour moi ce n'est pas un bon LDVELH, et encore moins un des meilleurs Loup Solitaire. C'est peut être même le moins bon pour le moment je trouve.

Je lui met quand même 13, mais c'est un peu injuste avec les autres tomes car pour la plupart j'ai pas exploré les autres options quand je les ai noté. Mais je garde cette note car les longs paragraphes ont quand même le mérite d'être sympa niveau narration.

Notre liste de course des pierres de la sagesse se termine enfin dans ce onzième volume de Loup Solitaire, où cette fois ci on fera d’une pierre trois coups (mon jeu de mot rincé/10?) puisque les trois dernières se trouvent au même endroit, dans la forteresse du Seigneur Gnaag de Torgar.
Pour s’y rendre, deux chemins possibles, d’égal intérêt : où bien on participe à la gigantesque bataille contre les forces des Ténèbres à Cetza, ou bien on se la joue plus discret et on part en quête du seul homme sachant comment traverser les terres sauvages sans y laisser la vie, Sebb Jarel, sorte de Jean Moulin du Magnamund et dont les hommes harcèlent et prennent en embuscade les soldats Drakkarims qui occupent sa région.

La bataille est sans conteste la plus développée des livre-jeu toutes séries confondues. Après la bataille navale du tome 2, de Ruanon du 4, de la nef du 5 et de Tahou du 9, l’auteur nous sert ce qui peut se faire de mieux dans le domaine avec celle de Cetza. On a même une carte qui nous indique la position des bataillons amis et ennemis.
L’affrontement est épique, ça tombe de tous les côtés et on a pas le temps de se poser, plusieurs fois l’avantage semble changer de camp et on doute vraiment de notre victoire finale. Pêle-mêle, s’y retrouve les simples fantassins, archers, arbalétriers, cavaliers, lanciers, piquiers, sorciers, déclinés sous la forme de Drakkarims, Zirans, Hammerlandais, Brigands et même des sortes de monstres humanoïdes grotesques. Le Baron est très charismatique, avec sa hache impressionnante.

Vient ensuite le deuxième chemin. Puisque je suis du genre bourrin et rentre-dedans, j’ai d’abord choisi de prendre part à la bataille, puis j’ai recommencé pour voir si l’autre voie était aussi réussie. Contrairement à ce que j’ai d’abord pensé là aussi il y a pas mal de combats, et pas mal de scènes mémorables, comme l’attaque de la barque par les Cisqualis, qui m’a rappelé l’assaut des sirènes dans Pirates des Caraïbes 4 (passage qui en passant m’a traumatisé quand j’ai vu le film enfant), la meute d’Akataz avec l’ours qui peut venir à la rescousse, où la rencontre avec Seb Jarrel, qui lui aussi est un PNJ attachant.

L’Île des Sceptres aussi est un grand moment aux accents nécromantiques, c’est l’occasion pour nous de rencontrer une vieille connaissance, et c’est aussi la première fois que Tagazin fait son apparition, et qui sera appelé à venir nous mettre des bâtons dans les roues dans les volumes suivants.

Quelque soit notre choix au début, la dernière étape de l’aventure se déroule lors de la chute de la forteresse de Torgar, ce passage est assez rapide mais il n’y a pas de rupture de rythme donc ça passe tout seul. Le livre se termine finalement sur un très bon cliffhanger.

Cerise sur le gâteau, j’aime beaucoup les illustrations, en effet je préfère le style plus mature de Williams, en plus je trouve qu'il dessine mieux les humains que son prédécesseur.

Alors, vraiment impeccable, les Entrailles de Torgar ? Et bien… pas complètement.
Je vois deux défauts particuliers :

- pour une raison qui m’échappe, l’auteur s’est mis en tête de faire tousser du sang à ceux qui possèdent le Glaive de (du?) Sommer. Il avait déjà fait le coup lors du combat contre le Zakhan dans l’opus précédent, là il récidive et cela corse nettement les choses, en particulier pour ce qui est de deux combats dans la bataille, la prudence nous poussant donc à nous tenir à l’écart du gros de l’action, ce qui est dommage.
C’est aussi le cas de l’affrontement avec Tagazin d’ailleurs.

- sur l’aspect livre cet opus est presque irréprochable, par contre sur le côté jeu là c’est tout de suite plus critiquable, à cause d’une linéarité trop rigide. Les paragraphes sont très longs, mais beaucoup d’entre eux n’offrent aucun choix à la fin, et même quand c’est le cas c’est souvent de la table du hasard ou juste deux options qui mènent ensuite au même paragraphe. Du coup on a un peu l’impression que nos choix n’importent que peu et ça nuit à l’immersion.

Mais à part ça ce bouquin est super. Peut-être le meilleur du deuxième cycle.

Originalité/cohérence du scénario : 2/2
Ambiance : 3/4
Qualité des PNJ : 2/2
Pertinence/variété du bestiaire : 1,5/2
Moments marquants : 2/3
Illustrations/couverture : 2/2
Jouabilité : 3,5/5

Note : 16/20