Foire aux énigmes

Tout à fait...

XVIII / II = IX

l'inversion :

= XI

???

Je trouve cette énigme extrêmement capillotractée et pas vraiment "honnête" :-/

VIK a écrit:

XVIII / II = IX

l'inversion :

= XI

???

Akka a écrit:

Je trouve cette énigme extrêmement capillotractée et pas vraiment "honnête" :-/

je plussoie et je me désolidarise lâchement de celui qui l'a imaginée ;-)

ah ok! zut, j'aurai du penser à l'écriture en chiffres romains

Pas si capillotractée que ça quand même, la conversion en chiffre romain est un classique des énigmes, on en voit même dans un ldvelh comme :

Spoiler:

Et plus précisément dans :

Spoiler:

C'est l'indice de Linflas qui m'a donné quasiment immédiatement la réponse.
Sans l'indice, je pataugeais...

Si quelqu'un souhaite poster une nouvelle énigme, qu'il n'hésite pas !

Dans La légende de Zagor, la deuxième énigme du Maître des énigmes est inspirée de l'énigme de Diophante. En hommage, essayez donc de la résoudre :

Passant ; sous ce tombeau repose Diophante.
Ces mots tracés par une main savante
Te font connaître à quel âge il est mort
Des jours assez nombreux que lui compta le sort.
Il fut imberbe le sixième de sa vie.
Puis adolescent le douzième de sa vie.
Des sept parts de sa vie une encore s'écoula
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après, un fils, hélas au destin sévère
Puisqu'il reçut deux fois moins de jours que son père.
De quatre ans dans les pleurs, celui-ci survécut.
Dis, si tu sais compter, à quel âge il mourut.

je viens de me rendre compte que plein de données sont inutiles :p

72 ans, non ?

En fait seules les deux premières infos suffisent.

Enfance : 12 ans (1/6 de la vie) donc on peut déduire déjà qu'il est mort à 12x6=72 ans
Adolescence : 6 ans (de 13 à 19 ans ; 1/12 de la vie) ce qui confirme le calcul précédent soit 6x12=72 ans.

On ne peut rien déduire du reste des infos contenues dans le texte, ni confirmation ni infirmation si ce n'est que son fils est mort à 36 ans (moitié de 72) donc mort lorsqu'il avait 68 ans (72-4) et né lorsqu'il avait 32 ans (68-36).

Donc, récapitulatif des 7 périodes de la vie :

1. 12 ans (enfance)
2. 6 ans (ado)
3. 9 ans [32-12-6-5] (jeune adulte)
4. 5 ans (marié sans enfant)
5.  ? (peut-être naissance et éducation du fils : 18 ans)
6.  ? (peut-être vie d'adulte  du fils : 18 ans)
7. 4 ans (deuil)

En fait toutes les données sont utiles.
Bien tenté, Tabasko, mais je n'ai jamais dit que l'enfance durait 12 ans ou que l'adolescence dure 6 ans, ce sont des "définitions" très arbitraires plus liés aux lois qu'à la biologie, et qui ne se vérifient point ici.

S'il était mort à 72 ans, alors :
Il aurait été enfant jusqu'à 12 ans (72/6)
Puis adolescent jusqu'à 18 ans (72/12)
Puis il est jeune adulte pendant 72/7 = 10.2857... ans (et non 9 ans), il aurait donc 28.2857... ans à ce moment.
Puis +5 = 33.2857... ans quand il devient père.
Son fils serait mort à 36 ans (72/2), ce qui l'amène à 69.2857... ans.
Et +4 ans = 73.2857... ans alors qu'on devrait trouver boucler la boucle et trouver 72 ans. Ce n'est donc pas la bonne réponse.
Ceux qui ont réussi Retour à la montagne de feu (et non la légende, désolé pour l'erreur) doivent en fait employer le même raisonnement que devant l'énigme de l'âge du Maître des énigmes (un passage d'ailleurs obligé pour réussir le livre si je ne me trompe pas).

Eroica a écrit:

Puis il est jeune adulte pendant 72/7 = 10.2857... ans (et non 9 ans), il aurait donc 28.2857... ans à ce moment.

Je ne vois pas pourquoi tu divises l'âge total par 7 pour ce calcul. Il n'est dit nulle part que les 7 périodes sont toutes de durée égale. D'ailleurs, l'énoncé établit clairement la quatrième (marié sans enfant) à 5 ans et la dernière à 4 ans. Pour déduire la durée de la troisième période (âge adulte célibataire) il m'a suffit de déduire de l'âge à la naissance du fils (32 ans) les 3 autres premières périodes qui sont connues (12+6+5=23). Soit 32-23=9 ans.

Je suis d'accord que mon raisonnement est basé sur une attribution arbitraire de la durée de l'enfance (enfin basé sur la réalité biologique tout de même) et donc n'est pas de la pure logique mathématique mais à partir de là tout ce qui en découle se tient, se vérifie et ne contredit en rien l'énoncé.

Il y a un truc qui me chiffonne dans l'intitulé cette énigme, outre les informations inutiles. comme un "piège'"

Intitulé vicieux... Couchons ça en termes mathématiques, en attribuant des inconnues (parce que c'est bien pour ça qu'on s'en sert, ça simplifie les choses ^^) :

Appelons X la durée de la vie du monsieur en années, et de I à VII les phases de sa vie.

Il fut imberbe le sixième de sa vie. => Phase I = X/6
Puis adolescent le douzième de sa vie. => Phase II = X/12
Des sept parts de sa vie une encore s'écoula => Phase III, durée inconnue, appelons-là Y.
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après, un fils, hélas au destin sévère => Phase IV = 5 ans
Puisqu'il reçut deux fois moins de jours que son père. => Phase V = X/2
De quatre ans dans les pleurs, celui-ci survécut. Phase VI = 4 ans

Bon, première chose à noter : l'intitulé est foireux. Il parle de sept parts, mais n'en défini clairement que six. Donc déjà ça risque de fausser pas mal de choses, vu qu'il est impossible de savoir si c'est une erreur et qu'il n'y a que six périodes, ou qu'il y en a effectivement sept et qu'une se cache quelque-part de manière mal dite. Ou que la signification de "parts" est mal tournée et prète à confusion.
Passons.

On en arrive donc à l'équation :
X/6 + X/12 + Y + 5 + X/2 + 4 = X

Simplifions les X :
2X/12 + X/12 + Y + 5 + 6X/12 + 4 = X
9X/12 + Y + 9 = X
Y + 9 = 3X/12

Problème : pour résoudre une équation à deux inconnues, on a besoin d'au moins un système (deux égalités). On a qu'un seul système ici.

Supposition : l'indication "des sept parts de sa vie" veut en fait signifier "un septième de sa vie". Dans ce cas Y = 1/7 X, et on obtient alors :

3X/12 = X/7 + 9
21X/84 = 12X/84 + 9
9X/84 = 9
X/84 = 1
X = 84

Ce qui donne :
Phase I (un sixième de sa vie) = 14 ; le monsieur a sa barbe qui pousse à 14 ans.
Phase II (un douzième) = 7 ; le monsieur est considéré adulte à 21 ans.
Phase III (un septième de sa vie) = 12 ; le monsieur rencontre sa femme à 33 ans.
Phase IV (en attente d'un enfant) = 5 ; le monsieur a un enfant à 38 ans.
Phase V (l'enfant vit la moitié de la vie de son père) = 42 ; le fils meurt quand son père à 80 ans.
Phase VI (quatre ans de chagrin avant la mort) = 84. Bingo.

Donc voilà, ça marche. L'intitulé a juste une mauvaise formulation sur un point qui n'a pas de sens clair, et qui donc induit l'erreur. C'est peut-être volontaire pour pousser à la faute, mais c'est au contraire une faute de l'énoncé, qui peut être aussi alambiqué et vicieux qu'il veut, mais doit TOUJOURS être sans équivoque aucune sur les termes et les contraintes employés.

Dit comme ça, j'acquiesce.
Mais le terme "la septième part de sa vie" signifiant 1/7 est vraiment foireux pour ne pas dire malhonnête...

Excellente réponse d'Akka !

Par contre, je ne vois pas en quoi le 1/7e vous chiffonne. Il s'agit en effet d'une autre formulation pour dire "un septième de vie" (et pour respecter la métrique du poème). Je ne me suis personnellement posé aucune question quand j'ai vu l'énoncé qui me paraissait très clair. Mais bon, on ne perçoit pas en effet les mots de la même façon, ce qui peut causer des malentendus. Dans tous les cas, merci à Tabasko d'avoir fait de nobles efforts, et bien entendu à Akka pour avoir triomphalement trouvé l'énigme.

Ben le problème de l'énoncé, c'est que "des sept parts de sa vie" n'implique en rien qu'elles sont égales. Donc l'élément déterminant ("un septième") n'est ni explicite ni implicite.

Le problème, comme l'a démontré Akka, c'est que sa vie est divisée en 6 - et non 7 - parts.
L’ambiguïté, c'est que 1/7 de sa vie et sa vie partagée en 7 parts (égales en pas) ce n'est pas la même chose. Suivant comment on l'entend, cela fausse le raisonnement.

Peut-être le problème vient-il d'une possible surinterprétation des données : si l'on compte les phases de la vie de Diophante, il y a en effet 6 phases, et l'une de ses phases dure 1/7e de vie ; il n'y a pas à chercher plus loin. Dans le contexte, les sept parts d'une vie implique une égalité des parts, car sinon le problème est insoluble, c'est comme ces méta-problèmes où on ne livre volontairement pas assez d'information, mais le fait de savoir qu'on a pas assez d'information est suffisant pour trouver le problème (faisant les délices des créateurs de problèmes de logique).
Si le poème avait mentionné "un septième de vie", il n'y aurait sans doute point eu d'hésitation, mais ce n'est pourtant qu'une autre manière de le formuler. N'ayant cependant pas du tout rencontré l'unanimité, loin de là, je laisse à une autre âme le soin de proposer une autre énigme.

OK. j'étais persuadé que des infos étaient inutiles. donc, rien de vicieux.
au tour d'Akka.

Eroica a écrit:

N'ayant cependant pas du tout rencontré l'unanimité, loin de là, je laisse à une autre âme le soin de proposer une autre énigme.

Pas de problème (si j'ose dire...).
Tu n'es pas en cause, tu n'es pas l'auteur du texte ni responsable de son ambiguïté.
On discute tout simplement, n'y vois aucune animosité à ton encontre.

Je n'en ai pas vu, je te rassure. Mais avant de proposer une nouvelle énigme, je vais scrupuleusement passer le texte au peigne fin !

Que se cache-t-il dans la date d'aujourd'hui 6.10.2016

C'est un palindrome (elle se lit dans les 2 sens).

Bien joué Tabasko. Une énigme qui aurait plu à Georges Perec.

Une énigme assez simple :

Préposée à l'entretien des jardins de l'abbaye de Fontevrault, Sœur Blanche plante un rosier. A une autre soeur qui le demande la taille du rosier, elle répond : "Il mesure 30 cm, plus la moitié de sa propre hauteur."

Combien le rosier mesure-t-il ?

.... 60cm