Les Héros d'Image

Je propose d'ouvrir un nouveau sujet sur les comics (oui encore un) pour présenter quelques personnage d'Image Comics qui, à mon sens, sont trop peu édités en France.

En 1991, sept auteurs de comics quittent Marvel pour une raison simple : ils veulent pouvoir exprimer leurs créativités, ce qui leur est plus difficile en travaillant sur des personnages dont les copyright ne leurs appartiennent pas.
Todd McFarlane, Jim Lee, Erik Larsen, Rob Liefeld, Marc Silvestri, Whilce Portacio et Jim Valentino quittent donc la maison des idées et créent, en 1992, leurs propres studios de créations et une maison d'édition commune. Sachant qu'ils travaillaient sur Spider-Man, X-Men, X-Force, Wolverine et Uncanny X-Men, le coup fut rude (et mérité) pour Marvel.
Il faut noter toutefois qu'en 1996 Liefield fut poussé vers la sortie par ses camarades et Lee vendit son studio à DC comics.

Le personnage ayant eu le plus de succès, la meilleure régularité et étant le plus connu est sans conteste le Spawn de Todd McFarlane. A tout seigneurs tout honneur j'entamerai donc par celui-ci.

Al Simmons, agent spécial mort en service, devient Spawn suite à un pacte avec le démon Malebolgia. En effet Spawn est un mix entre Super-héros et zombi cela devrait intéresser quelques uns de nos forumer.
Spawn, démon, héros malgré lui, sdf est un autentique anti-héros. Les dessins de la série sont très bons (c'est la marque de fabrique d'Image) et l'histoire captivante (ce qui n'est pas toujours le cas chez cet éditeur).

Todd McFarlane :

Greg Capullo :


Tony Daniel :

Philip Tan :


Whilce Portacio :


Spawn est édité et réédité en France par Delcourt.

J'ai vu plusieurs épisodes de Spawn à la TV il y a un paquet d'année .
Très bonne athmosphère...

"les chroniques de spawn" avec des histoires inédites sort régulièrement en kiosque à un rythme bimensuel

et delcourt ressort l'intégrale de spawn en version cartonné, 6 volumes actuellement

sinon une autre série d'images que j'ai bien aimé mais qui n'a malheureusement pas trouvé de public en France :



Savage Dragon (parfois simplement appelé The Dragon) est un personnage de super-héros de l´éditeur Image Comics créé par Erik Larsen


Le Dragon est un humanoïde, très fort possédant un aileron sur le sommet du crane, ne possédant que deux orteils à chaque pied et à la peau verte. Il est également doté d'un facteur auto-guérisseur qui lui permet de faire repousser ses membres, s'ils sont coupés.
Il est amnésique et ses premiers souvenirs remontent à son réveil dans un incendie à Chicago.
Dans les premiers épisodes, il devient officier de police et combat des mutants criminels qui terrorisent Chicago. La police de Chicago le charge de monter une équipe de super-héros dans un premier temps. Cette équipe de 'Freaks' est composée de Ricochet, Barbaricus, Dart, Rapture, Horridus. Dès le numéro 6 de la série, l'équipe décide de se séparer de ses attaches gouvernementales pour mener son propre combat, en raison de restrictions de plus en plus importantes qui leur sont imposées. L'équipe continuera sa carrière sous le nom de Freak Force et aura droit à sa propre série dérivée. Cette séparation n'entachera pas les relations que le Dragon entretient avec chacun des membres, puisqu'il sortira avec Rapture. A la suite d'un crossover avec les personnages de Mars Attacks , Savage Dragon est suspendu de ses fonctions dans la police. Il est contacté par le gouvernement américain pour monter une nouvelle équipe de Super-Héros, indépendante de la police.

Avec Spawn, Savage Dragon est la seule série originale d´Image Comics qui sont encore publiée en 2006 et la seule qui soit à la fois écrite et dessinée par son créateur. Le personnage de Dragon a été adapté sous la forme d´une série animée de 26 épisodes diffusés pendant la saison 1994 - 1995.

La série se caractérise particulièrement par un humour incisif, et une liberté de ton rare. L'auteur y cumule parodies, références et hommages à de nombreux auteurs et personnages de comics.

j'adore cette couv !!! (qui a dit spawn le bourrin ??? )


et cette illustration vraiment trop la classe ! de Greg Capullo il me semble, Alin V reprends moi si je me trompe

Oui elle est bien de Capullo mais elle est à l'envers

Ces héros sont des Kherubims, descendants d'extraterrestres dont le vaisseau s'est écrasé sur terre, il y quelques milliers d'années, en même temps que celui de leurs ennemis les Daemonites. Les Daemonites voulant assujettir l'humanité les kherubims étant plus altruistes...

Les membres de l'équipe sont :
Lord Emp, l'un des 4 lords kherubims échoué sur terre, qui pour les humains est le multimilliardaire Jacob Marlowe.
Voïd, téléportrice spatiale et temporelle affublée de quelques pouvoirs psychiques.
Spartan, androïde, force surhumaine, vole, rafales de plasma.
Warblade, capable de modeler son corps en différentes formes, au début surtout ses doigts en lames.
Maul, géant à la peau violette.
Grifter, réflexes sur-développés, capacité à encaisser les coups, vieillissement ralenti, maîtrisant un grand nombre de styles de combats.
Zélote, meilleure guerrière de la Terre ayant une prédilection pour l'épée.
Vaudou, possédant de faibles pouvoirs mentaux qui lui permettent de contrôler des esprits faibles ou de créer des illusions mentales et surtout capable d'exorciser les Daemonites, ces derniers ayant la capacité de prendre le contrôle des autres créatures, humains compris.

La série reste très classique au niveau scénario mais les dessins de Jim Lee sont un vrai plaisir pour les yeux. Hélas il ne les dessinera que jusqu'au numéro 13 plus quelques apparitions de ci de là.
La série initiale compte 50 numéros mais ne sera traduite en France que jusqu'au 36, l'histoire devenant moins attrayante.
Trois autres séries suivront :
Wildcats (v2) (1999-2001) partiellement traduite elle aussi.
Wildcats (v3) (2002-2004) idem.
Wildcats (v4) (2007) qui doit être l'un des bides les plus retentissant de l'industrie du comics, les auteurs, Grant Morrison et Jim Lee n'étant jamais allés au delà du numéro 1 !!???

J'ai découvert la série "wildcats" avec le coffret sorti au éditions USA ou été inclu les premiers épisodes, j'ai beaucoup accroché au travail de Jim Lee sur la série, pis les persos étaient pas mal ! encore un bon comics des éditions images !

et dommage que "deathblow" de Jim Lee n'a jamais été traduit en francais...

Ah ! Deathblow, quel dommage en effet qu'il n'ai pas été traduit en français.

On trouve quand même l'épisode 16 dans le crossover Wildstorm Rising publié chez Semic et les deux premiers numéros ont été traduits par un fan sur son site (à l'abandon).
http://darkben2.free.fr/comics/deathblow/sommaire.htm
On peut y découvrir Jim Lee s'essayant à un style proche de celui de Frank Miller. Je trouve cela très réussit, j'irais même jusqu'à dire que je trouve cela mieux que du Miller.

Michael Cray, alias Deathblow est l'un des survivants de la Team 7, équipe à laquelle appartenait entre autre Grifter (cité plus haut). Les membres de cette équipe avaient été exposés à leur insu au genfacteur qui a donné à tous des pouvoirs sauf à Deatblow. Ce qui n'empêche pas celui ci d'être un combattant efficace même s'il a quelques états d'âmes comme on peut le voir dans les premiers épisodes. Le comics est très noir et plutôt violent.
La série originelle comporte 29 épisodes à l'issue de laquelle Deathblow

Spoiler:

Merci beaucoup pour ce lien Alin V !!! grace a toi je peux enfin découvrir en francais le début de la série ! au niveau des dessins c'est du grand art, je te suis sur le fait que c'est mieux que du Miller, je suis complètement fan !

faudra que je pense aussi à présenter "Gen 13" et "ascension" dans ce topic dès que j'ai un peu de temps

Ascension est une série de comics créée par David Finch et Batt (pseudonyme de Matt Banning), éditée sous le label Top Cow des éditions Image Comics. En France, la série a été publiée par les éditions Semic de 1998 à 2000.


Il y a fort longtemps, dans un monde parallèle, deux races humanoïdes, les Minéens à l'apparence d'anges et les Dayaks à l'apparence de démons, vivaient ensemble dans la paix et la prospérité. Un jour cependant, un enfant dayak prit le pouvoir ; il s'appelait Voivodul et son pouvoir ne connaissait aucune limite. Il entama alors un règne de terreur. Horrifiés par ce tyran, en unissant leur forces, Minéens et Dayaks finirent pas l'emprisonner dans un monde entre leur univers et la Terre. La formule qui avait emprisonné Voivodul fut écrite sur les pages mystiques de très puissants écrits magiques que seul les plus sages furent autorisés à lire.

1000 ans plus tard, une équipe de chercheurs retrouva certaines de ces pages, ils demandèrent au conseil l'autorisation de les étudier mais le chef du conseil refusa. Comme ce dernier était Minéen et que le responsable de l'équipe de recherche était Dayak, certains que ce refus était purement politique, ils étudièrent en secret les pages et, quand ils furent découvert, un Dayak assassina le maitre du conseil. Ainsi la guerre recommença entre les Minéens voulant empêcher le retour de Voivodul et les Dayaks qui voyaient en lui un dieu protecteur qui les vengerait de leurs antagonistes.

Encore 1000 ans plus tard, en 1986, des Dayaks sont découverts dans notre monde, près de Tchnernobyl dont la centrale vient tout juste d'exploser ; une fois tués, on les disséque afin de les étudier. Quelques années après, Andromeda, belle et jeune scientifique qui travaille sur les cadavres, découvre avec l'agent russe Lucien une jeune Minéenne en même temps que les dernières pages. Involontairement Lucien et Andromeda vont rentrer dans une bataille qui concerne un monde dont ils ignorent tout !

Witchblade est une série, oscillant entre le polard et le fantastique, crée en 1995 par Marc Silvestri, David Wohl, Brian Haberlin, Christina Z & Michael Turner. Ce dernier est sans conteste le principal architecte du succès que rencontra cette série. Dessinateur autodidacte doué d'un talent incontestable, il est, hélas, décédé il y a peu (R.I.P).

La Witchblade est un gant métallique mystique doué de volonté. Elle choisit au cours de l'histoire des femmes étant dignes de la porter, telle Cléopâtre, Boadicée, Jeanne d'Arc... Capable de se transformer en armes blanches diverses et variées, en armures, de lancer des rafales d'énergie, d'améliorer les perceptions de son porteur, éventuellement de la soigner... elle transforme donc la femme qui la détient en guerrière redoutable.
Contreparties à ces dons : la Witchblade influence parfois le porteur allant même jusqu'à imposer sa volonté ou lui refuser ses pouvoirs. De plus on ne peut retirer le gant mais il peut se transformer en discret bracelet très seyant. ^^

Il existe une version masculine du gant qui s'appelle Excalibur...

Dans le premier épisode la Witchblade tombe entre les mais de la belle et sexy Sarra Pezzini alors qu'elle se trouvait blessée sous le feu de la maffia New Yorkaise.
Progressivement Sara maîtrisa les pouvoirs du Witchblade, l'utilisa pour venger sa meilleure amie, son partenaire (mort dans la fusillade où elle eu le gant) et s'en servit pour élucider la mort de son père lui aussi officier de police. Et tout cela en essayant de rester dans les limites imposées par la loi tout en cachant l'existence de son arme. La série fut traduite en France en magazine par Semic jusqu'au numéro 73 et Delcourt vient de reprendre la parution en librairie.
Il existe un dessins animé (que je n'ai pas vu) et une série (Z) TV inspirés du comics.

Gen 13 est une série de comics créée par Jim Lee et Brandon Choi au scénario et J. Scott Campbell au dessin.

Elle était publiée aux États-Unis par le label Wildstorm des éditions Image Comics.

Cette bande dessinée raconte les aventures d'une équipe désorganisée de cinq adolescents (trois filles et deux garçons) aux super-pouvoirs et de leur mentor.



L'histoire de Gen 13 a lieu dans l'univers Wildstorm et croise parfois les aventures d'autres comics de Lee, comme Wildcats et Team 7 (en fait, chacun des personnages principaux de Gen 13 est l'enfant d'un membre de la Team 7).

La série bénéficiait d'un graphisme éclatant, attirant rapidement l'attention de lecteurs qui devinrent vite fidèles.

Les adolescents devaient à l'origine simplement participer à un projet gouvernemental, mais ils apprirent que ce projet couvrait des tests génétiques dans un environnement quasi-carcéral. C'est après avoir manifesté leurs pouvoirs surhumains qu'ils s'évadent et se retrouvent recherchés comme des dangereux criminels. Leur seul espoir est de parvenir à joindre leurs forces pour combattre leurs ennemis et découvrir leurs liens avec la Team 7.

Le série donnera également lieu à des one-shots, mini-séries, crossovers avec d'autres personnages, numéros spéciaux ainsi qu'à des séries dérivées comme DV8, contre-partie plus sombre, ou Gen 13 Bootleg, qui offrait à des artistes la possibilité de donner leur vision des personnages.

Malgré de grands renforts de rebondissements et la collaboration de multiples dessinateurs, la popularité de la série déclina jusqu'à ce que Wildstorm décide de faire exploser toute l'équipe avec une bombe de 6 mégatonnes (numéro 76, juillet 2002).

La publication de la série ne fut pas interrompue à ce moment là, reprenant simplement à 0 avec de nouveaux personnages dont les aventures étaient scénarisées par le vétéran Chris Claremont. Cette version ne connut pas le succès et s'arrêtera au bout de 17 numéros.

Un retour des personnages originaux a eu lieu sous la plume de Gail Simone et les crayons de Talent Caldwell.

requiem a écrit:

sinon c'est quoi "Stormwatch" ? je connais pas

Stormwatch est l'autre équipe crée par Jim Lee lors de la création de son studio Wildstorm (Wildcats + Stormwatch). Elle est somme toute très classique ressemblant à des Vengeurs ou à la JLA mais œuvrant au niveau international pour l'ONU sous la direction du Weatherman, Henry Bendix, depuis sa station orbitale Skywatch. La série tenant difficilement le rythme mensuel et soufrant de changements réguliers de dessinateurs ne fut pas adapté an France avant le numéro 37 (si on excepte le numéro 22 paru dans le crossover Wildstorm Rising). Ce que j'en ai "lu" en VO ne me semble pas si mauvais et l'on peut regretter ce choix éditorial de Semic qui a de fait rendu difficile l'implantation des séries Wildstorm.
Un événement unique dans le monde du comics eu lieu dans le rythme de parution US de cette série : Après le numéro 9 on passa directement au numéro 25 puis l'on revint au 10, 11, etc... En effet le leader de l'équipe Battalion au 9 fut projeté dans le futur et assista dont aux évènements du 25 avant de revenir. Ceci afin de préparer les bouleversements du crossover précédemment cité Wildstorm Rising.

Au 37 l'équipe passe dans les mains du scénariste anglais Warren Ellis et prend un virage beaucoup plus sombre. Ellis restructure Stormwatch en trois équipes Stormwatch Prime (les gros bras) chargée des menaces surhumaines en situation de guerre, Stormwatch Black (les plus atypiques) chargée des confits urbains et Stormwatch Red servant de force de dissuasion et de riposte. La série fut traduite en france dans Nova 228 à 233 puis Wildstorm 1 à 6 et enfin Wildstorm Spécial 2 (à l'époque fallait être motivé pour suivre d'ailleurs il m'en manque une bonne partie).

Après le numéro 50 la série est relancée à partir du 1 choix certainement du au succès d'Ellis qui écrit des comics très adultes traitants entre autre de problèmes sociaux culturels.
Dans cette seconde série on découvre l'existence d'une équipe Secrète de Stormwatch crée par Bendis. C'est une copie assumée de la JLA avec entre autre Apollo et Midnighter équivalent à Superman et Batman. Ces deux personnages formant un couple gay, on appréciera l'ironie et la volonté d'Ellis de coller aux problèmes du "vrai" monde.
La seconde série ne compte que 12 épisodes (intégralement traduite en france dans divers parutions) et se termine par un numéro spécial WildC.A.T.s/Aliens où les Xénomorphes (les aliens des films) infectent Skywatch et provoque la mort de la plupart des héros ainsi que le crash de la station orbitale.

Une nouvelle équipe,Authority, naitra à partir des restes de Stormwatch Black et de Stormwatch "secréte". Mais une nouvelle équipe Stormwatch sans rapport avec les précédentes fut crée par l'ONU pour s'occuper des menaces Supranormales. Cette équipe est composé de barbouzes n'ayant quasiment pas de pouvoirs mais très très bien équipés et comme le dit l'un deux : "on est pas des super héros, on tue les super héros". Seul les six premiers numéros de cette série divertissante on été traduits dans le Semic Book Stormwatch: Team Achilles.

Merci pour ces précisions Alin V

Une équipe de Jim Lee que je ne connaissais pas, toi qui a du en lire c'est plutot bon ? ou ca ne vaut pas les Wildcats ?

Jusqu'à l'arrivée de Warren Ellis c'est très inégal, Jim Lee lui même ne participe aux scénario que pour les 8 premiers numéros et ne les dessinera quasiment pas.

Ce qui est dommage c'est que beaucoup d'événement important de l'univers Wildstorm se passent dans cette série (le début de Backlash en solo, la disparition de Maul..) et donc cela manque en VF.

Mais ce qui est vraiment Top, c'est la suite Authority (je ne manquerai pas d'en parler avec plus de détails prochainement).

Quelques membres de l'équipe (qui furent nombreux ^^) :
Toshiro Misawa, "gaz conscient" (résultat d'une mutation), enfermé en permanence dans un uniforme hermétique, doué d'une force surhumaine.
Jackson King, leader du groupe un temps, puis remplaçant de Bendix au poste de Weatherman après que ce dernier fut devenu fou.

The Authority est un spin-off de Stormwatch écrite par Warren Ellis et dessinée par Bryan Hitch a qui succéderont après 12 épisodes Mark Millar et Frank Quitely qui réussiront à mener la série à un niveau dépassant celui auquel les créateurs de la série l'avaient élevée (et ce n'est pas peu dire).
Le comics tient une ligne très politique, l'équipe s'impliquant dans des conflits graves sans aucun mandat de l'ONU et imposant sa vision de ce que devrait être le monde. Les problèmes auxquels s'attaquent Authority sont de grande envergure : invasion d'une dimension parallèle, destruction de mégalopoles, attaque de Dieu, ...
Sous l'ère Millar, la politique prend encore plus d'importance dans les scenarii. On y voit par exemple l'équipe s'opposant violemment au gouvernement américain.
Les thèmes sociaux chèrent à Ellis ne sont bien sur pas oubliés : Homosexualité, drogues...

En bref un excellent comics tant au niveau du scénario que des dessins du moins jusqu'au 11 septembre 2001 puisqu'à partir de cette date les censeurs revinrent en force ce qui causa de nombreux retards dans les parutions du comics et la fin de la série au numéro 29. Une deuxième série de 14 épisodes fut lancée en 2003 mais elle n'était pas au niveau de la première. Depuis quelques one-shot, mini-séries et crossovers paraissent avec des qualités variables.

L'équipe est constituée de :
Leader du groupe, surnommée l'esprit du XXème siècle de part sa naissance en même temps que le dit siècle. Elle est anglaise, ne vieillit pas, capable de générer de l'électricité et est particulièrement portée sur la boisson et le tabac, ce qui n'entame pas son caractère bien trempé.

Équivalent du Batman de DC, Midnighter en plus d'être un combattant hors pair est bourré d'implant cybernétique, ce qui lui permet de projeter un combat avant qu'il ne se déroule (tel un joueur d'échec projetant les coups futurs) ce qui le rend virtuellement imbattable au corps à corps. Il est le compagnon d'Apollo.

Équivalent de Superman, comme lui il tire ses pouvoirs du rayonnement solaire. Il vole, émet des rayons destructeurs avec ses yeux et possède une force et une résistance illimitées.

Résultats d'expériences menées par des extraterrestre l'ayant enlevé, Jack vit en parfaite osmose avec les villes respirant leur pollution, pouvant communiquer avec elles à telle point qu'il peut leur faire changer leurs infrastructures. Il fut le second leader du groupe suite à la disparition de Jenny.

Shaman de "notre" réalité, héritier de la connaissance et du pouvoir des précédents Shamans. Il a néanmoins un "petit" problème avec l'héroïne (la drogue pas une de ses camardes ^^).

Tibétaine, bouddhiste, pacifique et bisexuelle, Shen-Min Li de son vrai nom essaye d'imposer avec Authority sa vision d'un monde pacifique et ce au prix de l'usage de la violence. Femme ailé, elle est une redoutable combattante, elle tient ses pouvoirs d'une comète qui les a activés ainsi que ceux d'autres humains de son passage.

Angela Spica a échangé son sang contre un liquide constitué de nano-machines, ce qui depuis lui permet de modifier son corps, le couvrant de métal liquide et faisant apparaitre à volonté toute sorte de machines (y compris des armes).

The Authority (v1) a été intégralement traduite par Semic au format magasine puis Semic Book)
The Authority (v2) a été traduite du numéro 0 au 5 dans le dermier Semic Book parru.
Panini à traduit Authority : Humain malgré tout et Authority Révolution.

PS : Authority étant paru après la migration de Wildstorm chez DC, elle ne peut réellement être considérée comme une série Image mais comme l'une de leur descendante.

Pour AUTHORITY, je suis vachement (et agréablement) surpris : le monde des super-héros m'est toujours apparu si politiquement correct, avec des héros tout blanc, tout propre, figés dans une image de héros sans tâches...
Mais là, une héroïne qui fume et boit, un super-héros gay, un autre accroc à l'héroïne... Je reste surpris que la couverture de JENNY SPARKS la montre avec une clope ou un verre de scotch !
Il y a donc de l'espoir ! A quand ORORO en militante des droits des blacks, CAPTAIN AMERICA révélant dans ses mémoires sa liaison avec BUCKY, BATMAN entamant une cure de désintoxication et DOCTEUR FATALIS carburant aux emphétamines ?
Non, sérieux, je trouve super cette approche des super-héros. Vraiment génial que des scénaristes osent enfin faire voler en éclats le politiquement correct et montrent des héros fragiles, avec leurs démons et faiblesses. Etonnant ! Bravo !

Depuis les années 80, Marvel essaye de temps en temps une petite incursion de l'autre coté du politiquement correct  tel l'alcoolisme de Tony Stark ou plus récemment l'homosexualité de Véga. DC par contre a toujours été très frileux avec ce genre d'essais jusqu'à ces derniers temps et des histoires comme Identy Crisis (on y parle de viol et de manipulation mentale).
Généralement les auteurs les plus audacieux dans ce domaine sont Anglais comme Warren Ellis, Garth Ennis ou Alan Moore. Ils sont le plus souvent édités sous des labels à part comme Vertigo chez DC ou des éditeurs moins importants : Image, Dark Horse, Dynamite...

Pour ma part, j'ai été fan des super-héros des années 80 : CAPTAIN AMERICA, LES VENGEURS, LES 4 FANTASTIQUES, DOCTEUR FATALIS (mon "vilain" préféré) et surtout les X-MEN (ORORO... ).
Mais ça restait trés américain, trés correct. Comme tu le dis, la seule surprise fût la descente aux enfers de TONY STARCK, détruit par l'alcool.
Après, l'arrivée de nouveaux dessinateurs m'a rebuté et les scénarios sont devenus fades, répétitifs, je trouve, et j'ai décroché.
Par exemple, je me souviens du personnage de DAZZLER, sexy, en femme mature, les cheveux longs. Je l'ai retrouvé plus tard, les cheveux courts en pétard, habillé comme une collégienne, rajeunie de 20 ans, sous la plume d'un nouveau dessinateur... Ou FATALIS, devenu une sorte de ROBOCOP hyper-sophistiqué, bien loin du génial et tourmenté dictateur de LATVERIE...
Mais pour en revenir au sujet, je trouve cette série "THE AUTHORITY" vraiment attirante et sympa. Faudra que j'y jette un oeil.

Dispo depuis peu le tome 1 de l'intégrale de "Savage dragon" , une superbe initiative d'autant que la série a été très rapidement arrêté en France , les fans vont être aux anges !

J'ai lu les the autorithy et j'ai trouvé cela pas mal, mais avec une nette impression de prendre le train en route, d'avoir rater une série préquelle.
De plus, j'ai trouvé le vaisseau un peu "space" car vivant et autonome.
Sinon les dessins sont magnifiques et les scénarios originaux, ce qui change du comics commun.

Pour the darkness, je pense les acheter car j'ai jouer au jeu et c'est plutôt pas mal du tout!

Ce soir je présenterai madame mirage que je viens de lire!

Voilà un petit comics intéressant qui est sorti chez Delcourt.
Madame mirage est une super héroïne qui a visiblement le pouvoir de se rendre immatérielle, mais la réalité est tout autre, et je pense qu'il serait dommage que je spoile ici les origines de madame mirage.

L'univers du comics présente un futur infesté de nanotechnologie et de gens plus ou moins en armure qui leur confère des pouvoirs plus ou moins puissant.

Le dessin est très bon et madame mirage est vraiment magnifique. Les scènes d'action sont bien lisibles et la plupart des dessins sont très soignés. J'ai aussi bien aimé le fait de voir des traits de crayon sur les visages ou dans les décors, cela rajoute de l'authenticité dans le design et le rend moins informatisé.

Niveau scénario, c'est du classique et je regrette que madame mirage s'en sorte si facilement à chaque fois. Les méchants ont un bon design et certains sont très charismatiques!

Je conseille aux fans de comics évidemment...