Pendragon

Bon voila sa va faire un peu plus d'un mois que je me suis procurrer ce jeu
Je n'ai toujours pas pu y jouer . Faut que je termine de lire les 2 bouquin de règle qui sont assez consitant
Quelqu'un a-til déja jouer a ce jeu ?

(Désoler les photos son un peu flou mon appareil photo est pas génial)

c'était l'un de mes cadeaux de noel 1988, c'est super chaud de mettre en place une campagne, bon courage

Je connais le groupe de musique Pendragon mais pas ce jeu , mais ça a l'air plutôt intéressant.

J'ignorais que le Jeu de Rôles Pendragon se présentait sous cette forme .
J'ai eu l'occasion de faire 2 parties en tant que joueur il y a 10 ans, mais c'était probablement avec une version plus récente. Je sais qu'il y a eu plusieurs extensions, faites avec un grand soucis historique.

Pendragon est l'un des JDR qui essayent de coller le plus avec l'univers médiéval : on y incarne un chevalier ET son écuyer généralement. Pas de Fantasy la-dedans d'après mes vieux souvenirs, donc je peux me gourrer !

Pour trouver d'autres joueurs/rôlistes dans le Nord en ce qui te concerne, je te conseille d'essayer le nouveau forum d' "Opale" (google opale + jdr):
il y a maintenant une rubrique "recherche de partie" nationale, classée par régions.
Pour info, il y a une campagne Pendragon en cours sur Paris, donc il y a des joueurs en activité, qui peuvent peut-être te renseigner.

Salut Didyme,
je suis master à Pendragon depuis environ une dizaine d'années et je crois que j'ai du connaitre toutes les versions et extensions possibles.
Quels types de renseignements recherches-tu au juste ?

Hey salut
Ben y a surtout quelque point de régles que je ne comprend pas
Tout les joueurs commence écuyer ? ou il peuvent déja commencer en temp que chevalier ? ces un point que je ne comprend pas dans le livre de régles
Ensuite ces tu ou je peux trouver des scenarii ou des campagnes pour cet version de pendragon ?
Voila merci

Niveau joueurs, voire renseignements, tu peux trouver ton bonheur là, si tu n'est pas trop loin de Marquette-lez-Lille :

http://leschimeres.info/

J'ai un amis qui y est et qui a écrit un supplément pour adapter Pendragon aux Carolingiens, je pense qu'il peut être une bonne source d'infos.

Normalement sur le Forum, il y a Mespheber qui appartient au club mais il me semble assez peu actif...

Ce n'est pas un jeu de plateau Jin mais bel et bien un jeu de role, sur table.

Pour repondre à Didyme : tu commences en effet ecuyer mais juste pour un scenario (qui est bien souvent le premier) et afin de marquer le coup dans ce qui sera sans doute l'un des momnets forts de ta carrière de chevalier, l'adoubement, à l'age de 21 ans en moyenne.
Cette ceremonie, realisée en role-play, est assurement l'une des plus importantes et il serait vraiment dommage de passer au travers.
Pour les extensions (le "livre du joueur", qui decrit plus en profondeur les cultures et terres anglaises et "l'enfant roi" qui te permet de commencer la campagne dès l'enfance d'Arthur) et les campagnes (qui s'accompagnent traditionnellement d'aides de jeu), tu pourras trouver ton bonheur sur quelques sites.
En voici dejà un :
http://www.editions-icare.com/shop/index.php?main_page=index&cPath=37

N'hesites pas à me recontacter si tu as besoin de renseignements complementaires (description des supplements, etc...).

Hey merci a tout les deux pour les liens et les infos
Pas de soucis je vais relire les régles si j'ai un petit soucis je te recontacteré merci beacoup

Ouais ben te plains pas, Gallimard a carrément oublié de mettre le 3° livret, celui avec les caractéristiques des personnages de la Table Ronde et des npcs standards. Comme ça tu lis le 1° scénario, tu vois tel npc a les caractéristiques du soldat, tu es bien content.

Je viens de me porter acquereur de ce jeu...J'espere que je ne vais pas etre déçu. C'est un peu dans le genre oeil noir ?

Non non Albatur, c'est nettement meilleur.
C'est un jeu que je connais comme le fond de ma poche pour l'avoir masterisé de nombreuses années. Je crois que je pourrais en parler des heures durant.
Pendragon developpe de veritables scenarii directement tiré des legendes arthuriennes, pas de stupides "salle - monstre - tresor". Le jeu se veut clairement réaliste : l'experience et l'adresse au combat s'acquiert avec l'age. Ici pas de gamin maitre du monde avec des 100% à toutes les caracs à l'age de 18 ans !
Sachant que le livre de base ne developpe qu'une infime partie de ce monde merveilleux (qui n'a jamais revé de cotoyer les chevaliers de la table ronde ??), je ne peux que te conseiller de tenter l'aventure et de te procurer les futures extensions (que je pourrais te decrire en détail si le monde te plait).

Que voudrais-tu savoir dans l'immediat ?

Le meilleur moyen de resister à la tentation est d'y succomber
Voilà un site qui traite du livre de base et de ses principales extensions
http://www.legrog.org/jeux/pendragon#Description

Ce jeu de rôle est une relique à lui tout seul. C'est le premier que j'ai eu, j'y ai très peu joué, mais je me souviens d'avoir passé de longues soirées à en décortiquer les règles.

Il fait partie de la tentative de Gallimard d'investir dans le créneau du Médiéval-Fantastique, d'où sa boîte en forme de grimoire, qu'il partage avec Le Sorcier de la Montagne de Feu et les premières versions de Talisman et l'Œil Noir.

Disons-le tout de suite : cette boîte en elle-même ne permet pas de jouer d'entrée. Comme cela a été dit, Gallimard n'a pas inclut un des livrets de l'édition américaine. De plus, il n'y a aucun scénario. La traduction laisse à désirer, avec quelques incohérences. Une seconde version est parue dix ans plus tard, pas chez Gallimard, qui simplifiait la création du personnage et a véritablement permis l'essor du jeu, en France notamment.

On interprète un personnage qui commence écuyer, puis sera armé chevalier. Ensuite, il pourra progresser dans la noblesse arthurienne : se marier, se voir attribuer un fief, obtenir une haute charge (connétable, chambellan), s'asseoir à la Table Ronde, participer à de grandes batailles, et enfin vieillir, puis mourir entouré de sa descendance... Les règles permettent de jouer des personnages féminins, ou de commencer directement chevalier. À chaque fin d'année, les personnages effectuent le "Bilan de l'hiver" qui leur permet de progresser - lentement - grâce à l'expérience.

Un personnage se définit par les caractéristiques classiques, style Appel de Cthulhu ou RuneQuest : Dextérité, Force, Constitution..., des compétences (notées de 0 à 20) comprenant les compétences d'attaques : combat à l'épée, à la masse d'arme...
L'originalité du jeu réside dans la définition des Traits de Personnalités et Passion. Les Traits de Personnalité guident le personnage de manière générale, ils sont définis par des couples d'opposés, la somme de chaque couple étant égale à 20 : Chasteté / Luxure (le plus utile ), Tempérance / Gourmandise... Les Passions guident le personnage dans ses rapports avec un objet particulier : on commence forcément avec la Loyauté envers son seigneur, et au fil des aventures viendront s'ajouter l'Amour (courtois, charnel) envers une ou plusieurs dame (qui peuvent ne pas être l'épouse !), et des Haines envers des chevaliers personnellement, des familles entières, voire des ethnies... Non seulement les personnages sont censés agir conformément à ces scores, mais le meneur de jeu peut les obliger à tirer le D20 s'ils estiment que leur personnage ne réagirait pas comme ils disent. Les règles précisent expressément que l'éducation des chevaliers ne leur apprend pas à réfléchir. Un chevalier voyant une superbe femme peu vêtue lui faisant des avances à côté d'un monceau de cadavres déchiquetés devra tenter - et rater ! - un jet de Luxure plutôt que de dire : "Bon, je suis dans la Forêt de la Malédiction, je recherche un marteau, donc je suis forcément en face d'un changeur de forme !", et il a de fortes chances de se précipiter sur la dame en question, les bras ouverts après s'être débarrassé de son armure et de ses armes.
Les passions, en plus de guider également le personnage, peuvent également lui insuffler une force momentanée : combattre en tournoi sous les yeux de la Dame de ses pensées octroie des bonus. Mais trop de passion peut rendre fou, comme Lancelot.

Les règles incitent le Meneur de Jeu à mettre les personnages en situation d'hésiter entre plusieurs traits de personnalité et passions : pour en rester à Lancelot, son amour pour Guenièvre est sans cesse contrarié par sa loyauté envers Arthur. De même : face à un ennemi envers qui on éprouve de la haine, peut-on faire preuve de Clémence (trait de personnalité opposé à Cruauté) ? Les règles de conflit sont à mon avis un peu complexes, le Meneur doit plutôt en concocter à sa sauce.

À la création, le personnage choisit sa culture d'origine : Romain, Gaélique, Saxon, Irlandais... et même Picte, et sa religion : Chrétien, Païen, Germanique. Elles déterminent les compétences initiales, le milieu social de la famille d'origine, et les traits de personnalité mis en valeur bénéficiant de bonus (les Chrétiens seront enclins à être Chastes, Cléments... les Païens seront Luxurieux, les Germaniques Cruels...). Être chrétien confère un léger avantage pour devenir chevalier, car plusieurs traits privilégiés figurent parmi ceux dont la somme doit atteindre un certain seuil pour être adoubé. Mais il n'y a rien de rédhibitoire pour les autres.

Le système de jeu exploite à fond les jets d'opposition : quand deux caractéristiques ou deux adversaires s'affrontent, on lance le D20 pour les deux. Si les deux jets sont inférieurs au score testé, le vainqueur est celui dont le jet est le plus élevé. Par exemple : le chevalier A affronte le chevalier B à la lance. Leurs score de compétence respectifs sont 14 et 10. En lançant les dés, A fait 5 et B, 9. C'est B qui est vainqueur de l'échange. Un 20 est un échec critique, un jet égal au score est un succès critique.

Les règles de combat sont classiques : test de compétence, dégâts, protection, coups critiques. Elles ont des raffinements grâce à des scores calculés à partir des caractéristiques. Une perte de points de vie trop importante en une seule fois peut mettre hors de combat. Un coup trop puissant, même amorti par l'armure et le bouclier, peut déséquilibrer le chevalier et le désarçonner s'il est à cheval. Du coup, les combats peuvent être extrêmement dangereux et ne doivent pas être engagés à la légère.

Les victoires amènent la récompense du chevalier : les points de renom qui lui permettent de progresser. En accumulant du renom, les chevaliers peuvent ajouter des points à leurs caractéristiques, compétences, passion, traits de personnalité..., "sans tenir compte des règles". Cela permet à des compétences de dépasser 20, ce qui semble réduire à néant les possibilités d'échec et procure des bonus en cas d'opposition. Les règles sont floues, mais il faut comprendre que le maximum absolu est 39 (le score de Lancelot à l'épée) : quel que soit le jet du dé, il est considéré comme ayant fait un succès critique avec un jet de 20 !!!

Enfin, les livrets amènent quelques règles de batailles, à mon avis incomplète, ainsi que des règles de "logistiques" (revenus d'un chevalier, prix des fournitures, temps de déplacement...) succinctes.

Finalement, il s'agit bien d'un jeu original, qui plonge bien dans l'ambiance des Chevaliers de la Table Ronde - sans règle de magie-, mais qui demande beaucoup de travail au maître du jeu.

Merci Milos et Allez Au 14 pour toutes ces infos.

J'en ai vraiment entendu dire beaucoup de bien.
L'un de mes amis rôliste et MJ avait fait tout un travail de documentation colossal pour un supplément concernant les Pays ""Scandinaves"", pour une extension qu'il n' a pas publiée finalement. Mais au moins il a joué une campagne dans cet univer pendant plusieurs années.

Oui, le jeu vaut le détour. Comme l'Appel de Cthulhu, je pense qu'il exige une bonne culture de la part du Meneur de Jeu, surtout du cycle arthurien, et un peu moins des joueurs. Le livre du meneur de jeu contient des descriptions brèves de différentes périodes historiques : avant, pendant et à la fin du règne d'Arthur. On doit pouvoir étendre l'univers aux sagas scandinaves comme Beowulf, ou aux chansons de gestes comme La Chanson de Roland.

Il ne doit pas être joué comme un médiéval-fantastique normal : les joueurs cherchent en premier lieu à avoir du renom, pas à acquérir des richesses et les meilleurs équipements. La magie est mystérieuse : les objets magiques sont rares et un seul suffit à servir de prétexte à une aventure. Typiquement, un bon joueur, une fois qu'il a terrassé un géant, dédaigne son trésor, s'empare d'un collier-magique+10-à-tous-les-jets-de-combat et... s'empresse d'aller l'offrir à la dame de ses pensées.

Milos a écrit:

Que voudrais-tu savoir dans l'immediat ?

La vous avez repondu a la plupart de mes questions.

Déjà faudra que je "maitrise" les regles

N'hésites surtout pas à me demander un coup de main en cas de besoin

Ok (faut déja que je le recoive )

A l'époque, j'avais acheté la boite du JDR « Pendragon », paru aux éditions Gallimard (1986, apparemment la 2ème édition) et estampillé "Un jeu dont vous êtes le héros – Une aventure à partager".
Il a reçu l'Oscar du Meilleur Jeu de Rôle à Los Angeles en 1986.

Le créateur était Greg Stafford ; l’illustration de la couverture est l'œuvre de Peter A. Jones.

Je n'y ai jamais joué mis à part quelques brèves tentatives avec des amis.
Je le conserve en tant que pièce de collection.

Idem je l'ai mais jamais joué avec :p

Il a été réédité début 90 (et peut-être après, je ne sais pas).
Pendragon est un jeu de rôle culte, et vous avez beaucoup de chance de l'avoir !